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 LES QUATRE COUPS DE COEUR DE BEN

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MessageSujet: LES QUATRE COUPS DE COEUR DE BEN   LES QUATRE COUPS DE COEUR DE BEN EmptyJeu 6 Déc 2007 - 19:14

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MessageSujet: Re: LES QUATRE COUPS DE COEUR DE BEN   LES QUATRE COUPS DE COEUR DE BEN EmptyJeu 6 Déc 2007 - 19:17

DE FRANZ PETER SCHUBERT
compositeur autrichien, né le 31 janvier 1797 à Vienne,
mort le 19 novembre 1828 à Vienne. Bien que mort à 31 ans,
Schubert est un des grands compositeurs du XIXe siècle
et le maître incontesté du lied de langue allemande. LES QUATRE COUPS DE COEUR DE BEN Franzschubertbywilhelmarl7

LA SONATE D 960

INTERPRETATION AU PIANO DE SVIATOSLAV RICHTER.

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Le géant timide du piano


parole du Ministère de la Culture de Russie: Sviatoslav Teofilovitch Richter a été terrassé par une crise cardiaque, le 1er août, à l'âge de 82 ans. La veille, le géant fragile, – fragilisé depuis de nombreuses années par des problèmes cardiaques qui avaient nécessité, il y a huit ans, une opération de "by-pass", – avait été conduit à l'Hôpital Central de Moscou souffrant de douleurs dans la poitrine.

Depuis deux ans, après une autre intervention chirurgicale, Sviatoslav Richter avait cessé de donner des concerts, entrant déjà de son vivant dans la légende. Il vivait la plupart du temps en Allemagne et en France, mais le 5 juillet, il avait quitté Paris pour regagner sa maison de Moscou,… comme si c'était dans sa patrie qu'il avait voulu attendre la mort.

Une vie au service de la musique

Sviatoslav Richter était né le 20 mars 1915 à Zhitomir en Ukraine. Ce fut son père, lui-même pianiste, organiste et compositeur, qui lui enseigna la musique, et le jeune Sviatoslav commença une carrière de compositeur et de chef d'orchestre à l'Opéra d'Odessa, avant de se consacrer exclusivement et assez tardivement au piano.

En 1934, à dix-neuf ans, il donna à Odessa son premier récital avec un programme entièrement consacré à Chopin. "J'ai arrêté de composer juste à temps", déclarera-t-il plus tard dans une interview, "et je ne jouera plus jamais ma musique en public, Dieu soit loué!"

De 1937 à 1947, il étudia au Conservatoire de Moscou auprès de Heinrich Naygauz (autrement dit: Neuhaus), qui fut également le professeur d'Emile Gilels, et déjà pendant ses études, Richter devint le pianiste par excellence de l'Union Soviétique, accumulant les distinctions et les ordres: Il remporta le Premier prix du Concours de Musique de l'URSS en 1945, obtint le Prix Staline en 1949 et le Prix d'État de l'URSS en 1950, reçut le Prix Lénine en 1961, l'année où i1fut également nommé Artiste du Peuple de l'URSS, l'honneur suprême accordé par le pouvoir soviétique à un interprète. En 1975, il eut encore le titre de Héros du Travail Socialiste. Quant à la Russie post-soviétique, elle l'a qualifié après son décès comme "un symbole de notre patrie et un symbole de la culture européenne."

Homme de grande culture, Sviatoslav Richter parlait couramment l'allemand et le français, collectionnait les œuvres d'art, lisait énormément et peignait lui-même dans un style coloré et impressionniste.

Au Conservatoire de Moscou, le jeune Sviatoslav rencontra Prokofiev. Il créera la sixième et la septième Sonates pour piano du compositeur, ainsi que la neuvième que celui-ci lui dédiera, et, en 1952, la Symphonie Concertante pour violoncelle et orchestre, dans laquelle Mstislav Rostropovich, son ami des années d'études, fut le soliste et où il fit une de ses rares apparitions comme chef d'orchestre.

Les relations de Richter avec les dirigeants du Kremlin ont toujours été ambiguës.

Quitte à n'avoir jamais été un "dissident", il manifesta à de nombreuses reprises son opposition à la politique officielle. Ainsi, en 1960, aux funérailles de l'auteur Boris Pasternak, son ami, il joua sur un vieux piano droit, à un acte qui à l'époque nécessitait du courage.

Aussi fut-ce déjà presqu'un miracle que la même année, il ait pu faire ses débuts américains, précédé d'une aura et d'une réputation exceptionnelles, notamment en raison des enregistrements sur "Melodiya", dont une partie était connue à l'Ouest: Richter, "un artiste complet" (Harold C. Schonberg), électrifia son public occidental.

Un interprète intériorisé

Si mes souvenirs sont exacts, il a été deux fois à Wiltz, en 1971 et 1972, la seconde fois avec le jeune violoniste Oleg Kagan, son protégé, trop tôt disparu (1946-1990), et on ne peut estimer à sa juste valeur le mérite de Fernand Koenig, directeur artistique du festival, d'avoir réussi à convaincre Richter de faire halte – et de revenir – à Wiltz!

Car cet homme aux mains énormes, qui avec l'âge devenait de plus en plus trapu, était un grand timide, capricieux, rentré en lui-même, auquel il arrivait de répéter pendant douze heures d'affilée pour un concert et l'annuler en dernier moment.

En fait, il avait horreur des foules et recherchait le silence ou le petit auditoire qui lui permettaient de mieux s'immerger dans la musique.

Et c'est peut-être ce qui l'avait attiré à Wiltz, dans cette contrée de forêts et de silences, tout comme la Touraine l'avait fasciné, où en 1965 il aidait à la fondation du Festival de la Grange de Meslay, ou encore la région rurale d'Aldeburgh et le festival dirigé par ses amis Britten et Peter Pears. Ces festivals lui permirent de pratiquer ce qu'il adorait: la musique de chambre et l'accompagnement de solistes vocaux.

Richter savait tout jouer, et c'est ce qui l'a rendu pour ainsi dire unique: Scarlatti et Bach, dont il était (avec l'adorable Tatiana Nikolayeva) un des seuls à donner en deux soirées en concert l'intégrale du "Clavier Bien Tempéré", mais aussi les compositeurs d'aujourd'hui, et notamment ses amis Chostakovich, Britten et Prokofiev qui ont trouvé en lui un interprète incomparable.

Sa discographie est devenue tout simplement immense, une des plus grandes qui existent d'un pianiste, même s'il détestait les enregistrements en studio qu'il trouvait artificiels et s'il refusait de voir les microphones quand un enregistrement allait se faire sur scène. On devait alors les cacher "dans des palmiers empotés ou des vases de fleurs", m'a raconté son imprésario Jacques Leiser.

Son art pianistique a été la combinaison d'une maîtrise technique stupéfiante avec une imagination musicale d'une rare étendue. Son contrôle des couleurs sonores du piano fut incomparable. Dans les Ïuvres romantiques notamment celles de Schumann et Chopin, il créait des effets de sons et des nuances magiques, de même qu'il pouvait dégager les voix intérieures des sonates de Schubert qu'il aimait tout particulièrement.

Richter n'avait pourtant rien d'un pianiste "héroïque", car, comme il le dit lui-même: "Généralement je travaille en suivant les voies de l'intuition et du cœur".

C'est précisément ce qui caractérise finalement son approche pianistique: le mélange d'une clarté qui accentue chaque détail et d'une pudeur qui voile le brio technique derrière un engagement personnel au service de la musique et d'une quête permanente de l'absolu.

Aussi, ses contradictions évidentes n'ont-elles été que l'expression de cette sincérité qui a donné la vraie dimension de sa vie et de son art.

Guy Wagner

Cinq enregistrements caractéristiques pour Sviatoslav Richter

Bach: Le Clavier Bien Tempéré (I, II), RCA, Gold Seal. 09026-60949-2
Beethoven: Sonates n. 27, 28, 29 ("Hammerklavier"). PRAGA, PR 254 002
Brahms: Sonates no.1 et 2, Variations op.21. PRAGA, PR 254 059
Prokofiev: Sonate n. 8 / Scriabine: Sonate n. 5 / Debussy: Estampes. DG 423573-2
Schubert: Sonate D 960, Impromptu Op. 90 N.4, Liszt: Polonaise no.2. PR 254 032
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Né à Long Island en 1960, Daniel Mendelsohn a fait ses études de lettres classiques à l'université de Virginie et à Princeton. Il est un contributeur régulier de la New York Review of Books ainsi que du New York Times Magazine. Son premier livre, The Elusive Embrace, a rencontré un important succès critique ; publié à l'automne 2006 aux Etats-Unis, Les Disparus (The Lost) est en cours de traduction et de publication dans neuf pays et a été couronné par deux prix littéraires : le National Jewish Book Award et le National Book Critics'Circle Award. Etant un fin lettré et un francophone fervent, il est régulièrement de passage en France, et particulièrement à Paris.


RESUME

Depuis qu'il est enfant, Daniel Mendelsohn sait que son grand-oncle Shmiel, sa femme et leurs quatre filles ont été tués, quelque part dans l'est de la Pologne, en 1941.
Comment, quand, où exactement ? Nul ne peut lui en dire plus. Et puis il découvre ces lettres désespérées écrites en 1939 par Shmiel à son frère, installé en Amérique, des lettres pressant sa famille de les aider à partir, des lettres demeurées sans réponse... Parce qu'il a voulu savoir ce qui s'est passé, parce qu'il a voulu donner un visage à ces six disparus, Daniel Mendelsohn est parti sur leurs traces, rencontrant, année après année, des témoins épars dans une douzaine de pays.
Cette quête, il en a fait un livre, puzzle vertigineux, roman policier haletant, plongée dans l'Histoire et l'oubli - un chef-d'œuvre.


Dernière édition par le Ven 7 Déc 2007 - 21:39, édité 1 fois
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L'AUTEUR

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Sandor Màrai
Ecrivain hongrois
[Littérature étrangère]
Né le 11 avril 1900
Décédé à San Diego le 21 février 1989


Comme de nombreux écrivains de son époque, la jeunesse de Sándor Grosschmied de Márai est marquée par une série de voyages : Francfort, Berlin et Paris. Très doué pour l'allemand, il souhaite écrire dans cette langue mais finit par privilégier le hongrois. En 1928, il s'installe à Budapest. Son style clair, épuré et très en lien avec la réalité lui apporte une renommée rapide. Il est l'un des premiers à rédiger des articles de critiques à propos des oeuvres de Kafka. Par la suite, il déménage en Italie puis aux Etats-Unis. Son oeuvre regroupe principalement des poèmes et des romans. 'La Conversation de Bolzano', publiée en 1940, retrace une aventure tout en surprise arrivée au séducteur Casanova juste après son évasion de la prison des 'plombs' de Venise. En 1942 paraissent 'Les Braises', un ouvrage qui évoque les retrouvailles de deux amis d'enfance, séparés durant plus de quarante et un ans. 1956 marque l'intervention soviétique de Budapest et la cessation de publication de ses écrits. A la fin de sa vie, Márai est accablé par la mort de sa femme. Incapable de faire son deuil et rongé par la souffrance de l'exil, il se donne la mort à San Diego en 1989. Márai y donne une vision assez sombre des relations humaines. Aussi à l'origine des 'Révoltés' ou des 'Confessions d'un bourgeois', l'oeuvre de Sándor Márai compte un peu plus d'une soixantaine d'ouvrages en partie traduits en français. Tous confèrent à l'écrivain une plume digne des plus grands auteurs d'Europe centrale.Libération de Sándor Márai est un récit inspiré par les derniers jours du siège de Budapest, qui dura de janvier à février 1945. Budapest est enserré par l’Armée rouge et défendu avec acharnement par les Allemands, qui, alliés aux fascistes hongrois, les Croix fléchées, ont envahi la Hongrie un an plus tôt. Le roman fut écrit en trois mois, entre juillet et août 1945, quelques semaines après la fin du siège. Il ne sera publié qu’après la mort de l’auteur, en 2000, pour le centième anniversaire de sa naissance.

Sándor Márai, né en 1900, fut découvert en France il y a quelques années, grâce au travail de traduction des éditions Albin Michel. Il fut alors reconnu comme l’un des grands écrivains européens du XXe siècle. Célébré en Hongrie dès la publication de ses premiers écrits dans les années 30, il s’opposa au fascisme avant la guerre, dut se cacher pendant l’occupation allemande, puis fut proclamé ennemi de classe dès l’installation du régime communiste. Dans Mémoires de Hongrie, Márai raconte ses années de disgrâce sous la domination soviétique. Il décrit la terreur, la soumission collective, l’impuissance des intellectuels, l’effondrement de l’héritage culturel et spirituel de l’Europe. Contraint de s’exiler en 1948, il vécut en Italie puis aux Etats-Unis. Sándor Márai se suicida en 1989. Peu de temps après, avec la fin du communisme, son œuvre, interdite depuis plus d’une quarantaine d’années en Hongrie, y fut reconnue et célébrée.

Elisabeth, le principal personnage de Libération, a refusé d’être évacuée avec les autres étudiants, à l’approche des Russes. Elle est restée dans Budapest assiégé pour aider son père. Ce dernier, mathématicien reconnu, est progressivement devenu un symbole de la résistance au fascisme. Accusé d’être anglophile, judéophile et d’avoir pactisé avec Moscou, il est recherché par les Croix fléchées. La traque, conduite avec une diligence obsessionnelle alors que le pays s’effondre et que la ville sombre dans le néant, est à l’image de ce qu’est devenu Budapest : un terrain de chasse, où une meute aux abois se déchaîne. Elisabeth a de faux papiers. Depuis dix mois, elle vit de refuge en refuge, de cave en cave. L’appartement familial a été détruit par un bombardement. Le passé est enseveli, l’avenir barré, et l’angoisse, l’hébétude aussi sont trop fortes pour avoir le sens du moment présent. Le roman décrit de façon implacable la survie humaine en dehors des lieux familiers et des temps ordinaires de l’existence.

La ville végète, terrée dans les sous-sols. Emportés dans cette désintégration crépusculaire, les mots perdent leur sens, les actes leurs valeurs, et les liens humains, usés jusqu’à la trame, se réduisent en poussière. Dans la cour des miracles souterraine qu’est devenu Budapest, la dignité n’est plus qu’un souvenir des temps heureux et insouciants. La panique ou le désir d’un résidu de jouissance affolent le sens moral. Au bord de l’anéantissement, on dénonce le dernier juif caché. Le mal, personne ne l’a voulu, il est arrivé comme cela, collectivement, absurdement. Nul n’a de projet ni de regret, la mémoire et l’espoir se dissolvent dans une impuissance harassée de fatigue. Les derniers jours du siège du Budapest sont aussi ceux où s’impose le sentiment poignant que quelque chose va se passer. C’est l’attente des barbares, la certitude que surgira bientôt un affreux rejeton du siège de la ville, accouché dans le sang et la douleur. Mais cette attente exprime aussi l’espoir d’une libération, d’un moment où chacun accédera au sens des événements. La rencontre de l’Autre, Elisabeth la vivra dans la cave où elle est réfugiée, rencontre inattendue et brutale. Elle comprend alors que le moment de la libération, de la révélation, dont elle ignorait les circonstances ou le décor, et qu’elle a attendu pendant des mois, est arrivé. C’est une confrontation saisissante, mais qui ouvrira un avenir empreint de fidélité à elle-même.

Dans les Confessions d’un bourgeois, Sándor Márai décrit son engagement d’écrivain : «Tant qu’on me laissera écrire, je montrerai qu’il fut une époque où l’on croyait en une victoire de la morale sur les instincts, en la force de l’esprit et en sa capacité de maîtriser les pulsions meurtrières de la horde.» Cette époque, celle de la culture de la Mitteleuropa, fut achevée par le fascisme, puis par le communisme, mais elle a laissé à certains les ressources intellectuelles et morales d’une forme de libération.


......//////..........

Plus de cent personnes réfugiées dans la une enfilade de caves.. Dans ce microcosme se côtoient des notables (un conseiller d'Etat qui s'efforce de trouver un langage commun avec les 'petites gens'), des érudits, des petits-bourgeois, un professeur d'université, un commerçant enrichi sur le dos des Juifs expropriés, un serrurier, deux charbonniers constamment ivres... Pendant des semaines, ils survivent tant bien que mal, sous les bombes, mais au fil des jours, l'atmosphère devient de plus en plus lourde, la solidarité et la courtoisie initiales cèdent la place à l'agressivité, à la méfiance, à l'angoisse. Les masques tombent. Figure centrale du roman, Elisabeth, fille d'un savant renommé, résistant pourchassé par les occupants allemands et leurs complices nazis hongrois, se rapproche d'un vieux monsieur invalide et longtemps silencieux : un mathématicien juif, qui a connu le père de la jeune femme. Tandis que la situation au-dehors évolue, on ne sait ce qu'il faut redouter le plus : les 'libérateurs' russes ou les derniers sursauts de cruauté des nazis acculés...


Présentation de l'éditeur

En avril 1945, Budapest est libérée par l’armée russe, au terme d’un siège implacable. Cet épisode historique, que Sándor Márai évoquera vingt-cinq ans plus tard dans ses Mémoires de Hongrie, lui inspire, à chaud, ce roman qu’il achève en quelques mois.

Libération évoque les dernières semaines du siège : dans les caves d’un immeuble se terrent une centaine de réfugiés. L’oreille tendue vers les tirs d’artillerie et le fracas des bombes au-dessus de leurs têtes, ils attendent l’issue d’un combat incertain. Autour de la jeune Élisabeth, fille d’un savant renommé, résistant au nazisme, se rassemblent des gens de toutes origines et de toutes opinions. Au fil des jours, dans l’atmosphère oppressante de ce huis-clos, la solidarité et la courtoisie initiale cèdent la place à la méfiance, à l’agressivité : les caractères se révèlent, les masques tombent. Et tandis que la situation au-dehors évolue, on ne sait ce qu’il faut redouter le plus : les « libérateurs » russes, ou les derniers sévices des nazis acculés...

Dans cette oeuvre dont, par testament, il n’autorisera la publication que pour le centième anniversaire de sa naissance, Márai donne une magistrale leçon de littérature : le matériau brut du reportage se transforme sous sa plume en un récit somnambulique et puissant, empreint d’un profond scepticisme et bouleversant de bout en bout.
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Philip Roth est un écrivain américain né le 19 mars 1933 à Newark, New Jersey.

Petit-fils d’immigrés juifs originaires d’Autriche-Hongrie arrivés aux États-Unis au XIXe siècle, il passe son enfance à Weequahic, dans un quartier de la classe moyenne, et fréquente les écoles publiques de Newark. Il étudie à l'université de Bucknell puis à Chicago avant de devenir enseignant de littérature à l'université de Pennsylvanie jusqu'en 1992. Il habite aujourd’hui dans le Connecticut, près de New York. Son premier recueil de nouvelles, Goodbye Colombus, remporte un succès immédiat, succès qui sera confirmé sur la scène littéraire internationale après la publication de Portnoy et son complexe.

Les œuvres de Philip Roth évoquent la société américaine, les rapports familiaux, s'inspirant de la vie de l'auteur. Il brosse un tableau ironique de l’Amérique qui a trompé ses idéaux, grâce notamment à son double littéraire : Nathan Zuckerman. Malgré leur caractère subversif et provocateur, chacun de ses livres atteignent des records de vente partout dans le monde

RESUME DU LIVRE

Un homme. Un homme parmi d'autres. Le destin du personnage de Philip Roth est retracé depuis sa première et terrible confrontation avec la mort sur les plages idylliques de son enfance jusque dans son vieil âge, quand le déchire la vision de la déchéance de ses contemporains et que ses propres maux physiques l'accablent. Entre-temps, publicitaire à succès dans une agence à New York, il aura connu épreuves familiales et satisfactions professionnelles. D'un premier mariage, il a eu deux fils qui le méprisent et, d'un second, une fille qui l'adore. Il est le frère bien-aimé d'un homme sympathique, dont la santé vigoureuse lui inspire amertume et envie, et l'ex-mari de trois femmes, très différentes, qu'il a entraînées dans des mariages chaotiques. En fin de compte, c'est un homme qui est devenu ce qu'il ne voulait pas être.
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