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 PRINTEMPS DE BOURGES 2004.

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BENGI*
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MessageSujet: PRINTEMPS DE BOURGES 2004.   PRINTEMPS DE BOURGES 2004. EmptyMer 28 Fév 2007 - 16:08

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23/04/2004 Let the sunshine in again !

PRINTEMPS DE BOURGES 2004. Dsc07659cw1

Curieuse parenthèse pluvieuse que la journée d'hier : ce matin il fait aussi beau que mercredi et, selon Météo France, c'est parti comme ça jusqu'à lundi. Aujoud'hui sera une parenthèse loin de la foule du Printemps : nous partons pour un Détour du Printemps, en bus anglais à double étage avec Benoît Poelvoorde. J'espère que ça sera suffisamment intéressant et original pour ne pas nous faire regretter d'avoir abandonné le Printemps pendant une journée.
Eh bien cette journée a été tellement bien remplie que je ne peux en faire le récit qu'aujour'dui samedi ! En résumé c'était une journée formidable, une parenthèse surréaliste dans le déroulement du Printemps. Le rendez-vous était à 11h00 pour un départ effectif vers 11h45. Il y avait 2 vénérables bus londoniens à deux étages (immatriculés en Belgique : c'était la journée Belgique avec les bus, Benoît Poelvoorde et tous les musiciens), dont un avec l'impériale à moitié découverte. On a eu une pensée émue pour ceux d'hier qui ont fait le circuit sous la pluie. On met le cap vers la première étape, le jardin conservatoire des plantes tinctoriales (i.e. qui servent à teindre) et aromatiques du prieuré Saint-Laurent à Manzay, fondé au XIIIème siècle. Le regard des gens croisés est souvent étonné, mais beaucoup moins que dans la campagne que nous sillonnerons tout au long de la journée. Le bus brinquebale, il a dû avoir des amortisseurs il y a très longtemps, et à la moindre aspérité sur la route on a l'impression d'être juchés sur un chameau, ou dans un bateau. C'est amusant, l'ambiance parmi la quarantaine de personnes tourne à la colo. L'arrivée au prieuré se fait au son de la fanfare de Think of One : Naft Mobile. Les six musiciens juchés sur leur drôle de véhicule jouent une musique mélangée rock, jazz, latino et funk. Des tables avec des verres et des morceaux de fromage sont dressées dans la cour. Nous remarquons une grange entièrement tendue de noir, sans doute préparée pour accueillir les visiteurs en cas de pluie, comme hier. Mais aujourd'hui nul besoin de celà, le soleil brille à fond ! Pendant que la fanfare joue, Benoît Poelvoorde arrive très simplement, accompagné de Daniel Colling en personne, venu sans doute profiter quelques instants de l'ambiance. Benoît Poelvoorde se mêle très simplement à la foule, un verre de vin dans une main, un mystérieux sac en papier dans l'autre. Il devise avec qui veut, se laisse prendre en photo de bonne grâce (alors que, officiellement, toute photo était interdite, ce qui était illusoire en espace ouvert). Puis il emmène le groupe pour une visite complètement déjantée du jardin, qui rassemble de nombreuses plantes utilisées depuis le Néolithique pour la teinture, la phramacopée et l'art culinaire. Il part en live dans un délire sur les tombes de chanteurs de rock mort (vraiment ou pas encore), la foule est pliée de rire et lui-même se marre des énormités qu'il profère. L'ambiance est super, le Printemps est loin ! Benoît Poelvoorde a l'air heureux d'être dans cette ambiance décalée, sûrement pas pour lui déplaire. Extrait d'un appel téléphonqique qu'il donne : "Allo Isabelle ? je suis en train de visiter un potager en plein festival rock !" Nous remontons ensuite dans les bus pour l'étape suivante, l'abbaye de Massay, où nous attend le brunch. Benoît Poelvoorde monte dans le bus où nous sommes, et fait le va et vient entre le haut et le bas, en plaisantant avec les gens et en racontant des histoires. Il ne reste pas grand-chose de l'ancienne abbaye fondée en 738, très étendue, à part l'église abbatiale, la salle capitulaire et le dortoir des moines. Une route traverse maintenant ce qui fut le jardin du plus grand cloître.


PRINTEMPS DE BOURGES 2004. Dsc07723rk3

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MessageSujet: Re: PRINTEMPS DE BOURGES 2004.   PRINTEMPS DE BOURGES 2004. EmptyMer 28 Fév 2007 - 16:10

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L'église possède par contre une rare charpente en bois peint de toute beauté. Le brunch est servi sous une tente, il est préparé par Marie, de la Cantine du Batofar à Paris. Elle avait déjà officié pour l'Audiobrunch avec Jean-Michel Jarre. La plupart des gens, disciplinés, vont assister à la projection de courts-métrages d'animation dans l'église. Nous préférons, avec quelques autres, profiter immédiatement du brunch pour éviter la cohue. C'est un brunch de luxe, avec gaspacho de lentilles, fricassée d'escargots, oeufs durs aux "couilles d'âne" et fromage , oeufs pochés sur toasts avec lardons frits et pommes cuites au vin et un choix de trois desserts, dont un excellent gâteau aux deux chocolats ! Et pour arroser le tout, vin, café et thé à volonté. On s'est installés avec notre plateau dans l'herbe devant les vestiges du cloître, c'était très agréable. Lorsque les autres personnes ont eu fini le visionnage des films, ça a été l'encombrement. On en a profité pour aller acheter le journal au tabac du coin. Benoît Poelvoorde a fait comme tout le monde, assis dans l'herbe avec son plateau, avec ses amis dessinateurs de BD belges. A des touristes venus visiter l'abbaye et surpris de le voir en chair et en os, il affirme avec aplomb qu'il est venu faire un pique-nique avec toute sa famille, frères, soeurs, cousins et cousines ! Puis on est revenus pour assister à la deuxième série de films. Créés par Panique au Village, ce sont des petits films d'animations très cheap, complètement délirants et qui arrivent à faire rire l'assemblée. Tout le monde reprend le bus pour l'étape finale où aura lieu le concert, la ferme des Vigneaux à Saint-Laurent. Cette fois Benoît Poelvoorde monte dans le second bus. Les distances sont courtes entre chaque lieu mais s'y rendre avec ces bus prend un temps non négligeable, d'autant plus que les routes empruntées sont étroites et à chaque croisement le bus doit ralentir, il râcle les branches basses des arbres et prend les tournants au ralenti. A la ferme des Vigneaux, une grange a été aménagée pour le concert, il y a une vraie scène équipée comme partout, baffles, retours, projecteurs et boîte à fumée. Les visiteurs se massent dans la grange, debout, ça a un petit côté "musique aux champs" rigolo. Après quelques notes artificielles tirées d'un CD, les trois musiciens de Sharko montent sur scène. Ils ont fait la première partie de Calexico et M hier soir. Ils jouent un bon rock dépouillé et efficace. Le guitariste joue d'une vieille Fender Telecaster qui a un son sublime, très années 60. Le chanteur arrive à dégeler l'auditoire par des facéties, un petit discours à l'attention de Benoît Poelvoorde et une communication humoristique avec le public. Juste après que des dizaines de ballons multicolores aient été jetés dans la foule, il se déshabille et fait paler chacun de ses vêtements, avant de disparaître dans la cour de la ferme ! Le public en redemande, applaudit à tout rompre et le groupe reviendra pour deux chansons supplémentaires. Et, toute bonne chose ayant une fin, il faut bien remonter dans les bus pour rentrer à Bourges. Plus on se rapproche de Bourges et plus ça fait bizarre, après cette journée très spéciale, de retrouver la ville, les voitures, la foule, le bruit. Un pot à l'attention des participants est organisé par le Conseil Général, mais nous préférons aller écouter de la musique.
En nous rendant au Palais d'Auron pour écouter Melissa auf des Maur et The Rasmus, nous passons devant le plateau mobile de FR3 qui interviewe Dani pour son journal de 20h00 en direct. Melissa (jolie rousse canadienne en mini-jupe de cuir noir) joue du hard-rock très pur, secondée par une bassiste bien aggressive. Bon contact avec le public, bonne présence en scène, bonne musique, c'est tout bon ! Quand The Rasmus arrive en scène, c'est le délire dans la salle ! Dans la fosse où je suis, le public est très jeune, disons entre 15 et 20 ans, alors que dans les gradins, où s'est réfugiée Christine, la moyenne d'âge est plus élevée. Le chanteur porte quand même un pull à manches longues et un bonnet enfoncé jusqu'aux yeux ! Pourtant le climat d'aujourd'hui dans le Berry doit être la canicule pour des Finlandais ! Le groupe enchaîne les morceaux d'une pop très efficace, faisant monter la pression. Lorsque, au rappel, ils entament The Shadows, leur mega-hit, c'est l'explosion : toute le fosse et une bonne partie des gradins se secoue en rythme, c'est marrant comme tout. Il y a bien quelques adeptes du pogo qui tentent de mettre le bazar mais globalement tout se passe bien.
A peine sortis, nous choisissons d'aller nous soigner les oreilles en écoutant Dani, à la Hune. Nous arrivons juste au changement de plateau, nous pouvons donc trouver une place sans déranger tout le monde. A peine sommes-nous assis que Muriel Robin vient s'asseoir deux rangs derrière nous. Je résiste à la tentation de lui demander un autographe, car elle semble être là de façon parfaitement incognito. La prestation de Dani nous laisse une impression mitigée. Les musiques sont parfaites, sa voix chaude, lente, est assez prenante. Mais on la sent hésitante, comme sur la défensive, malgré plusieurs remerciements qu'on pense sincères envers le public. Peut-être est-ce parce que ça fait longtemps qu'elle n'a plus fait de scène. Elle fait revenir Feist pour une chanson, la blanche et la noire partageant le même tabouret. Après cette journée bien remplie et très agréable, nous n'avons plus le courage d'aller au 22 et nous rentrons à la maison.

PRINTEMPS DE BOURGES 2004. Dsc07785xv6
( une photo que adore )
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