LE VELO DE GHISLAIN LAMBERT

Fiche complète
Un film de Philippe Harel, avec Benoît Poelvoorde, José Garcia et Daniel Ceccaldi


SYNOPSIS :

Dans les années 70, il y avait Merckx et les autres. Les autres, c'était Ghislain Lambert !

C'est son histoire que nous allons vous raconter : l'histoire d'un petit coureur belge dont la seule ambition est de devenir un champion,
et le plus grand malheur : ne pas avoir les jambes que son coeur mérite.


BENOIT POELVOORDE :

Avant d’avoir fait ce film tu disais ne t’être jamais intéressé au vélo, suis-tu maintenant ce sport à la télévision ?

" Oui, je n’ai pratiquement rien raté du dernier Tour de France.
Je ne supporte plus que des profanes puissent trouver ça simpliste et " con ".
je me suis même surpris sur mon dernier tournage à expliquer à es voisins toute la complexité d’une course :
les stratégies, les enjeux, la préparation d’un sprint. "

Est-ce que l’acteur Benoît Poelvoorde est un Ghislain Lambert qui a réussi ?

" Non, car je n’ai jamais eu de rêve de gloire.
Je ne me souviens même pas d’avoir eu un jour de l’ambition. j’ai simplement toujours eu un grand besoin d’être aimé par les gens qui m’entouraient.
Après la sortie de C’EST ARRIV2 PRES DE CHEZ VOUS, quand on a commencé à me reconnaître dans la rue,
j’en ai perdu le sommeil du jour au lendemain.
Aujourd’hui, comment plaire à tous ces gens qui m’abordent ? La plupart d’entre eux attendent de moi une parole, un geste, une vérité,
comme si j’étais une sorte de prêtre, moi qui ne suis toujours pas certain d’être un acteur. "

la fiche technique :

Réalisation :Philippe Harel
Scénario :Benoît Poelvoorde, Olivier Dazat, Philippe Harel
acteurs :
Benoît Poelvoorde (Ghislain Lambert)
José Garcia (Claude Lambert)
Daniel Ceccaldi (Maurice Focodel)
Sacha Bourdo (Denis)
Antoine De Caunes (le narrateur)

Directeur de la photo : Gilles Henry
Ingénieur du son : Laurent Poirier
Chef décorateur : Francois Emmanuelli
Chef costumière : Eve-Marie Arnault
Chef monteuse : Bénédicte Teiger
Premier assistant : Jérôme Zajdermann
Directeur de production : Marc Olla
Productrice déléguée : Adeline Lecallier pour Lazennec
Coproducteurs: StudioCanal / TF1 Films Production

Date de tournage : Aout/Septembre/Octobre 2000
Lieux de tournage : Namur/Courtrai (Belgique)/Quintin/StMalo/Aix/Brîancon/Paris (France)
Langue de tournage : FRANCAIS Date de sortie salles France : 31 Octobre 2001 par Bac Film

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Pilippe Harel....

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Le Vélo de Ghislain Lambert

De Philippe Harel, France, 1h50.
Avec Benoît Poelvoorde, José Garcia, Daniel Ceccaldi.
Comédie dramatique à voir aux cinémas Le Parc et Churchill

Rencontre avec Benoît Poelvoorde lors de l’avant-première du film au cinéma Le Parc.



Le Quinzième jour : Vous avez écrit le scénario du Vélo de Ghislain Lambert avec Philippe Harel. Le film décrit le milieu du cyclisme des années 60 et 70. Pourquoi avoir choisi cette époque ?

Benoît Poelvoorde : C’était une époque bénie des dieux surtout pour la Belgique. Et puis, ce choix permettait de prendre de la distance par rapport au cyclisme actuel dans la tourmente depuis le Tour de France 98. Ghislain Lambert est un coureur belge de seconde zone qui a pour modèle le champion belge de l’époque : Eddy Merckx. Avant d’entamer l’écriture, je n’avais ni amitié ni inimitié vis-à-vis du vélo. C’était un univers totalement inconnu pour moi. J’ai donc vu un paquet de documentaires. J’ai aussi lu énormément de biographies sur les coureurs de l’époque. En deux ans, j’ai découvert ce qu’était ce milieu et à quel point les coureurs cyclistes méritaient notre admiration.



Q.J. : Pourquoi avoir choisi d’écrire sur un porteur d’eau ?

B.P. : Dès que nous avons envisagé de faire ce film, ça a été une évidence. Quand on est entré dans le milieu du vélo, on s’est rendu compte que ce qui nous intéressait le plus, c’était ceux du fond. Ceux qu’on ne remarque pas. Les autres, on en a déjà assez parlé ailleurs. C’est une constante chez moi, je m’intéresse plus aux gens qui ne brillent pas mais qui, pour peu qu’on les observe, peuvent s’avérer extrêmement intéressants.

Q.J. : N’est-ce pas un peu paradoxal ? Vous êtes plutôt quelqu’un qui ne passe pas inaperçu ?

B.P. : Oui et non. Moi, je suis terriblement extraverti, je fais beaucoup de bruit. Mais quelque part, je pense que je m’intéresse aux gens silencieux et retirés parce qu’ils sont différents de ce que je suis.




Propos recueillis par Bérénice Dubois et Olivier Beaujean

Sortie le 31 octobre 2001.


Au milieu des années 70, Ghislain Lambert, né le même jour qu'Eddy Merckx avec huit minutes d'écart, est un coureur cycliste belge dont l'ambition est de devenir un champion. Il parvient à intégrer une grande équipe mais comme porteur d'eau. Déterminé dans son rêve de victoire et de gloire sportive, Ghislain Lambert attend patiemment son tour.
Dans l'arrière-pays belge des années 70, Ghislain Lambert vit de petits boulots et d'amour du vélo, partageant son temps entre la surveillance de la piscine municipal et son téléviseur qui retransmet les exploits du champion de l'époque : Eddy Merckx. Repéré par le directeur sportif d'une équipe locale, il finit par faire son entrée dans le prestigieux univers de la course cycliste. En fait de prestige, il va surtout commencer par pédaler pour les autres, sous la houlette de Riccardo, chargé d'expliquer au nouveau venu, les subtilités de la course cycliste. Des "subtilités" qui tiennent dans des seringues et qui sont détectables par une analyse d'urine. Grandes batailles, petites victoires, grandes campagnes, Ghislain Lambert vivra tout cela et même davantage au cours d'une carrière chaotique sous la houlette d'un frère pas forcément toujours sur la même longueur d'onde que lui.

Complices depuis leur travail commun sur le film Les randonneurs, Philippe Harel et Benoît Poelvoorde se retrouvent pour évoquer un univers qu'ils ne connaissait guère. Autour de souvenirs marquants et d'idées personnelles, l'un et l'autre signent une tragi-comédie réussie en même temps qu'un étonnant documentaire sur les coulisses du cyclisme. Tout y est, depuis les costumes jusqu'au matériel en passant par les anecdotes et les journalistes de l'époque, l'équipe du film replonge le spectateur dans la grand époque de Merckx et de ses concurrents.

Harel laisse traîner ses caméras dans les coulisses des courses évoquant sur un ton doux-amer des situations parfois franchement dramatiques. C'est en cela que le choix de Benoît Poelvoorde pour donner corps à Lambert s'avère être un choix judicieux. Porté par une "belgitude" qui sied très bien à l'ambiance et au personnage, ce faux comique mais vrai tragique tient davantage du clown triste que du bouffon. Né en pleine affaire Festina, le film s'en ressent forcément, le cyclisme n'est pas que l'univers héroïque fait de courage et de dépassement de soi, il est aussi un monde de petites mesquineries et de gros sous…

Pour être un profane complet vis-à-vis du grand monde du vélo, Philippe Harel - bien entouré - n'en a pas moins réussi à recréer de façon troublante l'univers des courses cyclistes des années 70, cette ambiance participe à la qualité de l'ensemble tout comme les prouesses de l'équipe d'acteurs lorsqu'il s'agit de pédaler. Une équipe qui n'a d'ailleurs pas hésité à s'entraîner deux mois durant pour apporter une vraie crédibilité à leurs performances.

Comédie avant tout, le film ne suit pas jusqu'au bout les voies qu'il explore. On peut le regretter d'autant que certaines méritaient de l'être vraiment. Harel et Poelvoorde affirment avoir accouché "d'une célébration", plutôt que "d'un hommage". Une célébration réussie animée par un joyeux trublion qui amènera peut le grand public à s'intéresser à ce sport.

Guillaume Branquart

Pédale Ghislain, pédale ! :génial:

Ghislain ne voit qu'un seul horizon possible à sa vie : le vélo. Il organise sa vie autour de celui-ci, dévot presque esclave et s'entraîne comme un forcené. Mais son incommensurable ambition dépasse de loin son talent. Là est la tragédie (et la comédie). Ghislain réussit pourtant à incorporer une équipe professionnelle, dans laquelle il jouera plus le rôle de roue de secours que celui de coureur à part entière, agrégat d'une machine presque industrielle. Il devient rapidement la victime consentante de ce qu'appelle son désir de victoire : dopage, conditionnement physique et mental, voire moral…

Les portes (closes) de la gloire
On connaissait la capacité "houellebecquienne " de Philippe Harel à analyser les gens et la société (le pessimisme en moins). Le réalisateur d'"Extension du domaine de la lutte " la démontre une nouvelle fois avec "Le vélo de Ghislain Lambert " : une vision exhaustive, émouvante et sincère, des conséquences du désir irraisonné de réussite inhérent au système sportif et, par extension, à tous les systèmes (social etc.).
Ghislain veut la gloire. Il rêve d'abord de postérité. Mais si son entreprise s'impose d'emblée comme égoïste, c'est qu'elle est conditionnée par le regard des autres (ses frères, sa mère…). S'il veut la réussite c'est simplement par souci de reconnaissance, pour se sentir exister, pour transcender son être minable et l'anéantir.

Les responsables sportifs, les sponsors, les médias le manipulent et l'exploitent, avant de l'abandonner pour ce dont ils vivent au même titre (sinon plus) que Ghislain. Ce dernier persiste pourtant dans son ambition, immuable. Il est toujours le seul à être sincère et c'est ce qui le porte au-dessus de tous. Ghislain est une sorte de saint raté. Sa volonté immense reflète à elle seule sa grandeur, sa valeur humaine : un homme dans toute sa splendeur, humilié par l'Homme dans toute sa bassesse.
"Le vélo de Ghislain Lambert " est un film profondément humaniste ; à l'image d'un Benoît Poelvoorde monumental, dont le jeu cache toujours derrière le ridicule et le comique, une intense émotion. Une réussite.

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LIEN.......BANDE ANNONCE

http://www.commeaucinema.com/news.php3?nominfos=2332&Rub=BA

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........Faisons un tour à l'étranger





"LA BICI DE GHISLAIN LAMBERT" (Le vélo de Ghislain Lambert), de Philippe Harel (Francia)

Divertida e irónica comedia francesa ambientada en el mundo del ciclismo de principios de los años 70, en la que se nos narra la historia de un esforzado gregario belga más voluntarioso que talentoso muy bien interpretado por Benoît Poelvoorde ("Ocurrió cerca de su casa").

El director y guionista Philippe Harel hace un repaso en clave de humor de todo lo que rodea al deporte de la bicicleta tratando temas como el dopaje, la disciplina de equipo, el entorno familiar, los anunciantes, los medios de comunicación... Tras una primera hora brillante lleno de ingenio, la película coge una pequeña pájara y decae el ritmo, debido a un exceso de imágenes de carreras a menudo redundantes, pero se recupera después ofreciendo un sprint final ciertamente divertido.

LE VÉLO DE GHISLAIN LAMBERT
(La Bici)

ficha técnica:

Director: Philippe Harel
Guión: Philippe Harel
Nacionalidad: Francia
Director de Fotografía: Gilles Henry
Actores: Benoît Poelvoorde, José García, Daniel Ceccaldi,...
Duración: 107'

sinopsis:

Bélgica, años 70. El ciclismo es casi una religión, y Eddie Merckxx su Profeta, pero son cientos y cientos los ciclistas que sueñan destacar.
Uno de ellos, Ghislain Lambert, entrará en el mundillo del ciclismo y desarrollará en él toda su vida,
intentando siempre conseguir la victoria que su corazón merece pero sus piernas le niegan.
Es la irónica pero tierna crónica de un perdedor.


criticas:

VENGADOR
Crónica de los años ciclistas de un joven belga, aparentemente modesto ciclista pero de corazón guerrero durante la época del caníbal, Eddy Merckx.

. Excelentemente ambientada y documentada, la película muestra todos los entresijos de este peculiar mundillo que todo el mundo conoce en mayor o menor medida.
Se retratan las pequeñas miserias del ciclista, enormes montañas para él (abrumadoramente superiores en número a los éxitos), la psicología en carrera, las miserias, el dopaje, el colegueo en el pelotón.
Maestría al mostrar la mezcla de racionalidad (dominio del arte ciclista) y la patanería e irracionalidad (esos actos aparentemente extraños de los corredores, incomprensibles para un neófito) de esta gente que vive su profesión como una obsesión.
Y es que absolutamente todos los corredores, y esto lo dice un antiguo sufridor, son obsesivos compulsivos, pero más que nada aman a esas dichosas ruedas y sueñan todas las noches que ganan en alguna kermesse, en el Tour de Flandes, en el Mont Ventoux o en la carrera de Abárzuza.
El filme tiene la cualidad que permite al espectador ser parte de los bastidores deese mundo desde fuera y también desde la perspectiva del protagonista Ghislain
Lambert, pero quizá para esto último hubieran hecho falta unas imágenes más espectaculares técnicamente, y no sólo las habituales que conocemos. De todas formas, grande.

KENNY
Entrañable película sobre el mundo del ciclismo. Como es una situación cercana y los personajes están dibujados con sencillez y cariño, es fácil meterse en la película e incluso animar al prota en sus escapadas. Se nota cierta humildad en la realización que hace que la película solo cuente la historia del ciclista, sin más pretensiones. De esta forma, no hay nada de moralina barata sobre participar y no ganar o chorradas de esas. En esa sencillez está la fuerza de la película, que llega al espectador directamente y sin artificios. Personalmente se me hizo un pelín larga, y los últimos giros del guión me parecieron de más, pero estos defectillos no empañan el conjunto, y la película deja un agradable sabor de boca, edificante y enternecedora.


opiniones:

Respetable: Ovación. Sin embargo, la crítica "sesuda" la toma por nimia y excesivamente ligera, no merecedora de la inclusión en la Sección Oficial. Alla ellos con sus sesos. A la gente le gustó mucho.
Kenny: Agradable de ver. Notable cómodo.
Vengador: Carne de gallina cuando baja el Ventoux entre la niebla. Nota: 9.






NOTAS DE LA RUEDA DE PRENSA
manuscritas del VENGADOR

:j'adore: les photos et tout les docs :merci: :panneau1:

de nada

j'ai réduit les photos (grandes)
et mis les phrases à la ligne
pour rester dans le cadre.........
ça évite de déplacer les messages sur l'écran pour visionner:)

JOLIE REPRO DE LA CITADELLE DE NAMUR
(VILLE DE NAISSANCE DE BEN)
OU FUT TOURNE EN PARTIE LE FILM



AUJOURD HUI


AUTREFOIS

C'est avec ce film que j'ai découvert Benoit ! Un vrai chef d'oeuvre !

Merci pour tout ce temsp passé :D
bizzzz

de rien je le fait avec plaisir sauf que le vélo c'est pas mon préférer j'ai plus hate de faire podium