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 ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.

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"Astérix aux Jeux olympiques", résultat mineur

LE MONDE | 29.01.08 | 19h09 •

Astérix aux Jeux olympiques se présente avec des arguments qui le désignent comme la prochaine potion magique du cinéma français. Une bande dessinée qui est une des plus connues au monde. Deux épisodes précédents qui ont fait leurs preuves, avec 9 millions d'entrées pour Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi, en 1999, et 15 millions pour Astérix et Obélix : mission Cléopâtre d'Alain Chabat, en 2002. Le plus gros budget de l'histoire du cinéma français - 78 millions d'euros - avec Le Cinquième Elément de Luc Besson. Et un casting qui fait éclater les frontières du réel, de Delon à Zidane.



L'avis du "Monde"POURQUOI PAS

L'histoire est adaptée de l'album homonyme signé en 1968 par Goscinny et Uderzo, et coréalisée par Frédéric Forestier et par le producteur du film, Thomas Langmann. Frédéric Forestier est l'auteur d'un retentissant succès (Le Boulet, 2002) et d'un four plus discret (Les Parrains, 2005).

L'histoire tient en deux mots : une jeune princesse grecque promise au brutal Brutus (Benoît Poelvoorde), fils de l'imperator César (Alain Delon), est amoureuse d'un jeune Gaulois du village irréductible. Elle décide d'accorder sa main au vainqueur des Jeux olympiques, au cours desquels Romains et Gaulois - Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu) en tête - vont se livrer une lutte sans merci.

Le film n'est pas à la hauteur de ses investissements. La vacuité de cette gigantesque marmite finit même par susciter un sentiment de malaise. Cet échec tient à la cruelle absence de parti pris des réalisateurs qui, plutôt que d'affirmer la cohérence d'un style à la manière de la version signée par Chabat, ont adopté une logique de saupoudrage des ingrédients et registres humoristiques.

Jeux de langage (blagues dialoguées) et comique de répétition (grotesques tentatives d'assassinat de César par Brutus), parodie (La Guerre des étoiles, Ben Hur...) et autoparodie des acteurs (Delon et son "Ave moi !"), burlesque (chutes à gogo) et clin d'oeil bling-bling (épilogue musical avec brochette de guest-stars) forment un ensemble disparate et hasardeux.

Ce manque d'homogénéité et ce défaut de signature caractérisent une production qui n'a retenu du tandem dont elle s'inspire que l'immanence de la force de frappe (Obélix), en oubliant la souplesse et l'intelligence d'adaptation qu'elle requiert (Astérix).
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. - Page 2 EmptySam 2 Fév 2008 - 2:07

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Annoncé à grand renfort de publicité depuis de nombreux mois, Astérix aux Jeux Olympiques sort très opportunément en 2008, année des JO de Pékin. Avec son générique gavé de stars du cinéma et du sport, son budget historique de 78 millions d'euros et son origine bédétesque toujours très vendeuse, le film affiche clairement son ambition de cartonner auprès de tous les publics européens. Pas de quoi s'exciter sur les velléités artistiques d'un tel produit, mais il serait aussi injuste de le juger sur sa bande-annonce : le résultat, s'il est plus conventionnel que le Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, est loin d'être aussi désastreux que le premier film.

Dans le village des irréductibles, un jeune Gaulois nommé Alafolix (Stéphane Rousseau) est amoureux de la princesse grecque Irina (Vanessa Hessler, connue du public pour ses apparitions dans les pubs Alice) ; on ignore comment ces deux-là ont bien pu se rencontrer, et là n'est pas le sujet. De son côté, Brutus (Benoît Poelvoorde) est le fils de Jules César (Alain Delon) ; son fils adoptif en réalité, mais les scénaristes semblent l'ignorer. Il désire lui aussi épouser Irina, et accepte le défi lancé par Alafolix : le vainqueur des Jeux Olympiques aura la main de la princesse. Que viennent faire Astérix et Obélix dans l'histoire ? On se le demande un peu... donner un coup de main à leur ami gaulois, semble-t-il.


Tu la veux, ma main, garnement ?Un film, comme toute œuvre, est souvent le reflet de la personnalité et des obsessions de son auteur. On aurait tort de croire que cette vérité ne s'applique pas aux grosses productions friquées : considérons ici que l'auteur n'est pas Frédéric Forestier, probablement affecté aux scènes d'action comme dans Le boulet (une des comédies les plus pathétiques de ces dix dernières années), mais Thomas Langmann, producteur-scénariste-réalisateur et surtout fils du producteur en chef Claude Berri ; n'est-il pas amusant de constater que le film se concentre essentiellement sur les tentatives d'assassinat perpétrées par Brutus contre son père ? Au mépris de tout rapport avec le contenu de la bande dessinée ou même avec le sujet du film, Langmann s'acharne à développer ce point historique à peine esquissé par Goscinny (Brutus n'apparaît jamais qu'en clin d'œil dans les albums) qui veut que le fils de César ait participé au complot ourdi contre son père, et que celui-ci, poignardé dans le dos par ce traître, ait prononcé avant de mourir les mots « Tu quoque filii ! » (« Toi aussi, mon fils ! »). A l'écran, Brutus est le seul personnage à bénéficier d'une réelle présence, tous les autres étant réduits à l'état de simple silhouette, y compris Astérix, interprété par un Clovis Cornillac au moins aussi absent que l'était Christian Clavier. De là à dire que Thomas Langmann se projette dans ce personnage à la puissance illégitime, envieux de son père et abusant des ressources à sa disposition, il n'y a qu'un pas...


Embrasse-moi, grand fou !Sorti de ces considérations analytiques, que peut-on dire du film ? Le scénario est crétin et mal fichu, simple prétexte à aligner les personnages et les situations, parmi lesquelles on retrouve péniblement celles de l'album d'origine insérées à coups de chausse-pied dans une intrigue qui n'avait plus besoin d'elles. Les gags sont plus rares que dans le film précédent, l'humour étant partiellement gommé au profit du spectaculaire ; le résultat est plus proche de l'esprit d'Astérix que l'un ou l'autre des films précédents, bien que les dialogues ne bénéficient pas, à quelques exceptions près, de la verve d'un Goscinny. Au final, la meilleure idée du film est paradoxalement la plus improbable : présenter les acteurs célèbres comme eux-mêmes et non comme leur personnage. Alain Delon EST Alain Delon, en perpétuelle auto-parodie à base de citations de ses films précédents ; Depardieu se livre à un pastiche assez rigolo de Cyrano de Bergerac ; Franck Dubosc fait son numéro de Franck Dubosc, en admettant qu'il puisse faire autre chose ; et Michael Schumacher, présent naturellement dans la course de chars, fournit peut-être la partie la plus drôle du film. Passons en revanche l'éponge avec pudeur sur le consternant dernier quart d'heure du film, interminable défilé de vedettes du sport dont on se serait largement passé au profit d'un peu de développement des personnages (Alafolix et sa chérie, peut-être ?). On regrettera également qu'une bonne partie des célébrités du film ne fasse que passer, sans avoir la moindre petite occasion de s'exprimer : Alexandre Astier, feu Jean-Pierre Cassel, José Garcia et même Sim ne servent purement et simplement à rien dans ce film.

Ni hilarant ni désespérant, Astérix aux Jeux Olympiques fera sans doute le plein d'entrées sans difficulté. Faut-il pour autant renoncer à imaginer qu'un gros film français puisse faire l'objet d'un peu d'exigence artistique ?..
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464.248 spectateurs sont allés voir «Astérix» mercredi
«Astérix aux Jeux Olympiques» a été vu par 464.248 spectateurs en France au premier jour de sa sortie en salles, ce mercredi. «Un excellent démarrage», se félicitent les producteurs Thomas Langmann (La Petite Reine) et Pathé, la société de Jérôme Seydoux. Pourtant, ce chiffre est inférieur aux 629.000 spectateurs réunis le premier jour de la sortie d’«Astérix et Obélix: mission Cléopâtre», réalisé en 2002 par Alain Chabat.

Selon le site Allociné, «ce n'est "que" le dix-huitième démarrage de tous les temps dans l'hexagone.»

Le film «Astérix aux Jeux Olympiques», doté d'un budget pharaonique de 78 millions d'euros, a battu un autre record: celui de l’exploitation la plus massive en France, en s'adjugeant 1.078 écrans mercredi. Pour rentabiliser ses investissements, la production mise davantage sur l’international.
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Astérix 3 : 464 000 entrées pour le 1er jour en France
imédias.biz, avec CBO Box-Office
Jeudi 31 janvier 2008 13h36oli démarrage pour Astérix aux Jeux Olympiques. Le troisième volet des aventures d'Astérix et Obélix a réalisé 464 248 entrées mercredi pour son premier jour d'exploitation. Il s'agit du 18e meilleur score de l'histoire, le record étant toujours détenu par Spider-Man 3.

Le film ne fait toutefois pas mieux que Astérix et Obélix : mission Cléopâtre. Le film d'Alain Chabat avait réuni 629 148 spectateurs (7e place) pour son premier jour en salles. Quant à la comédie Les Bronzés 3 amis pour la vie, le film avait réuni 537 882 spectateurs (12e place)

Si l'on s'en réfère cette fois-ci à la moyenne des entrées par salle, la performance est moins bonne. Chaque séance a accueilli mercredi 431 spectateurs en moyenne. Il s'agit là de la 23e meilleure performance historique. Le record étant détenu par Star wars : épisode II - L'Attaque des clones avec 542 spectateurs.
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Le blockbuster gaulois de l'année débarque sur plus de mille écrans en France. Presque autant de raisons de ne pas aller le voir.


Impossible d'éviter le mastodonte marketing que représente Astérix aux Jeux Olympiques. Alors plongeons tête baissée dans le phénomène, et essayons de voir ce qu'il en retourne. Une pléïade de guests nous dit-on. Un budget faramineux. Des moyens colossaux. Des gags à profusion. Soit, mais revenons à la réalité. Le film est dirigé par Thomas Langmann et Frédéric Forestier, d'après un scénario d'Olivier Dazat, Alexandre Charlot, Franck Magnier et à nouveau Thomas Langmann, inspiré par la BD d'Uderzo et Goscinny. Le pitch, Astérix et Obélix participent aux Jeux Olympiques pour permettre à leur ami Alafolix d'épouser la belle Irina.

Ce genre de comédie est un prétexte à une suite de gags plus ou moins loufoques, comme l'a très bien fait Alain Chabat et son Mission Cléopâtre au style très personnel, en tirant parti de la qualité et des spécificités des comédiens. Dans ces Jeux Olympiques, nous n'avons plus affaire à des acteurs, mais à des guest stars, qui remplissent le générique et pataugent dans leurs répliques relativement minables. Adriana Karembeu, Michael Schumacher, Zizou, Francis Lalanne, Amélie Mauresmo, Tony Parker, etc. Cela dit, il y a aussi de vrais bon acteurs, Clovis Cornillac enfile parfaitement le costume d'Astérix, et Gérard Depardieu renfile aussi bien celui d'Obélix, bien que le duo gaulois reste discret. Un bon José Garcia par là, un bon Elie Semoun par ici, un anecdotique Alexandre Astier de l'autre côté. N'oublions pas non plus Benoît Poelvoorde, qui porte l'intrigue sur ses épaules et qui en fait beaucoup trop, et également « la participation exceptionnelle d'Alain Delon », qui a pris son rôle très au sérieux, avec son nom encadré et souligné dans les génériques de début et de fin. En outre, une jolie façade et pas grand-chose derrière.

Il faut avouer que le film de presque deux heures se regarde assez difficilement, à cause d'une intrigue mal ficelée, dénuée d'intérêt, aux gags lourdingues et un humour « bac à sable » : pour rire, on repassera. Stéphane Rousseau qui tombe dans une flaque, Brutus qui s'écrase l'entrejambe et Alain Delon qui parle à son reflet. Voilà à quoi il faut s'attendre, en sachant que la plupart des gros gags ont été vus dans la bande-annonce, et c'était déjà pas bien drôle. Le réalisateur a souhaité un « humour universel », c'est sûr qu'avec ça, Astérix aux Jeux Olympiques peut s'exporter dans toute l'Europe, et peut être faire rire les moins de cinq ans.

« Avé moi » et « je te ferais écarteler » sont en gros les seuls pauvres dialogues qui comblent ces deux longues heures. A part quelques rares répliques, c'est très limité. Au niveau de la construction, on n'appelle plus ça des séquences, mais des scénettes ou sketchs qui se succèdent sans lien apparent. Les seuls moments drôles de ce trop long-métrage reviennent aux courtes apparitions de Frank Dubosc, qui dans son rôle d'Assurancetourix, reprend le personnage qu'il campait déjà dans son spectacle, alors pour peu qu'on soit allergique au comédien... La réalisation veut faire dans le spectaculaire, et filme le très cher stade olympique sous tous les angles. La 3D inonde chacun des plans, avec incrustation de tous les côtés : plus d'un an de post-production pour ce résultat, malgré quelques effets réussis, on peut dire que c'est assez faible. Le film avait pourtant un énorme potentiel, c'est là une perte de temps et d'argent, c'est dommage.

Publié le 30/01/2008 par Sébastien Sosa
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Astérix aux Jeux olympiques : bon début
Par Rédaction, jeudi 31 janvier 2008 à 10:48


A 14h, les 26 salles parisiennes projetant Astérix aux Jeux olympiques comptabilisaient 6 278 spectateurs. C'est un assez bon score. Il s'agit de la meilleure performance pour un film français depuis décembre 2006. Mais, à titre de comparaison, le second volet des aventures d'Obélix et Astérix, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre avait réuni 8 818 personnes... Les Bronzés 3 avaient eux drainé 7073 spectateurs (pour 29 copies).


Pour que le film équilibre son budget record (78 millions d'euros !) et engrange des primes pour les acteurs, ce volet doit faire onze millions d'entrées en salles.


Les critiques étant unaniment mauvaises, ce but n'est pas encore atteint...
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LA REPUBLIQUE DU CENTRE


Astérix aux Jeux Olympiques" : bilan positif pour la première journée
Publié le 31 janvier 2008 - 09:57
Mercredi 30 janvier, les écrans français ont accueilli la superproduction de Thomas Langmann et Frédéric Forestier : Astérix aux Jeux Olympiques.
Avec un budget record de près de 78 millions d'euros et un casting international, les ambitions de ce film se confirment avec une fréquentation totale de 11.190 spectateurs pour les séances parisiennes de 11h et 14h.

Alors que les très attendus No country for old men des frères Coen et Sweeney Todd de Tim Burton ont enregistré respectivement 2.576 et 2.349 entrées pour leur sortie parisienne, Astérix aux Jeux Olympiques a surpassé les attentes de la production avec 4.170 spectateurs pour les séances de 11h et 7.020 entrées pour celles de 14h.

Ce troisième volet de la saga Astérix sur grand écran justifie ces premiers chiffres avec un investissement encore jamais vu pour une production française. Délibérément tourné vers l'international, Astérix aux Jeux Olympiques a recruté ses acteurs dans près d'une quarantaine de pays et misé sur de fortes têtes d'affiche du cinéma français. Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Alain Delon, Benoît Poelvoorde ou encore José Garcia.

La présence de grands sportif dans des rôles secondaires gonfle également la côte du film : Tony Parker, Zinédine Zidane, Amélie Mauresmo, Michael Schumacher et bien d'autres.

Astérix aux Jeux Olympiques a donc fêté sa sortie mondiale vendredi 25 janvier, et le succès ne s'est pas fait attendre. Parmi les quatre pays d'Europe centrale distribués (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie), la Pologne a enregistré 138.949 entrées pour 136 copies, soit 1.022 spectateurs par séance et 40.000 de plus que Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre.

Pour la France, la production a dépassé l'entendement en terme de chiffres. Outre les 78 millions d'euros de budget, le film s'est réservé 1.074 écrans français pour sa distribution contre 400 à 600 en moyenne pour un grosse production. Harry Potter et la chambre des secrets avait déjà impressionné lors de sa sortie en 2002 sur 1.007 copies.

Malgré des chiffres de démarrage dépassant les espérances de la production, les mauvaises critiques fusent sur la qualité du film compromettant son avenir.
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Astérix aux Jeux Olympiques en bonne forme au box offix

mercredi 30 janvier 2008 18h49

Avec son budget record de 78 millions d'euros, sa sortie massive et simultanée sur quelque 5.000 écrans dans une quarantaine de pays d'Europe le 30 janvier et sa ribambelle de stars en guise de casting, "Astérix aux Jeux Olympiques" est calibré pour faire tinter le tiroir-caisse. Les premiers résultats à Paris semblent confirmer cette tendance.

Camille Langlade a suivi deux jeunes spectateurs pendant et après la séance : ils sont plutôt déçus. Reportage à 18 heures.


Une mécanique marketing bien huilée selon Bruno Cras dans le grand direct.


Un film volontairement moins drôle que le précédent opus. Et donc décevant pour notre monsieur cinéma Bruno Cras, avec Thierry Fréret.


Uderzo se dit optimiste quant au succès du film. Il répond à Guillaume Durand.


Le reportage de Wendy Bouchard lors de la première du film sur les Champs-Elysées le 13 janvier.


Le film français le plus cher de l'histoire est sortie mercredi sur le grand écran. "Astérix aux Jeux Olympiques", qui a coûté 78 millions d'euros, a déboulé dans pas moins de 1.074 salles en France. Le film de Thomas Langmann et Frédéric Forestier bat ainsi le record détenu depuis 2002 par le film américain "Harry Potter et la chambre des secrets" : sorti en 1.007 copies, il avait franchi la barre des neuf millions de spectateurs. Nettement moins drôle que "Mission Cléopâtre" signé Alain Chabat, "Astérix aux Jeux Olympiques" a pour objectif de séduire le plus grand nombre. L'objectif : 10 millions d'entrées. A sa sortie en 2002, "Astérix et Obélix : mission Cléopâtre" avait conquis 14,5 millions de spectateurs en France.

Les premiers résultats, sur la région parisienne, sont conformes aux attentes. Le film a fait mercredi 24.628 entrées sur Paris et sa périphérie à 15h00, soit plus que les deux précédents opus, "Astérix et Obélix contre César" (3 février 1999) et "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre" (30 janvier 2002). Ce démarrage est également meilleur que celui du troisième opus des Bronzés, "Les Bronzés, amis pour la vie". Les chiffres semblent en revanche plus médiocres pour la seule ville de Paris.


Ce troisième opus d'Astérix tiré d'un album de BD éponyme signé par Goscinny et Uderzo, se veut plus fidèle à l'oeuvre originale, comme l'était déjà "Astérix et Obélix contre César" réalisé par Claude Zidi en 1999 - pas aussi drôle mais mieux exportable, car moins basé sur des références françaises.

Une pléiade de stars joue dans le film. Astérix - pour la première fois incarné par Clovis Cornillac, succède à Christian Clavier - et Obélix alias Gérard Depardieu, tentent de déjouer les ruses de Brutus (Benoît Poelvoorde), le fils de l'empereur romain César (Alain Delon). Celui-ci veut épouser la Princesse Irina, promise au vainqueur des JO et convoitée par Alafolix, un jeune Gaulois romantique (Stéphane Rousseau). A noter les apparitions de Michael Schumacher, Jean Todt, Francis Lalanne, José Garcia, Zinédine Zidane, Amélie Mauresmo, Jean-Pierre Cassel ou encore Franck Dubosc et Tony Parker.

"Astérix aux Jeux Olympiques" part à la conquête de l'Europe. Le mastodonte sera ainsi à l'affiche en Allemagne, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Grèce, Italie, dans les pays scandinaves, en Europe centrale et en Turquie. Seule la Pologne a sorti le film en avant-première mondiale, en version doublée, dès le 25 janvier.
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L’Astérix de tous les superlatifs

Film français le plus attendu de l’année, Astérix aux Jeux olympiques réunit des moyens spectaculaires, un casting international pour un tournage grandiose. Une production carrément pharaonique, un pari fou.

Les défis ne lui font pas peur, le fils de Claude Berri le prouve. En développant le film Astérix aux Jeux olympiques durant quatre ans, Thomas Langmann a vécu la concrétisation d’un rêve, une véritable aventure. Après Astérix et Obélix contre César, réalisé par Claude Zidi en 1998, puis Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre, signé Alain Chabat en 2002, prendre le relais était loin d’être évident. D’autant que le projet Astérix en Hispanie, que devait réaliser Gérard Jugnot en 2003, avait capoté.



Le 7 juin 2005, Thomas Langmann (au nom des productions La Petite Reine), Jérôme Seydoux (Pathé) et les Editions Albert René signent le contrat pour un long métrage tiré de l’album Astérix aux Jeux olympiques. L’aventure avait été prépubliée dans le magazine Pilote le 15 février 1968, une semaine après le début des Jeux d’hiver organisés à Grenoble, et l’album était sorti après les JO d’été de Mexico au mois de novembre de la même année. Thomas Langmann, qui est né en 1971, s’est nourri toute son enfance de BD, notamment d’Astérix. Il écrit l’adaptation de ce troisième volet des aventures cinématographiques du petit héros gaulois et s’il en cosigne aussi la réalisation, c’est qu’il avait une idée très précise de ce qu’il voulait. «En écrivant le scénario, je mimais les scènes, je savais exactement quelles références je désirais apporter.» Il cherche alors un metteur en scène qui ait la générosité de l’accepter. Thomas Langmann avait déjà travaillé sur Le boulet avec Frédéric Forestier et, leur projet Fantômas ayant été ajourné, le réalisateur s’y est collé.

Que des poids lourds

Production ambitieuse, l’exploit artistique, financier et commercial doit se mesurer à l’échelle internationale. Aussi, fort des deux premiers Astérix, Thomas Langmann a pu faire un bilan de ce qui avait marché ou pas. Dans l’hebdomadaire Le Film français, il déclarait: «J’ai adoré les deux autres films, j’espère que celui-ci plaira autant. C’était peut-être plus facile de passer derrière Claude Zidi qu’Alain Chabat. Pour les Français, le film d’Alain Chabat était plus drôle, mais Claude Zidi avait fait un supertravail car il était plus adaptable à l’international. Comme on arrivait après les deux films, on a tenté d’en faire une synthèse. On s’est aperçu que le public étranger regrettait de ne pas assez voir Astérix dans le 2 et que l’humour de Chabat ne passait pas facilement les frontières de la traduction. En revanche, nous avons gardé l’idée de créer un personnage drôle joué par un acteur emblématique. Cette fois, Benoît Poelvoorde succède à Jamel Debbouze.»



Côté technique, on ne trouve que des pointures. A l’image, aux effets spéciaux, Thierry Arbogast; aux décors, Aline Bonetto; aux costumes, Madeline Fontaine – deux collaboratrices de Jean-Pierre Jeunet. Les studios Buf, Duboi et Mikros à l’animation et aux trucages.



Côté casting, que du lourd! Clovis Cornillac remplace Christian Clavier. Le nouvel Astérix se révèle un excellent partenaire du duo formé avec Gérard Depardieu, toujours truculent Obélix. Jean-Pierre Cassel joue son dernier rôle dans la tunique de Panoramix. Alain Delon incarne César, Benoît Poelvoorde son fils Brutus, Franck Dubosc Assurancetourix, sans oublier José Garcia, Elie Semoun, Alexandre Astier, Adriana Karembeu… Et bien sûr des guest stars étrangères. «Je souhaitais que le casting soit très international afin d’ouvrir le film au marché européen. J’avais envie de renouer avec un certain cinéma des années 70 dans lequel Alain Delon tendait la main à des acteurs espagnols, italiens. Par exemple, il y a les Eric et Ramzy italiens, Paolo Kessisoglu et Luca Bizzarri, ou Michael Herbig, la plus grande star allemande. L’Allemagne est le premier marché d’Astérix. Je veux plaire à tous, aux Espagnols, aux Grecs, aux Russes, c’est pourquoi j’ai choisi d’adapter cet album, pour que toutes les nationalités puissent s’intégrer naturellement dans l’histoire.»



Et si le film se révèle le plus cher de l’histoire du cinéma français avec 78 millions d’euros de budget, Thomas Langmann le justifie. «Un troisième épisode est toujours plus coûteux, les droits et cachets des acteurs sont plus élevés.» De plus, cet Astérix est un péplum avec des décors, des effets spéciaux, des animaux et une course de chars tournée à Ciudad de la Luz, près d’Alicante en Espagne, le plus grand studio de cinéma d’Europe. Par ailleurs, Thomas Langmann n’a pas lésiné, le film à l’écran dure une heure cinquante-sept mais aurait pu compter trois heures de projection. Quant à savoir si le jeune producteur-coréalisateur se sent prêt pour d’autres aventures d’Astérix, pas d’hésitation. Il assure que pas mal d’autres albums sont adaptables, comme Astérix en Corse ou Le domaine des dieux.

Chloé Sullivan
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Astérix aux Jeux olympiques

Une potion pas très gauloise

EMMANUÈLE FROIS

Le jeune gaulois Alafolix (Stéphane Rousseau) est amoureux de la sublime princesse grecque Irina (Vanessa Hessler). Après lui avoir envoyé de nombreuses missives par Télégraphix interposé, il part pour Olympie lui déclarer sa flamme.Mais la fille du roi Samagas (Bouli Lanners), qui n’est pas insensible aux lettres du gaulois, est promise à Brutus (Benoît Poelvoorde), fils du grand César (Alain Delon). Brutus le lâche, Brutus le traître veut à la fois éliminer son auguste père et gagner les Jeux olympiques afin de ravir le coeur de la belle. Heureusement, Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu) sont là pour déjouer les plans de l’infâme, du sournois, de l’odieux Brutus qui a corrompu les trois juges pour remporter les épreuves.

Mission Europe Le coproducteur et coréalisateur Thomas Langmann a misé sur l’Europe pour remporter la mise. Astérix aux Jeux olympiques sort sur six mille écrans européens – dont 1 050 copies en France. Pour que la potion magique fonctionne à l’étranger, il n’a pas tenté de retrouver la veine humoristique d’Alain Chabat, considérée comme trop exclusivement gauloise, donc difficilement exportable. Et il a engagé des comiques très populaires dans leurs pays : l’Italien Luca Bizzari, l’Espagnol Santiago Segura, le Belge Bouli Lanners, l’Allemand Michael Bully Herbig.

CRITIQUE. César et Brutus ont volé la vedette à Obélix et Astérix ! En unmot, Alain Delon et Benoît Poelvoorde – tous deux irrésistibles dans leur composition, sont au coeur de cette adaptation de « Astérix au Jeux olympiques » qui emprunte seulement quelques scènes aux planches de la bande dessinée d’Uderzo et de Goscinny pour s’inspirer des autres albums de la série. Tout le filma donc été construit autour des personnalités de César-Delon et de Brutus-Poelvoorde. Astérix -Cornillac et Obélix-Depardieu en sont réduits, et c’est dommage, à jouer les utilités. Les deux premières aventures d’Astérix et Obélix produites par Claude Berri étaient de niveau inégal. « Astérix et Obélix contre César » de Claude Zidimanquait d’originalité. « Astérix et Obélix :mission Cléopâtre » avait l’humour dévastateur très Canal + d’Alain Chabat. Ce troisième opus coréalisé par Thomas Langmann et Frédéric Forestier se situe entre ces deux extrêmes : ni vraiment très original ni vraiment délirant. Avec ce blockbuster de 78millions d’euros, les coproducteurs Jérôme Seydoux et Thomas Langmann, l’auguste fils de Berri, n’ont pas fait le choix de l’humour à tout prix. Résultat, un manque de rythme sérieux mais des scènes spectaculaires comme la course de chars, des décors de peplum, la figuration de sportifs de renom– Zidane,Mauresmo, Tony Parker,Michael Schumacher… et le clin d’oeil final à Jamel Debbouze. Les tout-petits aimeront ce livre d’images animé en Technicolor, les autres se réjouiront des monologues mégalo d’Alain Delon qui se prête volontiers à l’autodérision.Mais, par Toutatis, que le temps paraît long!
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CRITIQUE

Il faut rendre à Thomas Langmann ce qui appartient à Thomas Langmann : non pas d'avoir eu l'idée très ancienne d'adapter en live Astérix (Louis de Funès luimême fut naguère envisagé pour le rôle du Gaulois futé !) mais d'aller au bout de ses envies. Langmann a d'abord tanné son père, Claude Berri, pour que celui-ci produise une première adaptation, Astérix et Obélix contre César (1998), de Claude Zidi. Le fils est maintenant directement passé aux commandes, comme producteur et coréalisateur avec Frédéric Forestier. Ce jeune homme fluet devenu l'un des plus grands entrepreneurs du cinéma français - c'est aussi lui qui produit la saga sur Mesrine, avec Vincent Cassel - n'a pas lésiné sur les moyens : 80 millions d'euros de budget et une sortie simultanée dans toute l'Europe (sur 5 000 écrans !) pour une superproduction au casting de choc, si long à énumérer qu'il est presque plus facile de pointer les absents (tiens, il n'y a pas Dujardin...).

Tous ces superlatifs s'arrêtent hélas ici. Astérix aux jeux Olympiques se révèle un spectacle assez médiocre. En tout cas nettement moins désopilant et vif que le deuxième opus, Mission : Cléopâtre, signé Chabat, de très loin le meilleur de la série. Avec l'appui d'Uderzo, Langmann a voulu revenir à une adaptation plus fidèle. Fini donc, le délire et les digressions d'Edouard Baer ou de Jamel Debbouze. Place à une action circonscrite, concentrée dans le décor plutôt moche d'un stade olympique où se déroulent ces fameux Jeux.

Il devrait y avoir du sport, mais le rythme est plan-plan. C'est fâcheux, surtout pour une histoire qui carbure à la potion magique. Parfaitement conforme à sa marionnette des Guignols, incapable donc de carica­turer ce qui l'est déjà, Delon alias César n'est jamais drôle. Clovis Cornillac (Astérix)­ et Gérard Depardieu (Obélix) ont à peine le temps de se distinguer, leurs personnages étant relégués au second plan. Reste l'incontrôlable Poelvoorde qui, en Brutus, parvient de temps à autre à faire rire, mais moins grâce à ses répliques qu'à ses mimiques dignes de Tex Avery - on aime beaucoup sa tête pétrifiée face aux hurlements d'un lutteur faisant deux fois sa taille.

Les effets spéciaux ne compensent pas la pénurie de gags. La satire pèse encore plus lorsque les scénaristes font dans le clin d'oeil, en allant puiser dans un patrimoine bien français (une chanson de Johnny, les titres des classiques de Delon...) ou en convoquant des sportifs encore plus bankable que les acteurs (Zidane, Schumacher, Tony Parker). On se croirait à Noël. Côté promotion, tout le monde insiste d'ailleurs sur le caractère bon enfant et familial de l'entreprise - comme si Mission : Cléopâtre, « d'obédience Canal+ », ne l'était pas. La différence se tient peut-être là : dans cette vision passéiste de la famille, produit d'un populisme écrasant, propre à TF1.

Jacques Morice

Télérama, Samedi 02 février 2008
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Les gaulois débarquent en salle
CLICANOO.COM | Publié le 30 janvier 2008
Pour leur troisième aventure au cinéma, Astérix et ses compagnons vous donnent rendez-vous dés demain dans les salles de l’île.

Dans ce dernier volet, notre héros doit remporter les Jeux Olympiques afin de permettre au jeune Alafolix d’épouser la Princesse Irina. Astérix et Obélix devront affronter le machiavélique Brutus, fils de César, au cours d’une Olympiade. A l’origine, le troisième volet des aventures d’Astérix devait s’intituler Astérix en Hispanie, réalisé par Gérard Jugnot. C’est finalement Thomas Langmann qui met sur pied Astérix aux jeux Olympiques, via sa société "La petite Reine". Côté casting, les premiers rôles reviennent à Clovis Cornillac, Gérard Depardieu et Alain Delon. Pour les rôles secondaires, la production a souhaité engager des acteurs européens, la plupart du temps des comiques très populaires dans leurs pays. On trouve donc Michael Herbig, l’équivalent de Mike Myers en Allemagne ; l’Espagnol Santiago Segura, mais aussi Dany Boon, Franck Dubosc, le Québécois Stéphane Rousseau, Jamel Debbouze, Elie Semoun. Avec un budget avoisinant les 78 millions d’euros, Astérix aux Jeux Olympiques est le second plus gros projet de l’histoire du cinéma français, derrière les 90 millions de dollars du Le Cinquième élément de Luc Besson. A titre de comparaison, Astérix et Obélix contre César et Astérix et Obélix : mission Cléopâtre étaient respectivement dotés d’un budget de 41 et 49 millions d’euros. Vendu dans une soixantaine de pays, Astérix aux jeux Olympiques a en outre bénéficié d’un budget marketing record de 20 millions d’euros.
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Langmann : « La seule réponse viendra du public »La rédaction, avec Véronique Verdin - RMC.fr, le 31/01/2008
"Astérix et Obélix aux jeux Olympiques" est sorti. Fier et confiant, le réalisateur-producteur Thomas Langmann défend son film. Les premiers spectateurs déchantent.
Avec un budget de 78 millions d'euros, le troisième volet des aventures cinématographiques des deux célèbres gaulois Astérix et Obélix, sort sur 6 000 écrans en Europe, dont 950 en France. Du jamais vu pour un film français.
Le casting est à la hauteur du budget : Alain Delon, Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Benoît Poelvoorde, Franck Dubosc, José Garcia, Elie Semoun…
De nombreuses stars du sport se sont jointes aux comédiens : le pilote de F1 Michael Schumacher est "Schumix", la joueuse de tennis Amélie Mauresmo, "Amélix", le basketteur Tony Parker, "Tonus Parker", et le footballeur Zinédine Zidane, "Numérodix". Encore sous le charme de ce dernier, le producteur Thomas Langmann, précise qu’« ils sont tous venus pour une association caritative ». (voir extrait sonore ci-contre)

Véronique Verdin de RMC était à l'avant-première à Paris. Beaucoup moins séduite que par le deuxième opus, le Cléopâtre d’Alain Chabat, elle applaudit tout de même la performance de Benoît Poelvoorde, qui tient véritablement le film. Et elle tire son chapeau à l’autodérision d’Alain Delon, alias "Dji Ci" (Jules César) et son « Avé moi », irrésistible.

Même si Thomas Langmann rejette l’idée qu’il faut rentabiliser le film, le réalisateur-producteur admet qu’il espère faire 10 millions d’entrées en France (voir extrait sonore ci-contre). C’est le chiffre que Claude Zidi avait fait avec le premier volet, tandis qu’Alain Chabat et sa Cléopâtre, en avait fait 15.
Mais pas de quoi être inquiet puisque le film, déjà vendu dans 60 pays, a même été conçu pour plaire au niveau mondial : un casting international, un scénario et des gags moins franco-français...
Mais à vouloir plaire à tout le monde, on ne séduit plus…

Lorsqu’on demande à Thomas Langmann ce qu’il souhaite dire aux critiques déçues, il regrette d’abord « le phénomène français qui consiste à penser et écrire avant même d’avoir vu le film ». Et de conclure, avec assurance : « La seule réponse viendra du public ».
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AGORAVOX


Astérix aux Jeux Olympiques, la potion magique
La Gaule ne lui suffit plus. Astérix, et son compère Obélix, veut conquérir l’Europe. Succès obligatoire (voir Agoravox) pour le producteur-auteur-coréalisateur Thomas Langmann. Ce dernier est impatient. Le film, qu’il a tourné avec Frédéric Forestier, Astérix aux jeux Olympiques, sort demain. Son budget est pharaonique : 78 millions. Il va falloir en faire des entrées pour amortir.

La potion magique a été bien préparée et le producteur, qui mise sur un succès à la Harry Potter, escompte battre largement le succès de Besson et de ses Minimoys. Dès avant sa sortie, Astérix et les jeux Olympiques gagne de l’argent : apport conséquent des télés (TF1 et Canal+), produits dérivés et merchandising (Nestlé, Nintendo, BN, RTL, etc.). « Langmann a travaillé cet aspect comme le font les grands studios américains, générant des licences au kilomètre », précise Le JDD.


Voyons voir ce que promet la fameuse potion que les protagonistes ont avalée avant d’affronter les salles obscures : une sortie simultanée dans 30 pays d’Europe, soit 5 000 écrans, pour un objectif de 20 millions d’entrées. Costaud. Bref, on est loin du premier opus de la série, Astérix et Obélix contre César tournée en 1999 par Claude Zidi.


Du côté des acteurs, le tandem Langmann-Forestier n’a laissé aucune place au hasard : toutes les générations d’acteurs pour toutes les générations de public, tous les styles, de Delon à Poelvoorde, de Cornillac à Depardieu, sans oublier les people en tout genre (Adriana Karembeu, Vanessa Hessler) et les sportifs, pléthoriques (Zidane, Parker, Mauresmo, etc.). Voir la fiche du film ici).




Succès obligatoire, donc, pour ce blockbuster à la française qui peut à lui tout seul, en cette année 2008, donner des ailes au cinéma français.
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. - Page 2 EmptySam 2 Fév 2008 - 2:53

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Le film de la semaine : "Astérix aux Jeux Olympiques" de Langmann et Forestier
Mercredi 30 janvier, les écrans français accueillent la suite des aventures d'Astérix le Gaulois, Astérix aux Jeux Olympiques.



Avec un budget de près de 78 millions d'euros et un casting qui comprend les plus grosses têtes d'affiches françaises telles que Alain Delon, Benoît Poelvoorde ou encore Gérard Depardieu, ce troisième volet des aventures d'Asterix le Gaulois promet un film haut en couleur et riche en effets numériques.

Connu jusqu'à présent sous les traits de Christian Clavier, Astérix aux Jeux Olympiques accueille l'acteur montant Clovis Cornillac pour le succéder. Clavier n'ayant pas souhaité se réengager dans le rôle de l'irréductible gaulois, Cornillac devra donc faire face à Gérard Depardieu qui conserve le rôle d'Obélix, Alain Delon qui se prend au jeu de César, Benoît Poelvoorde qui trahira son "père" sous les traits de Brutus ou encore Franck Dubosc qui se remettra à la guimbarde en reprenant le rôle d'Assurancetourix.

Le film s'inscrira comme un hommage à Jean-Pierre Cassel décédé en avril 2007, qui offrit son dernier jeu à l'interprétation du druide Panoramix.

Ce troisième volet de la saga Astérix sur grand écran accueille cette fois une pléiade d'acteurs des plus originale, à savoir des sportifs. Les Jeux Olympiques seront menés de front par la nageuse Amélie Mauresmo, le footballeur Zinédine Zidane, le basketteur Tony Parker ou encore le pilote Michael Schumacher.
Les humoristes ne seront pas en reste avec la participation notamment d'Elie Semoun, Stéphane Rousseau, Jamel Debbouze ou encore Dany Boon.

Astérix aux Jeux Olympiques se veut délibérément tourné vers l'international et le grand public en ayant élargit son casting à une quarantaine de pays.

Avec un budget colossal, la production a pu s'accorder une grande liberté. Ainsi, 95% du tournage s'est effectué à Alicante (Espagne) dans des studios neufs, avec des décors gigantesques. La reproduction du stade olympique s'inscrit dans les plus grands décors jamais réalisés pour le cinéma français. La piste du stade comptabilise à elle seule 265 m de long.
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Delon mérite son César

DDM Extraits : Venu à Lyon, présenter à la presse le film avec une partie l'équipe - Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Elie Semoun, Francis Lalanne et les réalisateurs Thomas Lagmann et Fréderic Forestier-, la star, toujours un peu tendue et sur la défensive au départ de toute interview, s'est ensuite livrée avec sincérité au traditionnel jeu des questions réponses.

lui qui avait, on s'en souvient crié-hurlé comme une bête attaquée-qu'il arrêtait tout, parce que « le cinéma français ne valait plus rien », s'est jeté dans l'aventure, sans hésitation ni murmure.

Depuis 1999, date du premier volet signé Claude Zidi, Astérix, c'est la potion magique du cinéma français.

Écrit à partir de l'album de Goscinny et Uderzo, réalisé par Frédéric Forestier et Thomas Langmann (fils de Claude Berri) qui, signalons le, avait eu le premier l'idée d'adapter le petit Gaulois au cinéma, le film vise, cette fois l'international.

Le résultat : un film agréable, un peu décousu, avec de vrais bons moments (parodies des chansons, grand duo César/ Brutus, jeu de mots, juges corruptibles,) un Obélix tendre et poétique et un Astérix moins grimaçant mais plus proche de celui de l'album.


«César ne vieillit pas, il mûrit. Ses cheveux ne blanchissent pas, ils s'illuminent. César est immortel, pour toujours. César est un guépard, il ne doit rien ni à Rocco ni à ses frères… » Morceaux choisis de la tirade d'ouverture qu'Alain Delon - César - adresse dès les premières minutes de cet « Asterix aux Jeux Olympiques » -qui le consacre définitivement empereur et se termine d'ailleurs par un mégalo « Ave moi » toujours dit, d'une voix grave, toujours par César.

« Quand il parle, Même le guépard ferme sa gueule. »
Venu à Lyon, présenter à la presse le film avec une partie l'équipe - Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Elie Semoun, Francis Lalanne et les réalisateurs Thomas Lagmann et Fréderic Forestier-, la star, toujours un peu tendue et sur la défensive au départ de toute interview, s'est ensuite livrée avec sincérité au traditionnel jeu des questions réponses. S ans doute parce que le scorpion qu'il est - né en novembre 1935-toujours un peu autodestructeur, a également besoin de se sentir aimé pour se libérer, pour exister. Et de l'amour et du respect, Delon a en reçu de toute l'équipe, à commencer par son copain Depardieu qui, assis a sa droite, ne tarissait pas d'éloges sur lui et son autorité naturelle. « Delon quand il parle, même le guépard ferme sa gueule », balance t-il, en évoquant les scènes du film dans lequel César, toujours accompagné de son félin fétiche s'accroche avec son fils adoptif Brutus (Poelvoorde) qui on le sait, rêve de l'éliminer. Et Clovis Cornillac de surenchérir : « Delon en César, c'est parfait. D'abord parce qu'il a naturellement le charisme et la stature du rôle. Ensuite parce que cela lui permet justement d'en assumer l'humour, l'autodérision, le deuxième degré. »

« Pour jouer César, je ne me suis pas préparé, raconte l'acteur. Je fais ce métier depuis cinquante ans et les rôles, quand je les accepte, c'est avec la sensation de me glisser dans un costume qui me va bien, dans lequel je me sens bien. C'est de l'instinct, du feeling et c'est plus simple que l'on ne croit… »

Et lui qui avait, on s'en souvient crié-hurlé comme une bête attaquée-qu'il arrêtait tout, parce que « le cinéma français ne valait plus rien », s'est jeté dans l'aventure, sans hésitation ni murmure. « J'ai lu la première scène, celle où je me présente. C'était trop bon. II m'était impossible de dire non. »

Et ce même s'il s'était jusque là peu ou pas essayé à la comé die « Ne me demandez pas pourquoi….» Il croise les bras, se recule sur son siège. Regard d'acier et mâchoire serrée : « Là aussi, c'est comme ça. Disons que nous étions deux. Belmondo et moi. Lui quand il passait la tête à la fenêtre, ça faisait rire tout le monde. Moi, je faisais la même chose, c'était grave… »

En César en tout cas, il est là plus qu'à sa place. Drôle surtout Et quand on le voit là, maîtriser avec grandeur ce rôle léger, faire rire en nous regardant droit dans les yeux, envahir l'écran, effacer tout autour de lui, on se dit que l'on comprend pourquoi. Pourquoi Visconti, Loosey, Deray, Melville et les autres : l e charisme, cette façon exceptionnelle de prendre la lumière, de capter l'attention. Delon est impérial. Et Astérix est sa dernière conquête. Avé, lui.




Un casting olympique

Brutus, fils de son empereur de père veut devenir César à la place de César. Tous les moyens sont bons, il cherche donc, en permanence, à le faire disparaître. Alafolix, jeune tendron de l'irréductible village Gaulois est amoureux de la belle princesse Grecque Irina, joli brin de fille également convoitée par Brutus. Qu'à cela ne tienne : Irina, dont le cœur penche pour le jeune Gaulois, épousera le vainqueur des Jeux Olympiques qui justement vont se tenir dans quelques jours. Brutus et Alafolix feront partie des délégations concurrentes…

Depuis 1999, date du premier volet signé Claude Zidi, Astérix, c'est la potion magique du cinéma français. On rappellera, pour mémoire, les 14, 5 millions d'entrées de l'opus de Chabat. Ici, la barre est mise encore plus haute. Ne serait-ce que par le budget - 78 millions qui (contre « seulement » 49 millions pour le Chabat) avec des espoirs d'entrées un peu revus à la baisse : 10 millions d'entrées France et comme ses prédécesseurs 24 millions d'entrées/ monde. « Avec le piratage et la baisse générale de la fréquentation cinéma, difficile de tabler sur plus » expliquait, en effet Thomas Langmann.

Écrit à partir de l'album de Goscinny et Uderzo, réalisé par Frédéric Forestier et Thomas Langmann (fils de Claude Berri) qui, signalons le, avait eu le premier l'idée d'adapter le petit Gaulois au cinéma, le film vise, cette fois l'international. Avec une sortie cette semaine sur 5 000 copies sur toute l'Europe (dont 950 en France et 600 en Allemagne) et un esprit volontairement éloigné de l'humour Canal Parisien, difficilement exportable, qui avait fait le succès du numéro. Tourné en Espagne, avec une distribution européenne et québécoise même, puisque nos cousins d'Amérique sont friands des irréductibles Armoricains.

Ainsi, on ratisse large : outre les méga stars françaises Depardieu, Delon et Cornillac (qui remplace positivement Clavier), Garcia, Semoun, Dubosc, Lalanne et Jean-Pierre Cassel (dont c'est l'un des derniers rôles), on retrouvera l'italienne, Vanessa Hessler (la jolie Alice de la pub), le québécois Stéphane Rousseau, le belge Poelvoorde (figure centrale du film) la slovaque Adriana Karembeu, et des célébrités italiennes, allemandes espagnoles auxquels s'ajoutent, lors d'un banquet final à l'esprit décalé en guests stars et en participation gracieuse (cachets reversés à des associations), les sportifs Zidane Mauresmo, Parkerqui donnent la réplique à Jamel Debbouze. Avec également Michael Schumacher et son ex directeur sportif, Jean Todt, qui jouent réellement une scène : celle d'une mémorable course….de chars.

Le résultat : un film agréable, un peu décousu, avec de vrais bons moments (parodies des chansons, grand duo César/ Brutus, jeu de mots, juges corruptibles,) un Obélix tendre et poétique et un Astérix moins grimaçant mais plus proche de celui de l'album. Ni indigne, ni génial, mais sympathique. Un entre-deux sur l'échelle des Astérix. Une médaille d'argent donc, dont on ne sait pas vraiment si elle rapportera l'or attendu.


Publié le 27 janvier 2008 à 07h58 | Auteur : Nicole Clodi
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Sortie d' 'Astérix aux jeux Olympiques', mieux exportable ... mais moins drôle
CINéMA mer 30 jan

Nettement moins drôle que "Mission Cléopâtre" signé par Alain Chabat, "Astérix aux jeux Olympiques", coréalisé par Thomas Langmann et Frédéric Forestier, déferle mercredi dans 1.074 salles en France, un record.

A sa sortie en 2002, "Astérix et Obélix : mission Cléopâtre" avait conquis 14,5 millions de spectateurs en France par son humour absurde, basé sur une avalanche d'anachronismes et sur le délire verbal de l'acteur et humoriste Jamel Debbouze, irrésistible en "Numérobis", l'architecte de Cléopâtre.

Ce troisième opus tiré d'un album de BD éponyme signé par Goscinny et Uderzo se veut plus fidèle à l'oeuvre originale, comme l'était déjà "Astérix et Obélix contre César" réalisé par Claude Zidi en 1999 - pas aussi drôle mais mieux exportable, car moins basé sur des références françaises.

Ici, Astérix - pour la première fois incarné par Clovis Cornillac, qui succède à Christian Clavier - et Obélix alias Gérard Depardieu, tentent de déjouer les ruses de Brutus (Benoît Poelvoorde), le fils de l'empereur romain César (Alain Delon).

Celui-ci veut épouser la Princesse Irina, promise au vainqueur des JO et convoitée par Alafolix, un jeune Gaulois romantique (Stéphane Rousseau).

Très attendu par le grand public - en partie grâce à une vaste campagne publicitaire de quatre mois - il ne l'est pas moins par les exploitants de salles, pour relancer une fréquentation plutôt morose ces derniers mois.

Mais si les moyens financiers déployés (78 millions d'euros) sautent aux yeux dès les premiers plans - vaste travelling avant filmé à l'hélicoptère, image truffée d'effets numériques.. - le film manque vite de fantaisie.

Au sein d'une distribution pléthorique en stars, certains acteurs semblent perdus - en particulier José Garcia alias "Couverdepus", affublé d'une fausse mâchoire et d'énormes lunettes carrées qui anesthésient sa puissance comique.


Peu dotés en répliques drôles, les deux héros Gérard Depardieu et Clovis Cornillac font pâle figure, éclipsés par un Benoît Poelvoorde qui se livre à un véritable "one man show" au-delà du cabotinage.

De son côté, en empereur romain Delon se livre à un sidérant numéro d'auto-parodie où il devient sa propre marionnette - "César est un +Guépard+, un +Samouraï+, il ne doit rien à personne, ni à +Rocco ni à ses frères+, ni au Clan des Siciliens+", lance-t-il, dans un clin d'oeil à tous ses succès passés.


La réalisation de cet "Astérix aux jeux Olympiques" pêche souvent, faisant primer le rythme échevelé de l'action, et les décors paraissent curieusement dépourvus de clins d'oeil humoristiques.

A la fin, Jamel Debbouze - suivi d'un cortège de sportifs Zinedine Zidane, Tony Parker.. - apparaît pour quelques séquences: avec lui le film glisse enfin vers le délire tant attendu tout au long d'"Astérix aux jeux Olympiques".
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ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. - Page 2 Rtbflogoqk7
• L'interview audio de Benoît Poelvoorde par H. Dayez.
!!!!!!!!!!ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. - Page 2 155215od7!!!!!!!!!!

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Astérix aux jeux olympiques*

Ben arrête son char
Mis en ligne le 30/01/2008

Ave -C'est arrivé pour Poelvoorde, tout en haut de l'affiche d'une superproduction de sortie dans toute l'Europe
Fernand Denis - Envoyé spécial à Paris

Comment ça se prononce ?" Une jolie journaliste polonaise, trop habituée sans doute de se faire écorcher le patronyme dès qu'elle sort de son pays, pointe son doigt vers le nom de celui que nous sommes six journalistes à attendre : Poelvoorde ! Pour la première syllabe, il y a un truc, il faut penser à "swimming pool". Swimming Poelvoorde! Pas contre, c'est vrai, on n'a pas encore trouvé pour la deuxième syllabe. Tiens, et le Français, comment prononce-t-il ? Réponse, un "Poolveeerd" retentissant. Le Portugais n'est pas mal non plus avec "Piiilvoorde", assez surprenant. C'est arrivé, il y a 15 ans Cela se passe un dimanche de janvier, avenue Georges V à Paris; c'est le jour de la junket Astérix. Des quatre coins de l'Europe, ont convergé vers l'hôtel Fouquet, des journalistes venus interviewer les acteurs de la superproduction, la deuxième la plus chère de l'histoire du cinéma français. Soit 100 millions d'euros, 80 pour la fabrication et 20 pour la sortie. Il faut dire qu'il sort à l'américaine, simultanément sur tout le continent, sur 5 000 copies, dont 107 en Belgique (et au Luxembourg) et 950 en France. Même en Pologne, le film est très attendu, assure la collègue. "Le précédent a très bien marché. Et aujourd'hui la série télé "Rome" connaît un énorme succès. Les Polonais sont très friands de péplums. Chaque année à Noël, il y a toujours une chaîne qui programme "Ben Hur". En attendant que notre Ben (Nam)ur vienne s'installer à notre table, on sonde sa notoriété au-delà des frontières de la francophonie. Limitée, semble-t-il. Sur le "podium", il n'est que médaille de bronze, derrière Delon et Depardieu, mais c'est tout de même la troisième place, et loin devant Astérix. Clovis Cornillac, un inconnu. Poelvoorde, les collègues non francophones se souviennent de l'avoir vu dans le jury à Cannes, dans le film de Nicole Garcia, parfois dans un film à la télé, mais "C'est arrivé près de chez vous" reste la référence. Ce sera d'ailleurs l'objet de l'unique question du Norvégien à laquelle Benoît répondra un peu plus tard : "C'est le film qui m'a mis au monde. Il compte d'autant plus pour moi que le réalisateur s'est suicidé l'an dernier, pendant qu'on tournait "Astérix". C'est ma naissance dans le cinéma et c'est déjà une mort. Je suis incapable de le revoir." Mais bon, Ben n'est toujours pas arrivé. Ah ! On entend brailler dans le confort moelleux du palace quatre étoiles luxe. Ca ne peut être que lui. Le voilà, entrée tonitruante et impériale, salut à l'interprète d'Alafolix, le comédien québécois Stéphane Rousseau que Ben s'obstine à appeler... Jean-Jacques. Locomotive promo Avec les caméras de télé, les personnages en carton, les comédiens, les réalisateurs, on se croirait sur un plateau et Ben joue son rôle. Celui de locomotive promotionnelle. Ainsi, à Paris, la carte UGC fait sa pub en annonçant les titres des prochains blockbusters accompagnés d'une seule vedette. Et c'est "Astérix aux Jeux olympiques" avec Benoît Poelvoorde. Etre comme cela tout en haut de l'affiche cela donne le vertige ? "Ça veut dire que si le film se prend une tôle, ce sera de la faute à Poelvoorde", réplique l'acteur qui ne semble pas du tout inquiet : "Je n'ai pas encore vu le film, ni les deux autres "Astérix" d'ailleurs. Et puis, ce n'est pas "Brutus aux Jeux olympiques" ce n'est pas moi le héros." C'est quand même un film écrit sur ses mesures, prises par le réalisateur François Forestier tout au long du tournage du "Boulet". "François Forestier et Thomas Langmann ont pensé à moi quand ils ont écrit le scénario. J'ai accepté le projet comme cela, juste un an avant le tournage. Ils m'ont aussi demandé de faire de la gym avant le film pour que je sois un peu musclé. J'ai dit que c'était absurde puisque Brutus ne veut pas faire de sport. C'était mieux que je reste comme je suis, pas de muscle et un beau petit bedon." Accepté comme cela ? Les réalisateurs n'ont-ils donc pas sollicité sa légendaire capacité d'improvisation ? "On ne peut pas improviser sur des scènes avec des chevaux ou avec beaucoup de figurants. Dès qu'on est à deux ou que je suis tout seul, je fais ce que je veux, mais ils coupaient systématiquement tout ce qui était grossier. Et comme je l'étais pas mal, j'ai été beaucoup coupé. On ne va pas manquer de scènes coupées pour le DVD. Par exemple, ils ont gardé "Besoin d'aimer, envie de toi". C'était une impro." On le sait, la première passion de Benoît Poelvoorde, c'est le dessin, alors Astérix ? "J'adorais et j'adore toujours le dessin d'Uderzo. Ma formation, c'est dessinateur. Et ce qui me frappait chez Astérix, ce n'était pas les histoires ou les dialogues de Goscinny, mais les expressions des personnages d'Uderzo. Il est très fort, Uderzo. Je pouvais y aller, faire des caisses. Avec José Garcia, on montait haut. Mais après, j'allais toujours vérifier au combo pour voir s'il n'était pas temps de redescendre." Ave lui et moi Quand on dit Brutus, César n'en a plus pour très longtemps. Toutefois, Benoît Poelvoorde n'a pas l'occasion de faire la peau à Alain Delon. Il n'a pourtant pas ménagé ses déclarations assassines à l'égard du "Samouraï". Mais aujourd'hui, le ton se veut plus diplomate. "Ce n'est pas un homme facile. Il est très distant, très seul, il n'y a pas vraiment de rencontre. Il tournait et puis il s'en allait. Mais dans le fond, cela m'arrangeait car j'étais censé ne pas aimer mon père, il était censé me faire peur, tout cela m'aidait à jouer. Vous savez qu'il a exigé d'avoir la dernière image du film, que le film se termine sur son visage." En tout cas, on ne reverra pas Ben dans un autre Astérix. Avec cette superproduction, une limite est atteinte. Chez l'artiste, le besoin de passer à autre chose devient de plus en plus impérieux, les envies de plus en plus claires et précises aussi. "J'ai encore accepté deux films, mais avant, je voudrais faire un spectacle de théâtre. Je voudrais revenir à des choses plus petites, plus simples, plus proches de l'homme. Comme "Cowboy". J'ai envie d'écrire aussi. Je ferai toujours des comédies mais j'ai envie de devenir réalisateur. Je ferai des films sur la difficulté d'être un homme, des films plus profonds mais en riant. Et ce que je ferai comme acteur, je m'en fous un peu. J'ai bien aimé "Bubble", ce film que de Steven Soderbergh a tourné avec des non professionnels. Cela ne l'empêche pas de faire "Ocean's 12 - 13 - 14". Et si pour tourner des films plus humains, je dois jouer dans des comédies légères, je le ferai. Comme Soderbergh, comme Cassavetes, comme Eastwood, ce sera un film pour eux, un film pour moi. C'est le prix de la liberté." En attendant, la notoriété de Brutus Poelvoorde devrait largement s'étendre au-delà des Pyrénées et des Alpes...
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Gérard Depardieu présente Astérix aux jeux Olympiques, film événement de ce début 2008 - 18 janvier 2008, 19:30 Le Journal [05:44 min.]
Astérix aux jeux Olympiques réunit des stars de tout horizon - 18 janvier 2008, 19:30 Le Journal [02:17 min.]
Ils sont fous, ces chiffres!
300 acteurs et figurants.

78 millions d'euros de budget pour le film.

20 millions d'euros uniquement pour le marketing.

10 millions d'euros pour les cachets des comédiens.

3e opus d'Astérix qui est adapté au cinéma.

5 mois de tournage à Alicante (Espagne).

1000 costumes différents.

300 perruques et des centaines de postiches, nattes, moustaches et barbes.

60 chevaux ont été entraînés pour la scène de la course de chars.

1000 trucages numériques en post-production et 200 personnes à plein temps pour les extensions numériques de décors.

150 personnes mobilisées à plein temps pour construire les décors du stade.

265 mètres de longueur pour la piste du stade.

300 millions d'exemplaires des aventures d'Astérix et son complice vendus dans le monde en bande dessinée.

9 millions d'entrées en France pour le 1er opus, "Astérix et Obélix contre César", réalisé par Claude Zidi en 1999.

15 millions de spectateurs pour le 2e opus, "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre", réalisé par Alain Chabat en 2002.

Une grande machine qui s'exporte
Avec un budget avoisinant les 78 millions d'euros, "Astérix aux Jeux olympiques" est le second plus gros projet de l'histoire du cinéma français.

Il se place derrière les 90 millions d'euros qu'a coûté "Le Cinquième élément" de Luc Besson.

"Astérix et Obélix contre César" était doté d'un budget de 41 millions d'euros et "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre" de 49 millions d'euros.

C'est pour faciliter l'exportation du film en Europe et dans le monde que la production a fait appel à des acteurs étrangers. Citons les comiques Michael Herbig (Allemagne), Santiago Segura (Espagne) et Stéphane Rousseau (Québec).

Le tournage s'est principalement déroulé dans les nouveaux studios d'Alicante, en Espagne. Ces studios bénéficient de vastes terrains vierges sur lesquels a été installé le décor du stade olympique, le plus vaste jamais construit pour un film français


Astérix aux Jeux olympiques, par Toutatis!
Dès mercredi sur les écrans romands, les délégations sportives du monde romain se retrouvent à Olympie pour des joutes qui devront départager les athlètes. Astérix et ses amis gaulois sont du voyage, par Belenos...
Le film événement de l'année sort dans 5000 salles d'une quarantaine de pays ce mercredi. Un budget colossal, un casting faramineux et un spectacle époustouflant devraient en faire un succès au box-office!

Pour cette troisième aventure d'Astérix portée sur grand écran, le petit héros à la grande moustache et son gros (euh non, un peu enrobé) ami ont un nouveau défi de taille à relever.

Après avoir combattu César ("Astérix et Obélix contre César", 1999) et amadoué la caractérielle Cléopâtre ("Astérix et Obélix: mission Cléopâtre", 2002), les Gaulois les plus célèbres et les plus irréductibles de l'histoire devront non seulement se rendre aux Jeux Olympiques mais aussi les remporter.

Ils aideront aussi le jeune Gaulois Alafolix à épouser sa bien-aimée, la princesse Irina. Et lutteront par la même occasion contre le terrible Brutus, qui veut lui aussi remporter les Jeux pour se débarrasser de son père, Jules César.

La recette de la potion magique
Une palette de stars venues de mondes divers a été réquisitionnées pour former les délégations sportives de ces Jeux. Côté gaulois et après le désistement de Christian Clavier, c'est Clovis Cornillac qui endosse le rôle du petit héros futé. Gérard Depardieu reprend quant à lui son costume rayé bleu et blanc qui met sa silhouette tant en valeur.

Côté romain, on n'a pas lésiné non plus sur les qualifications des sportifs en course. Jules César est interprété par Alain Delon "himself", alors que son Brutus de fils est incarné par le trublion Benoît Poelvoorde.

Une pincée de sportifs
Mais des Jeux sans athlètes seraient comme un Gaulois sans sanglier! C'est pourquoi la production a recruté une escouade de vedettes du sport plus vraies que nature. Dans le désordre, l'explosif Zinédine Zidane prendra les traits de "Numérodix", l'athlétique Amélie Mauresmo ceux d'"Amélix", le bondissant Tony Parker ceux de "Tonus Parker" ou encore le beau David Beckham.

Le spectateur retrouvera aussi le véloce Michael Schumacher dans le rôle de "Schumix". Le pilote allemand aura pour tâche de pulvériser le record du tour de stade au "volant" d'un char rouge étincelant. Une besogne qu'il a bien connue.

Et une cuillère de comiques
Et pour que la potion magique tiennent toutes ses promesses, rajoutez une pointe de comiques (Stéphane Rousseau, Franck Dubosc, Alexandre Astier, Jamel Debbouze, Elie Semoun et bien d'autres), un brin de top model (l'Italienne Vanessa Hessler) et saupoudrez de quelques stars improbables (Sim, Francis Lalanne).

Enfin, ce sont Thomas Langmann et Frédéric Forestier qui ont été chargés de mélanger les ingrédients. Le premier a été scénariste pour "Le boulet" et producteur associé dans les deux premiers opus d'Astérix. Le second a notamment réalisé "Le Boulet" (2002) et "Les Parrains" (2005).

Alors rendez-vous dans les salles dès mercredi pour voir si la potion magique est si détonante que cela...



Le budget gigantesque du film le "condamne" à un grand succès commercial. C'est pourquoi une grande campagne de publicité a été lancée et les acteurs réquisitionnés pour participer à la promotion.



Des critiques difficiles à dénicher et souvent acerbes [SwissTXT]

D'autant que les producteurs ont du souci à se faire. Lors des premières projections du film organisées pour la presse magazine française début décembre, les critiques ont été très mitigées.

La production a même décidé d'annuler les autres projections pour les médias jusqu'à dernièrement, ce qui en a fait bondir plusieurs.

Il est donc ardu de dénicher des critiques sur le film, que ce soit dans la presse ou sur internet.

Et lorsqu'on en trouve, elles ne sont souvent pas tendres. Certains spectateurs regrettent par exemple que le scénario du film s'éloigne tant de celui de la bande dessinée.

Plus durs, d'autres jugent même que scénario et dialogues sont quasi inexistants. La palette de stars et les effets spéciaux en cascade ne parviendraient même pas à sauver le tout.

Pour ces critiques, seule la verve de Benoît Poelevoorde sauve quelques séquences, alors qu'Alain Delon tire véritablement son épingle du jeu. Notamment lors d'un monologue truffé de clins d'oeil à sa carrière et à son image qui témoigne d'un sens aigu de l'autodérision.

Enfin globalement, on s'accorde à le trouver moins drôle que l'opus d'Alain Chabat mais mieux que celui de Claude Zidi.
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Par Toutatis, ils arrivent…FABIENNE BRADFER

mercredi 23 janvier 2008, 06:50

PROMOTION au rouleau compresseur pour le film le plus cher de l'histoire du cinéma français.


Par Toutatis ! Impossible d'ignorer que le film le plus cher de l'histoire du cinéma français, soit un budget de 78 millions d'euros, débarque le 30 janvier sur 5.000 écrans européens. Impossible, dès lors, d'attendre mercredi prochain pour en parler, puisque la machine promotionnelle – qui agit tel un rouleau compresseur, mettant plus en scène un produit mégalo qu'une œuvre artistique – a déjà imposé Astérix 3 à la télé et à la une de certains magazines.

Après avoir rencontré Astérix, Brutus, Alafolix et Samagas, alias Clovis Cornillac, Benoît Poelvoorde, Stéphane Rousseau et Bouli Lanners, le sentiment est que cette mégaproduction, tournée à Alicante, ne fut pas qu'une partie de plaisir. Bien loin de là ! Parce que César/Delon se prenait pour Delon/César. Que la multiplication des ego provoqua parfois des étincelles. Que la pression était d'enfer, et que les contraintes techniques accaparèrent toutes les énergies.

Frédéric Forestier et les ego
Le réalisateur, Frédéric Forestier, présent pour l'avant-première à Namur il y a quelques jours, nie pourtant que la technique fut plus facile à gérer que les ego. « Parce que les ego s'annulent ! S'il reste un stress, c'est toujours le même : celui de bien faire. Il faut harmoniser non pas des ego, mais des façons de travailler. Chacun doit faire un pas vers l'autre pour que la scène soit réussie. Avec Delon, on s'est peu parlé avant le tournage, mais on s'est dit l'essentiel. » Il précise : « Delon est très dans le texte. Prendre des libertés à ce niveau quand il jouait avec Benoît, on l'a fait, mais il valait mieux en parler avant. Or, Poelvoorde, lui, est spontané. Il part au quart de tour. J'ai donc joué sur la confiance qu'ils avaient en moi. J'ai compris la frustration de certains acteurs. Il y a un plan sur deux avec des effets spéciaux, donc, on doit être partout à la fois. Un tel film, c'est physique. On se lève très tôt. Il y a toujours des choses à préparer, tant de détails auxquels il faut penser. »

Astérix et le mime Marceau
Clovis Cornillac, qui accorda 40 minutes chrono à la presse internationale à Paris – car, hasard du calendrier, il joue au théâtre (L'hôtel du libre-échange, de Feydeau) – confie : « Les effets spéciaux, c'est plus drôle à voir qu'à jouer. En fait, beaucoup de choses qu'on fait s'apparentent à du mime. C'est un peu comme un hommage au mime Marceau. » Comédien au large registre, allant de Pinter à Racine, de Tchekhov à Peter Brook, il ajoute : « L'aspect négatif d'un tel projet tient dans la restriction du scénario pour plaire à tous. Il y a une consensualité obligatoire. »

Rousseau et les Belges
Le Québécois Stéphane Rousseau, qui incarne le jeune premier romantique qui va ravir le cœur de la fiancée de Brutus, nous dira : « Il y a de grands moments de solitude sur un tel plateau. On se sent souvent seul. Plus encore quand on vient de l'étranger. On se demande si on sait que tu existes, parfois. J'ai passé des heures en face de Depardieu et on se sent bête, on se demande que dire pour l'intéresser. Mais une journée de tournage avec Depardieu ou sans, ce n'est pas la même chose. Car il prend toute la place. Il est très ludique. Delon, c'est autre chose. Avec moi, il a été très gentleman et est venu voir mon spectacle à Genève. Mais c'est avec Bouli Lanners et Benoît Poelvoorde que je me sentais bien, que je pouvais vraiment être moi-même. Car il y avait beaucoup d'ego très forts, une tension due à l'argent investi. Le bêtisier ne sera pas long ! On ne pouvait pas se permettre d'improviser, de déconner. Trop cher. » Dans l'aventure, notre comique a trouvé l'inspiration pour un sketch. « Un sketch pathétique », précise-t-il.





Astérix aux Jeux olympiques

Tout a commencé par un rêve d'enfant. Celui de Thomas Langmann, fils du producteur Claude Berri, frustré d'avoir été tenu à l'écart de la production du film de Claude Zidi par son père, en 1996. Mais quand Langmann fils a une idée en tête, c'est souvent une idée fixe. D'où, quelques années plus tard – une bonne dose de culot, d'inconscience et d'audace en sus –, il a pris les choses en main, a su convaincre, réunir des fonds colossaux, faire construire des décors gigantesques à Alicante, écrire un scénario et embarquer un casting tape à l'œil dans l'aventure numéro 3 d'Astérix.

Coréalisant son « joujou » avec Frédéric Forestier (Le Boulet), qui est un bon faiseur, Langmann a surtout voulu coller à l'esprit BD des albums de Goscinny et Uderzo, et faire un film populaire à grand spectacle, façon péplum, inscrit dans son époque en injectant des clins d'œil à une culture de gamins ayant grandi avec La guerre des étoiles, les chansons de Johnny Hallyday, le Samouraï et Cyrano, notamment.

Langmann a gardé Depardieu, génial Obélix pour l'éternité. Par contre, il a déclassé l'hystérique Clavier et choisi Clovis Cornillac pour un Astérix plus judicieux. Du coup, grosse frustration de voir ce tandem qui fonctionne bien tenir l'arrière-plan, voire devenir transparent. Par contre, fierté nationale devant Benoît Poelvoorde, grande vedette du film, impérialement ridicule en Brutus, fils de César. Il trouve là le sommet du faux-cul et l'assume superbement, jusqu'à la caricature. Du grand art qui n'a d'égal que celui d'Alain Delon dans un grand numéro de « moi-je-César ». Ce qui donne l'illusion parfaite d'un haut sens de la dérision en regard de sa légende, de son image, grâce à des dialogues sur mesure. Savoureux.

Au-delà de ça, on doit avouer que les décors tapent à l'œil, certains effets spéciaux sont impressionnants, même si la scène de la course de chars déçoit un peu (surtout si on se souvient de Ben-Hur), les seconds rôles sont inégaux et le scénario n'est pas totalement la potion magique espérée. Quant à l'épilogue avec défilé de stars, plaqué plus qu'amené, il manque singulièrement d'originalité. Cela dit, le peuple réclamant toujours du pain et des jeux, ici, il aura les jeux. Et la production, le pain. « Ave » vous !
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. - Page 2 EmptySam 2 Fév 2008 - 15:01

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Astérix et Obélix reviennent sur les écrans et dans les librairies !
Source : La Société - Actualité publiée le 01/02/08 à 21:39

Depuis le 30 janvier 2008, nos célèbres Gaulois ont débarqué en salle dans une superproduction réalisée par Thomas Langmann et Frédéric Forestier. Ce nouvel opus nous emmène aux Jeux Olympiques, avec un casting à la hauteur de l'événement...

Dans les rôles principaux, on retrouve Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Alain Delon, Benoît Poelvoorde. José Garcia, Elie Semoun, et Djamel Debouze sont également à l'affiche.

Dans Astérix aux Jeux Olympiques, Astérix et Obélix doivent remporter les Jeux Olympiques pour permettre au jeune Gaulois Alafolix d'épouser la princesse Irina. Mais c'est sans compter avec les sombres machinations de Brutus, fils de l'empereur Jules César, qui voit dans ces Jeux l'occasion de se débarrasser de son père...
Burlesque, irrévérencieux, le film multiplie les clins d'oeil au présent avec des guest-stars aussi prestigieuses que Zinedine Zidane, Amélie Mauresmo,Tony Parker, et bien d'autres encore...Il va y avoir du sport !

Pour revivre les temps forts du film Astérix aux Jeux Olympiques, rendez-vous en librairie pour retrouver les aventures de nos deux célèbres Gaulois...
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“Astérix aux Jeux Olympiques” : c’est bien partix !

Paru le 1 fév 2008 21:27


Le film "Astérix aux Jeux Olympiques" , réunissant une pléiade de célébrités de Clovis Cornillac à Gérard Depardieu en passant par Alain Delon, commence fort dès sa sortie en salles... Les chiffres prévoit un bel avenir pour ce film événement...



Les Gaulois ont débarqué en salles le mercredi 30 janvier... 464 248 spectateurs ont suivi les aventures d'Astérix et Obélix dans ce troisième chapitre "Astérix aux Jeux Olympiques" au premier jour de sa diffusion ! Un bon départ dans la lignée des deux précédents films.

Astérix et Obélix ont commencé dans le cinéma en 1998 grâce à Claude Zidi avec "Astérix et Obélix contre César"... Ce premier volet avait déjà réuni 10 millions de spectateurs rien qu'en France ! Le second volet réalisé en 2002 par Alain Chabat, "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre" avait assemblé 629 148 spectateurs ! Le top des aventures des irréductibles gaulois ! ! !

Bien que les chiffres soit énormes, "Astérix aux Jeux Olympiques" n'a pas supplanté "Spider Man 3" et "Taxi 2" pour ce premier jour d'exploitation... En plus, selon la moyenne, "Astérix aux Jeux Olympiques" a fait 431 spectateurs à chaque séance, un chiffre qui ne dépasse pas le record détenu par "Star Wars, épisode II : l'attaque des Clones" avec 542 spectateurs/séance... Mais pour le tandem de réalisateur Thomas Langmann / Claude Berri et la société de production Pathé les chiffres sont plutôt satisfaisants ... Selon eux, leur film obtient un "excellent démarrage" !

Pourvu que ça dure ! Car "Astérix aux Jeux Olympiques" est la production française la plus importante de tous les temps avec son budget de 78 millions d'euros ! Un succès assuré aussi par Clovis Cornillac en Astérix, Obélix Depardieu, l'Empereur César Delon, Benoit Poelvoorde le Brutus, la beauté Madame Agécanonix alias Adriana Karembeu et beaucoup, beaucoup d'autres stars...
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Astérix aux jeux Olympiques de T. Langmann et F. Forestier
Une malédiction doit planer au-dessus de la tête des Gaulois les plus célèbres du monde: comment peut-on avoir écrit une BD aussi géniale (merci Goscinny, merci Uderzo!) et aligner une suite de films aussi faibles? Passons sur les dessins animés (pour enfants en très bas âge). Oublions le premier film du duo Clavier (Astérix) - Depardieu (Obélix). Regardons, pour rire, le deuxième volet (où Alain Chabat importait l'humour Nul). Et distrayons-nous (en nous forçant un peu) avec ce troisième tome. Toute la force du film repose sur les épaules d'un duo inattendu: Alain Delon (excellent dans l'exercice d'autodérision que lui offre le rôle, taillé sur mesure, de César) et Benoît Poelvoorde (le Brutus dont Goscinny devait rêver). L'humour de Goscinny a été caviardé, le scénario mêle bêtement l'album éponyme et Les Goths, la course de chars est grotesque, et on se serait bien passé de ces deux ringards que sont Franck Dubosc et Francis Lalanne. C'est une suite de sketches, plus ou moins drôles. Les familles apprécieront, si elles n'ont rien d'autre à faire. Les autres se précipiteront sur une bonne vieille BD.

F.B.
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ASTÉRIX AUX JEUX OLYMPIQUES
Les dieux du stade
Article publié le Vendredi 1 février 2008.

ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. - Page 2 1019711ts9

Pour remporter les Jeux olympiques et permettre au jeune Alafolix d’épouser la Princesse Irina, Astérix et Obélix devront affronter le machiavélique Brutus, fils de César, au cours d’une Olympiade.

Des méthodes hollywoodiennes à la sauce hexagonale : un budget pharaonique, un nombre record de salles en Europe, une pléiade de stars, des déclinaisons dans les jeux vidéo, des partenariats multiples, des dizaines de préventes à l’étranger. Le dernier épisode d’Astérix au cinéma a tout d’un projet colossal.

Astérix aux Jeux olympiques, réalisé par Thomas Langmann (également producteur) et Frédéric Forestier, se targue d’être le film français le plus cher de l’histoire, avec un budget de 78 millions d’euros – la moyenne des films hexagonaux oscille autour de 5,2 millions. Ce montant, similaire à celui d’un gros film américain, s’explique en partie par la longue brochette de stars au générique – Alain Delon, Gérard Depardieu, Clovis Cornillac (Astérix), Benoît Poelvoorde, Jean-Pierre Cassel, Jamel Debbouze, Franck Dubosc, Elie Semoun, José Garcia, Adriana Karembeu... Seul Le Cinquième Elément, de Luc Besson, en 1997, affichait un budget supérieur, de 90 millions de dollars, mais ce film était tourné en anglais.

Ce casting d’Astérix aux Jeux olympiques a coûté, selon la production, dix millions d’euros. Sont également à l’affiche – et c’est nouveau, même pour de brèves apparitions – des grandes figures du sport, comme Zinédine Zidane, Amélie Mauresmo, Michael Schumacher ou Tony Parker. Contrairement aux acteurs, les sportifs ont fait don de leur cachet à une organisation caritative. Ainsi la joueuse de tennis a offert 30 000 euros, ses émoluments pour une journée de tournage, à la Fondation Little Dream du musicien Phil Collins.


© Le Monde 2008



Succès en salle des deux premiers épisodes

Réalisé en 1999, par Claude Zidi, «Astérix et Obélix contre César» avait fédéré plus de neuf millions de spectateurs. «Astérix et Obélix : mission Cléopâtre», réalisé par Alain Chabat en 2002, avait pulvérisé ce chiffre déjà très élevé avec 14,7 millions de spectateurs. Toutefois, le premier film s’était davantage exporté. Dans ces deux premiers films, c’est Christian Clavier qui jouait le rôle de l’irréductible petit Gaulois, et Gérard Depardieu celui d’Obélix. Depuis la parution d’«Astérix le Gaulois», en 1961, créé par René Goscinny et Albert Uderzo, les 33 albums BD de la série se sont vendus à plus de 300 millions d’exemplaires dans le monde et ont été traduits en 70 langues.
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