Casting complet Réalisateur Christian Merret-Palmair
Acteur(s)
Régis Demanet Benoît Poelvoorde
Balzac Michel Duchaussoy
Patrick Sergent Etienne Chicot
Michel Moineau Yvon Back
Jérôme Le Tallec Julien Boisselier
Paul Beaumont Jean-Luc Bideau
Scénario, production
Scénariste Christian Merret-Palmair
Benoît Poelvoorde
Pascal Lebrun
Productrice Frédérique Dumas
Producteur Nicolas Leclercq
Marc Baschet
Production Noé Productions, France
Entropie Films, France
Artemis Film, Belgique
M6 Films, France
Bac Films, France
Equipe Technique
Compositeur Alexandre Desplat
Directeur de la photographie Pascal Rabaud
Ingénieur du son Dominique Warnier
Costumière Anne Schotte
Maquilleuse Françoise Joset
Directeur artistique Swan Pham
Monteur Philippe Bourgueil
Chef décorateur Jean-Jacques Gernolle
Cadreur Guillaume Georget
Mixage Franco Piscopo
Distribution Mars Distribution, France
Synopsis Dans le Nord de la France, Régis Demanet est commercial à Pégase, une petite société de vente à domicile. Ce chef tyrannique d'une escouade de VRP farfelus voit débarquer sous ses ordres Jérôme Le Tallec, le futur gendre du patron. Le nouvel arrivant tente de s'intégrer et devient le témoin des méthodes peu orthodoxes de ces mercenaires du porte-à-porte. Avec d'autres commis voyageurs, Balzac, Patrick Sergent et Michel Moineau, Jérôme sillonne les routes de France et investit les quartiers pavillonnaires pour y imposer aux crédules l'achat des cinq volumes de l'encyclopédie fantaisiste de Ralph Spiegel, un pacifiste visionnaire et idéaliste. Régis voit en la venue de Jérôme une occasion pour réaliser ses ambitions personnelles au sein de Pégase. Dans sa quête de pouvoir, il est guidé par son mentor, l'emblématique Colonel Nicholson, l'officier martial du Pont de la Rivière Kwaï.
Secrets de tournage Les expériences de Christian Merret-Palmair?
Même si Les portes de la gloire est son premier long métrage, Christian Merret-Palmair a déjà une longue expérience du cinéma et de la réalisation audiovisuelle. Il a ainsi effectué de nombreux stages sur les plateaux de tournage (régisseur et assistant réalisateur) avec Abdelkrim Bahloul, Philippe De Broca, Christine Pascal, Yves Boisset, John Berry, René Féret ou John Glen.
Christian Merret-Palmair réalise son premier court métrage en 1990, Rossignol de mes amours, puis, de 92 à 99, signe 400 sketchs pour Karl Zéro, Bons baisers de Suzanne, son 2e court, en 95, et une dizaine de publicités de 96 à 99.
En 1997, il réalise l « Les carnets de Monsieur Manatane » une série de dix films courts avec Benoît Poelvoorde.
Les intentions de Christian Merret-Palmair :
« L'idée était de faire de Jérôme, le nouveau, une jeune homme initié par trois briscards. Ca aurait pu n'être qu'un personnage mais réunir toutes nos idées en un seul caractère n'aurait pas fonctionné. L'idée était de garder une ligne de conduite extrêmement réaliste. Faire un film en cinémascope, en quelque sorte un film « d'aventure » même si ce n'est pas le genre du film, en gommant l'aspect trop reportage du documentaire qui nous inspirait. L'idée était de faire une comédie sur des personnages qui sont quelque part des losers mais qui sont avant tout très humains? une comédie qui comporte une part de tragique, un peu à la manière d'un certain cinéma italien ou anglais. »
Les raisons d'un choix (Benoît Poelvoorde) :
« ? Le sujet. Le monde des vendeurs que je ne connaissais pas. Ce sont des menteurs, c'est génial. Et puis j'aime bien les mecs seuls, le côté solitaire des personnages. Ce qu'on nous reproche, le côté "odeurs de vestiaires", c'est ce que j'aime : c'est un des rares moments où on peut mettre des mecs entre eux, à part l'armée ou au club de foot?Donc j'aimais bien ce côté viril. Et puis c'est une gageure, c'est la première fois qu'on écrivait pour quelqu'un."
Des références communes
Ce sont principalement les films des années 70 qui ont inspiré Benoît Poelvoorde et Christian Merret-Palmair. Ceux « qui avaient une certaine épaisseur sociologique comme Le cinéma de papa (Claude Berri), Les galettes de Pont-Aven et Charlie et ses deux nénette (Joël Séria), L'entourloupe (Gérard Pires).
Critiques presse Le Figaro Magazine - Valérie Lejeune Barème AlloCiné* :
Il y a rire et rire. Celui qu'instale Christian Merret-Palmair est rare. Il commence par une petite pointe de surprise gaie, une fusée, puis il se déploie en parachute. Jamais gras, mais pourtant nourrissant, ce rire est aussi agréable qu'un édredon de plumes : chaud l'hiver, frais l'été, l'idéal quoi.
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Le Parisien - Pierre Vavasseur Barème AlloCiné* :
En dépit d'une petite faiblesse de scénario sur la fin, ce film costaud en répliques est nourri de séquences qui resteront dans les mémoires.
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Le Journal du Dimanche - Jean-Pierre Lacomme Barème AlloCiné* :
(...) les héros du film traînent avec eux une douce médiocrité, teintée d'humanité. Et puis, il y a Benoît Poelvoorde, superbe dans un personnage de con grandiose. Des Portes très grinçantes.
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Ciné Live - Sandra Benedetti Barème AlloCiné* :
Grincement de dents et rires jaunes au menu de cette comédie déconcertante sur les tribulations de vendeurs à domicile, aux remugles pitoyables mais vrais.
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MCinéma.com - Stéphane Dugast Barème AlloCiné* :
(...) un road-movie assurément «hors-normes». Comique et caustique à souhait !
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Studio Magazine - Christophe d'Yvoire Barème AlloCiné* :
(...) une comédie noire, qui ravira les amateurs de sarcasmes. Christian Merret-Palmair (...) manifeste ici un esprit décapant, flirtant sans scrupule avec le mauvais goût. Même s'il ne réinvente pas le genre, notamment par la faute d'un scénario un peu paresseux, il rend ses personnages à la fois pathétiques et attachants.
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L'Humanité - Vincent Ostria Barème AlloCiné* :
Désuet. Non dénuée de gags hilarants, cette histoire d'un groupe de représentants en encyclopédie cornaqués par le fanfaron et cabot Benoît Poelvoorde, qui reste subordonnée à une réalisation rigide et trop léchée, manque de souffle et d'ampleur.
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Le Monde - Jacques Mandelbaum Barème AlloCiné* :
(...) la part de tendresse qui anime le metteur en scène pour ses personnages, son sens de la situation et du dialogue, ainsi que son goût pour l'absurde renversent cette funeste tendance et font de ce film, à ses meilleurs moments, un spectacle d'une réjouissante noirceur.
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Première - Virginie Apiou Barème AlloCiné* :
(...) plus que la description d'une certaine franchouillardise, ces Portes de la gloire s'ouvrent sur l'itinéraire d'une équipe de vendeurs trop disparate pour être gagnante, au grand désespoir de son leader d'opérette campé par un Poelvoorde raide, droit, mal dans sa peau.
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Repérages - Christophe Chauville Barème AlloCiné* :
C'est évidemment Benoît Poelvoorde qui mène la danse. Souvent drôle, il parviendrait décidément à vendre n'importe quoi, y compris ce film, qui n'est pas aussi drôle que Poelvoorde. Et une heure et demie à suivre des VRP, on ferme la porte au nez?