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 FIGARO MADAME

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BENGI*
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BENGI*


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MessageSujet: FIGARO MADAME   FIGARO MADAME EmptyLun 15 Jan 2007 - 14:05

LE FIGARO MADAME

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Benoît Poelvoorde : homme à femmes
Valery Bailly Buchet. Madame Figaro
A l’écran, il est plutôt du genre comique, pas romantique. Pourtant, dans le film «Entre ses mains» d'Anne Fontaine, Benoît Poelvoorde tombe amoureux.... d'Isabelle Carré.


Les femmes, c’est un peu la face cachée de Benoît Poelvoorde. On l’imagine entouré d’une bande de copains noceurs et farceurs, mais pas seulement. Et si Coralie, sa femme, préfère rester dans l’ombre, on a pu apercevoir Jacqueline, sa mère, dans quelques films. Il y a aussi Anna, son habilleuse, et Coco, sa maquilleuse. Et puis, bien sûr, Nicole (Kidman), son miroir aux alouettes... Paradoxes d’un grand acteur qui aura quarante et un ans le 22 septembre et qui engage, sous sa carapace de comique, un dialogue complice avec les femmes. “ Je préfère leur compagnie à celles des hommes, j’ai plus d’affinités avec elles. D’ailleurs, j’ai plus de copines que de copains. Ce que j’aime chez les garçons, c’est la fête, point. Les filles, je les trouve plus subtiles. Avec elles, je vais beaucoup plus loin. Il n’y a qu’avec elles que j’échange des livres, que je parle de musique. Elles sont plus sauvages, moins prévisibles et plus délicates. ” La preuve par dix.


La persévérante : Anne Fontaine

“ C’est la première réalisatrice qui a réussi à me convaincre. Je n’avais pas envie de faire des histoires d’amour, je ne m’en sentais pas capable – pourtant, Dieu sait que je suis prétentieux. Mais là, ça me mettait mal à l’aise. Anne m’a persuadé au bon moment. Je m’embêtais comme un enfant gâté, j’avais quarante ans, je me posais des questions, c’était une période délicate pour moi. Avec Anne, on se connaissait depuis longtemps, elle m’avait déjà dit qu’elle aimerait bien qu’on fasse quelque chose ensemble, et là elle a été très convaincante. Je n’avais pas confiance en moi, c’est vrai. Je l’ai fait, mais je ne le referai pas, non. Ce n’est pas mon truc. Ça m’a mis trop mal à l’aise, et en même temps ce film m’a appris plein de choses sur moi et m’a donné confiance. Comme une thérapie. Tu es regardé à travers l’œil de quelqu’un qui t’aime. C’était une femme en plus, c’est troublant. Le plus difficile, c’était les scènes du quotidien, comme boire un café avec une personne, lui dire qu’on était content de la voir... Je ne suis pas comme ça, j’ai besoin de ressorts comiques. Mon personnage, c’était “Derrick chez les dépressifs” – ce mec-là est complètement perdu. C’est une histoire romantique – j’aime énormément le romantisme –, et je pensais : allez, jamais dans la vie tu ne rejoueras un mec qui se suicide par amour... Il y avait une part de moi qui voulait le faire et une autre qui faisait de la résistance. Si je ne comprends pas ce que je fais, il faut m’expliquer. Pendant deux mois, tous les jours, Anne a dû affronter – à Roubaix, en plus – tous mes états d’âme, tous mes doutes. On avait des discussions incroyables. Aujourd’hui, je refuse encore de me voir comme ça. Je n’ai pas vu le film *, ni les rushes, ni le dossier de presse, ni même une photo. Je ne peux pas. Après, ça m’a aidé pour tourner avec Nicole Garcia **. C’était plus facile comme rôle aussi. Un loser qui sort de prison, c’est plus dans mes cordes qu’un vétérinaire qui gagne de l’argent. Et puis, avec Nicole, j’étais le figurant le mieux payé de France. Mais à elle aussi, je lui ai dit non la première fois. Comme toujours, je dis non et puis, après, je me frotte. Mais je rêvais de tourner avec des femmes, et la sensibilité de ces deux réalisatrices m’a totalement convaincu. Je suis même très admiratif. Une femme ne filme pas comme un homme, ne parle pas comme un homme, n’écrit pas comme un homme. C’est difficile à expliquer, mais il se dégage quelque chose de l’ordre du cru, de la vérité, de la consolation aussi, comme une sorte de grande tolérance, d’immense affection. On ressent une autre sensualité dans le film, dans les images, dans la manière de diriger. Mes rapports avec Anne et Nicole ont toujours oscillé entre la mère et la femme. Comme mes rapports avec les femmes. ”


La force tranquille : Isabelle Carré

“ Sans elle, ce film n’était pas possible. Isabelle m’a appris à avoir confiance dans le regard des autres. C’est un défaut que j’ai, je n’ai pas confiance. Mais là, je me suis regardé dans l’œil d’Isabelle, et si elle me disait que c’était juste, c’était juste. Elle avait une patience avec moi... Elle joue tout le temps, elle ne s’arrête jamais, elle ne se déconcentre pas. Il faut la voir travailler, c’est une Rolls-Royce. Pendant le tournage, nous avons conservé la pudeur entre nous. Et à cause de notre timidité à tous les deux, les scènes d’intimité étaient particulièrement terribles. Isabelle est plus chevronnée que moi là-dessus ; elle m’a beaucoup aidé, mais c’était très impudique pour moi. Sinon, elle est tellement pro qu’elle a résisté à tous mes assauts – non, ce n’est pas vrai ! J’ai un peu un humour de comique troupier, mais l’humour de caserne avec Isabelle, ce n’est pas trop sa tasse de thé. (Isabelle entre dans la pièce.) Isabeeeelle ! J’étais en train de dire du bien de toi, que tu avais résisté à tous mes assauts... Ma reine, ma princesse, ma Rolls-Royce, je t’ai appelée. ”

Isabelle : “ Est-ce que tu as lu “Tout est illuminé” ? ”

Benoît : “ Non, pas encore. ”

“ Parce que nous, on s’échange des livres, et on se conseille les bouquins par SMS. Le dernier, c’était “Mes deux guerres”, de Moritz Thomsen (chez Phébus), que j’ai offert à Nicole Garcia aussi. Isabelle, tu lui donnes un livre, une semaine après, elle l’a lu et elle te le commente. Et celui-là, elle l’a vraiment adoré. ”


La complice : Julie Depardieu

“ Depuis le tournage de “Podium”, elle est comme ma sœur. On s’entend comme cul et chemise. On a beaucoup de points communs, on est un peu pareils. On est compliqués tout en étant très simples à comprendre. Mais on est très compliqués. ”


Les copines : Karin Viard et Géraldine Pailhas

“ C’est particulier. Je les adore comme des copines de classe. On a fait ensemble “les Randonneurs”, c’était mon premier film normal. On s’est tellement bien amusés en Corse, on va recommenc... Ah, mais je ne peux pas le dire. Oui, on va faire la suite. ”


Un ange passe : Vanessa Paradis

“ Je l’ai rencontrée, on a tourné ensemble et je ne l’ai plus jamais revue. Je me suis bien entendu avec elle, elle est très gentille. Elle est dans la vie comme on la voit. Un petit ange. Mais c’est pas une amie – je n’ai même jamais pris son numéro de portable. ”


Grande d'Espagne : Rossy de Palma

“ Rossy, je l’adore. Je me suis bien amusé avec elle. Elle a du chien, de la classe, vraiment. Je suis allé en Espagne avec elle : Rossy, c’est la reine de Madrid. Une Espagnole pure. ”


Une vraie pro : Zabou Breitmann

“ Elle m’a épaté. C’est une actrice époustouflante, avec un registre de jeu hallucinant. Elle peut faire ce qu’elle veut. C’est vraiment une grande actrice. On s’est bien entendus – en plus, j’avais des scènes de baisers avec elle. ”


Bonnes pâtes : les femmes de ses copains

“ Alors elles, elles ont du mérite à me supporter car je suis très envahissant, physiquement et psychologiquement. Par exemple, avec mon camarade, je vais aller faire une fête qui va se finir très tard et, neuf fois sur dix, je dors chez eux... Je reconnais que j’ai un caractère assez particulier : je suis assez nombriliste, égoïste et très égocentrique. Alors, souvent, elles n’en peuvent plus. Pourtant, c’est avec elles que je me confie en premier. Elles connaissent mes travers, mes défauts. Isabelle Doval, voilà un bon exemple. Je l’adore. On se voit souvent – c’est la femme de Jojo (José Garcia, NDLR). C’est un couple parfait, Jojo et Isabelle. Le nombre de fois qu’elle m’a vu traîner chez elle et qu’elle s’est dit : mais quand est-ce qu’il va partir ? C’est la première réalisatrice qui ait pensé à moi, même si c’était pour trois jours de tournage (dans “Rire et châtiment”, NDLR). Elle est enthousiaste, sincère et attentive aux autres, ce qui est assez rare. Isabelle et toutes les autres, je leur rends hommage. ”


À l'origine : Jacqueline Poelvoorde

“ Ma mère m’a très bien élevé. Elle m’a toujours dit : “Fais ce que tu veux, du moment que tu ne fais de mal à personne.” J’ai fait ce que je voulais, j’ai toujours évolué sans contraintes. J’ai reçu beaucoup d’amour : j’ai été très gâté. Elle a joué ma mère dans les films, car (avec l’accent belge, NDLR) qui peut mieux jouer ma mère que ma mère ? Elle fait aussi très bien les femmes qui pleurent (rire), alors qu’elle n’est pas du tout pleureuse. J’ai un peu une maman comme celle de Jean-Paul Rouve, ce qu’il appelle une “mère juive catholique”. ”


Une certitude : la Tour Eiffel

“ C’est aussi une femme de ma vie. Je l’adore. Pour ça, je suis un vrai provincial. C’est à la fois la première image de Paris et un monument qui me rassure : quand elle est là, tout va bien. À Namur, dans mon bureau, j’ai une très jolie photo d’elle, une vieille image de 1900 qu’une amie m’a offerte. Pour “Podium”, on m’avait prêté un appartement situé à côté d’elle, et la regarder tous les matins me donnait du courage. De mon pied-à-terre parisien, on ne la voit pas, mais j’aurais bien aimé. Je la trouve magnifique à tout moment. Le soir, quand il pleut, quand elle est dans les nuages... Ça fait baltringue d’aimer la tour Eiffel, mais voilà, elle me rassure et je l’adore ! ”
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MessageSujet: Re: FIGARO MADAME   FIGARO MADAME EmptyDim 21 Jan 2007 - 14:50

merci pour l'article
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