| | LES DEUX MONDES. | |
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BENGI* Admin
Nombre de messages : 1637 Age : 75 Localisation : BANLIEUE - PARIS. Loisirs : PHOTO - PEINTURE - CINEMA. Date d'inscription : 25/04/2006
| Sujet: LES DEUX MONDES. Ven 12 Jan 2007 - 22:11 | |
| CASTING COMPLETRéalisation
Réalisateur Daniel Cohen
Acteurs
Rémy Bassano Benoît Poelvoorde Florence Loiret-Caille (Florence Loiret) Augustin Legrand Michel Duchaussoy
Production
Producteur Mathieu Kassovitz Benoît Jaubert
Activités sociétés
Production Gaumont, France MNP Entreprise, France
Scénario
Scénariste Daniel Cohen
Equipe technique
Directeur de production Marc Olla Réalisateur du making of Julien Lecat
Distribution Gaumont Distribution, France
INFOS 11 janvier 2007 LE SITE DE REFERENCE DU CINEMA EUROPEEN http://www.cineuropa.org/newsdetail.aspx?lang=fr&documentID=72011 Production – France
Vies parallèles pour Poelvoorde dans Les deux mondes L’Afrique du sud accueille depuis une semaine le tournage du second long métrage de Daniel Cohen, Les deux mondes. Interprété par Benoît Poelvoorde, le film retrace les mésaventures de Rémi Bassano, un petit artisan parisien réservé et insignifiant, propulsé soudainement dans un monde parallèle où il est désigné comme libérateur d’une tribu opprimée et où il va vivre en secret des aventures épiques. Et la vénération de ce peuple à son égard lui permettra de découvrir en lui des ressources insoupçonnées. Selon Benoît Poelvoorde, "il s’agit d’une comédie : comment rester banal quand on est Dieu et comment être Dieu quand on est banal". Cosigné par le réalisateur et par Jean-Marc Culiersi, le scénario offre donc un rôle à la hauteur de la démesure du talent de l’acteur, nominé en 2005 et 2006 pour le César de meilleur acteur pour ses performances dans Podium et dans Entre ses mains, et élu deux fois meilleur comédien belge de l’année avec Les convoyeurs attendent et Aaltra. Egalement vu en compétition au dernier festival de Cannes dans Selon Charlie de Nicole Garcia, Benoît Poelvoorde sera aussi prochainement à l’affiche de Cowboy de son compatriote Benoît Mariage (lire la news) qui devrait sortir en mai 2007 et du blockbuster français Astérix aux jeux olympiques (article) dans lequel il incarne Brutus et qui sera distribué en janvier 2008.
Daniel Cohen qui a réalisé son premier long métrage en 1999 (Une vie de prince (1999) a aussi été scénariste du Grand rôle de Steve Suissa (2004). Au casting des deux mondes figurent également entre autres Zofia Borucka (la femme de Jean Reno), Augustin Legrand et Laurent Labasse. Produit par Mathieu Kassovitz et Benoit Jaubert pour MNP Entreprise en association avec Gaumont, le film bénéficie du soutien de TF1 et de Canal + pour un budget global évalué à 18 millions d’euros. Et le tournage qui se terminera mi-avril prendra dans un mois le chemin de la France, plus particulièrement de la région parisienne. Les deux mondes sera distribué dans les salles françaises en février 2008 par Gaumont qui pilotera vraisemblablement les ventes internationales.
Dernière édition par le Mar 14 Aoû 2007 - 20:12, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Ven 12 Jan 2007 - 22:31 | |
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Lun 5 Fév 2007 - 22:05 | |
| UN REGARD SUR LES AUTRES ACTEURS.... REALISATEUR.....EQUIPE TECHNIQUE.......DANIEL COHEN
REALISATEUR SCENARISTE ACTEUR
En tant qu'acteur (4 films)
ICI 3 BANDES ANNONCES EN TANT QU'ACTEUR
http://www.kidclap.fr/bandes-annonces=13781.html Un homme, un vrai 2003 Tristan 2003
un film de Ph Harel. (Les randonneurs 1 et bientôt 2) Une vie de prince 1999 Les Gants blancs du diable 1973 En tant que réalisateur (2 films) Prochainement
Les Deux mondes 2007 Déjà sorti
Une vie de prince 1999 MATHIEU KASSOVITZ
Acteur Rôle
Munich (2006), de Steven Spielberg Robert Nadia (2003), de Jez Butterworth Yuri Amen (2002), de Costa-Gavras Ricardo Fontana Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2002), de Alain Chabat physionomiste du banquet Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001), de Jean-Pierre Jeunet Nino Quincampoix Jakob le menteur (1999), de Peter Kassovitz Herschel Le Plaisir et ses petits tracas (1998), de Nicolas Boukhrief Roland Assassin(s) (1997), de Mathieu Kassovitz Max Le Cinquième élément (1997), de Luc Besson L'agresseur Des nouvelles du bon Dieu (1996), de Didier Le Pêcheur Un Héros très discret (1996), de Jacques Audiard Albert Dehousse Mon homme (1996), de Bertrand Blier Le 1er client La Haine (1995), de Mathieu Kassovitz Le jeune skinhead Les Fleurs de Maria Papadopylou (1995), de Dodine Herry Regarde les hommes tomber (1994), de Jacques Audiard Johnny 3000 scénarios contre un virus (1994), de Jean Achache segment "La Sirène"/segment "Avant... mais après" Elle voulait faire quelque chose (1994), de Dodine Herry Avant... mais apres (1994), de Tonie Marshall Metisse (1993), de Mathieu Kassovitz Felix Un Été sans histoires (1992), de Philippe Harel un auto-stoppeur Touch and Die (1991), de Piernico Solinas Piaz Assassins (1991), de Mathieu Kassovitz Fierrot le pou (1990), de Mathieu Kassovitz Le jeune basketteur L'Année prochaine... si tout va bien (1981), de Jean-Loup Hubert le petit garçon Au bout du bout du banc (1979), de Peter Kassovitz Mathias Oppenheim Réalisateur
-------------------------------------------------------------------------------- Babylon A.D. (Prochainement) La Bête est morte (Prochainement) Gothika (2004) La Balle (2001) Les Rivières Pourpres (2000) Article Premier (1998) Assassin(s) (1997) La Haine (1995) Metisse (1993) Cauchemar blanc (1991) Assassins (1991) Fierrot le pou (1990) Scénariste
-------------------------------------------------------------------------------- Babylon A.D. (Prochainement), de Mathieu Kassovitz Les Rivières Pourpres (2000), de Mathieu Kassovitz Assassin(s) (1997), de Mathieu Kassovitz La Haine (1995), de Mathieu Kassovitz Metisse (1993), de Mathieu Kassovitz Producteur
-------------------------------------------------------------------------------- Les Deux mondes (Prochainement), de Daniel Cohen Johnny Mad Dog (Prochainement), de Jean-Stephane Sauvaire Zombieland (Prochainement), de James L. Frachon La Bête est morte (Prochainement), de Mathieu Kassovitz Avida (2006), de Benoît Delépine Ce film est projeté dans 1 salle(s) Nèg Maron (2005), de Jean-Claude Flamand Barny La Chepor (2003), de David Tessier Assassin(s) (1997), de Mathieu Kassovitz Monteur
-------------------------------------------------------------------------------- Assassin(s) (1997), de Mathieu Kassovitz La Haine (1995), de Mathieu Kassovitz 2ème assistant réalisateur
-------------------------------------------------------------------------------- Moitié-Moitié (1989), de Paul Boujenah Producteur délégué
-------------------------------------------------------------------------------- Babylon A.D. (Prochainement), de Mathieu Kassovitz Biographie Fils du réalisateur Peter Kassovitz (Droles d'oiseaux !, 1993, Jakob le menteur, 1999), Mathieu Kassovitz fait ses débuts à l'écran dans l'un des films de son père, Au bout du bout du banc (1978). Il apparaît la même année dans L'Année prochaine... Si tout va bien, aux côtés d'Isabelle Adjani.
Il fait ses débuts de réalisateur avec le court métrage Fierrot le pou (1990), qui sera suivi de deux autres courts puis de son premier long en 1993, Metisse, dans lequel il interprète également l'un des rôles principaux.
Par la suite, il continue de faire l'acteur, dans la série des 3000 scénarios contre un virus (dans le court métrage Avant... mais après de Tonie Marshall) ou dans Regarde les hommes tomber (1994), de Jacques Audiard, aux côtés de Jean-Louis Trintignant et Jean Yanne. Il retrouvera le metteur en scène deux ans plus tard dans Un héros très discret.
Entre temps, il aura créé l'événement avec La Haine (1995), qui remporte le Prix de la mise en scène à Cannes et lui rapporte trois César, dont celui du Meilleur film. Jodie Foster elle-même soutient le film lors de sa sortie américaine. La Haine sera suivi en 1997 par Assassin(s), où, apprenti tueur, il donne la réplique Michel Serrault : le film, présenté à Cannes, est un échec public et critique. La même année, il fait une apparition dans Le Cinquième élément, de Luc Besson.
On le retrouve en 2000 comme réalisateur avec Les Rivières Pourpres, qui réunit Jean Reno et Vincent Cassel, et comme acteur chez Jean-Pierre Jeunet dans Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain. En 2002, il est à l'affiche de Birthday Girl aux côtés de Nicole Kidman et tient la vedette d'Amen. de Costa-Gavras, tout en s'autorisant une courte apparition dans le Astérix et Obélix : mission Cléopâtre d'Alain Chabat.
En 2003, contacté par le producteur Joel Silver (la saga Matrix), Mathieu Kassovitz fait ses grands débuts américains sous l'égide de la société Dark Castle avec le thriller Gothika dans lequel il dirige Halle Berry et Penélope Cruz. Il développe depuis le projet de science-fiction Babylon babies, adapté de l'oeuvre de Maurice G. Dantec. Après avoir déclaré qu'il s'était retiré du métier d'acteur pour se consacrer plus particulièrement à son travail de metteur en scène, et, qu'il faudrait au moins Steven Spielberg, pour lui donner envie d'être à nouveau de l'autre côté de la caméra, il tourne en 2005 dans Munich aux cotés de son maître, Steven Spielberg. Il y interprète un agent du Mossad. BENOIT JAUBERT Mathieu Kassovitz produit avec Benoît Jaubert, au sein de MNP, de petites et grosses productions d’autres réalisateurs en même temps que ses propres projets. C’est cette fois en tant que producteur que Mathieu Kassovitz est à Cannes, où il accompagne Avida de Benoît Delépine et Gustave de Kervern, présenté en sélection officielle hors compétition. Un film à petit budget (1 M€) hors norme, “monté par passion”, souligne Mathieu Kassovitz. Avec son associé Benoît Jaubert au sein de MNP (tous deux viennent de Lazennec), le cinéaste veut développer ses propres films et ceux d’autres réalisateurs. La ligne éditoriale ? “Des films que nous avons envie de produire, que ma notoriété peut aider à monter, quelle que soit leur ambition commerciale. Un film pointu comme Johnny Mad Dog ou encore une comédie grand publie comme Les deux mondes.” Johnny Mad Dog est le premier film de fiction de Jean-Stéphane Sauvaire, déjà auteur du documentaire Carlitos Medellin (2004), un film en anglais sur les enfants soldats en Afrique de l’Ouest. MNP l’a financé à hauteur de 2,5 M€ avec TF1 International, TFM, Canal+, en coproduction avec l’Angleterre, avec Lunar Films, le UK Film Council et le distributeur Optimum Releasing. “Nous pensons que ces petites productions sont aussi des films rentables”, souligne Benoît Jaubert, qui se concentre sur le volet financement et fabrication de MNP. À l’opposé, MNP se lance dans Les deux mondes, deuxième film de Daniel Cohen (La vie de prince), avec Benoît Poelvoorde. Cette comédie fantastique de 18 M€, avec Gaumont en coproduction, TF1 et Canal+, “mêle l’esprit des Tribulations d’un chinois en Chine et de Retour vers le futur : un homme a tellement de poids sur les épaules qui s’enfonce dans le sol. Il passe de l’autre côté où il est un demi-dieu alors que sur Terre, sa vie est très dure”. Le tournage est fixé à janvier 2006. Dans un autre registre encore, MNP prépare Zombieland – “un film dans la pure tradition du film zombie”, dixit Mathieu Kassovitz – réalisé par James Frachon, qui l’a coécrit avec Guy Giraud, deux spécialistes du genre. Le tout est en cours de montage pour un budget de 2 M€, avec Canal+ déjà. Mathieu Kassovitz poursuit la préparation de son propre film, Babylon Babies. Avec un budget compris entre 60 et 70 M€, il est produit avec Légende et StudioCanal, en partenariat avec Fox. Le tournage, en Europe de l’Est et au Canada, démarrera en février 2007.///////////.......................
Dernière édition par le Mar 6 Fév 2007 - 0:31, édité 8 fois | |
| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Lun 5 Fév 2007 - 22:45 | |
| ...........///////////...........AUGUSTIN LEGRAND
Acteur Rôle
-------------------------------------------------------------------------------- Les Deux mondes (Prochainement), de Daniel Cohen L'Héritage (2006), de Gela Babluani le muet 13 tzameti (2006), de Gela Babluani José Immortel (ad vitam) (2004), de Enki Bilal le vendeur Les Rivières pourpres 2 - les anges de l'apocalypse (2004), de Olivier Dahan "Jésus" Travail d'arabe (2003), de Christian Philibert Fanfan la Tulipe (2003), de Gérard Krawczyk Brèche Dent Monique (2002), de Valérie Guignabodet L'infirmier Le Frère du guerrier (2002), de Pierre Jolivet Le Moustachu
Le père des Don Quichotte En octobre 2006, Augustin Legrand crée, avec quelques amis et les membres de sa famille, "Les Enfants de Don Quichotte", une association caricative visant à venir en aide aux "mal logés". Pour sensibiliser les pouvoirs publics et l'opinion, il invite tous les "bien logés" à passer une nuit dans la rue. Des personnalités comme Jean Rochefort répondront à l'appel des "Enfants de Don Quichotte". Le mouvement gagne en ampleur et bientôt de nombreuses tentes frappées du logo de l'association apparaissent dans Paris, puis dans des villes de province. En janvier 2007, Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Cohésion sociale et du Logement, reçoit les porte-paroles de l'association et annonce une refonte "radicale" du système d'hébergement d'urgence. Ce philanthrope d'une trentaine d'années va à la rencontre des sans logis et leur donne les dernières informations sur l'évacuation d'une vingtaine de SDF près de la gare d'Austerlitz, le matin-même.
Augustin Legrand est très grand. Deux mètres 08. Si vous passez le long du canal Saint-Martin, à Paris, vous ne pourrez pas le rater : regard déterminé, visage anguleux, belle gueule. Depuis trois semaines, il vit aux côtés des SDF dans un campement qu'il a lui-même installé. "Il a commencé avec vingt euros en poche et une caméra", raconte Armelle, sa mère.
Tout a commencé par une rencontre. Celle des sans-abris de son quartier, le Xe arrondissement. La nuit, sa fille de deux ans ne dort pas, alors pour laisser sa femme se reposer, il descend dans la rue pour la bercer. Durant ses promenades nocturnes avec son bébé, il rencontre de nombreux SDF. De ses "amitiés", il voudra faire un film avec son ami, comédien comme lui, Pascal Oumaklouf. Mais à la fiction, il préfère l'action et lance le mouvement citoyen Les Enfants de Don Quichotte. C'est son premier engagement social.
"Au poker, il va jusqu'au bout quitte à se faire plumer" Armand Angot Depuis près d'un mois, ce jeune comédien de 31 ans mène son combat auprès des plus démunis. Une lutte volontaire et engagée qui n'a surpris personne dans son entourage. "Il a une force assez incroyable. Il avance et l'on ne peut pas l'arrêter. Parfois, je tire sur son pantalon pour lui dire stop", confie Pascal Oumaklouf, le témoin de son mariage et parrain de sa fille. Les deux amis se sont rencontrés sur la scène d'un cours de théâtre parisien, le cours Florent.
Dans l'ombre du "grand Augustin", Pascal gère aujourd'hui la logistique du campement du canal Saint-Martin. Armand Angot, un veil ami de la famille, rappelle qu' Augustin a toujours eu un tempérament très affirmé. "Il va toujours au bout de ses idées. Quand on fait une partie de poker, il va jusqu'au bout quitte à se faire plumer". Augustin le reconnaît lui-même : "Je suis déterminé c'est vrai, quand j'ai un objectif qui est juste, et j'aime le challenge".
"Il était solaire"
Augustin a toujours eu le goût du risque, l'envie d'aller loin et de repousser les limites. "A 5 ans, je me disais qu'il pourrait faire de la prison, ça dépendrait de ses rencontres. Il cherchait, il regardait et il faisait énormément de bêtises," se souvient sa mère. Casse-cou, brise-fer, Augustin cultive son côté tête-brûlé. A 12 ans, il déclenche une mini avalanche à Chamonix et manque de mourir. A 16 ans, il tente en vain de sauver une femme de la noyade dans une mer démontée à l'île d'Yeu. "Une expérience déroutante" qui l'a "beaucoup marqué".
Plus tard, c'est sur les planches qu'il se fait remarquer. Mises en scène compliquées, choix de textes difficiles, Augustin se démarque. "Il était solaire, il avait du charisme", se souvient Philippe Maymat, son professeur. "Il m'a donné l'impression qu'il ne voulait pas gâcher son temps. C'est quelqu'un qui a beaucoup d'ambition et qui veut faire de grandes choses. Ce mec est prêt à tout et tout est possible avec lui. Augustin Legrand déterminé peut déplacer des montagnes", estime-t-il.
"J'aime la liberté et je déteste qu'on me donne des ordres" Augustin Legrand L'homme est passionné. Son entourage le dit "tout le temps touché". Benoît Guibert, l'un de ses professeurs au cours Florent évoque "son enthousiasme, sa manière d'être et sa façon très aimante de s'engager". Mais sa détermination s'impose parfois dans l'excès, "sans qu'il ne se soucie des dommages collatéraux qu'il peut créer", rappelle son professeur. Certains lui reprochent aussi d'être trop impulsif, impatient. "Il ne peut pas supporter une queue de cinq personnes pour manger un sandwich, c'est son gros défaut", avoue Pascal. "Têtu, optu", il est parfois "difficile de lui faire entendre une autre idée que la sienne", ajoute-t-il. "J'aime énormément la liberté et je déteste qu'on me donne des ordres", reconnaît volontiers Augustin.
Augustin a sûrement appris l'altruisme en famille au milieu de ses cinq frères et sœurs. Dans leur ferme de la Beauce, ni chauffage ni télévision mais "une vraie fraternité familiale" et la porte toujours ouverte. "Beaucoup de monde passait, des gens de tout bord", raconte sa mère, comédienne comme lui. A ses côtés aujourd'hui parmi Les Enfants de Don Quichotte, ses frères, Jean-Baptiste et Joseph, sa mère, qui a campé le long du canal, et chaque soir, sa femme et sa fille qui lui rendent visite. "Une chance", confie Augustin.
Dans cette famille d'artiste, très catholique, Augustin qui servait la messe le dimanche, est le moins pratiquant de tous mais il a "gardé un esprit de charité pour aider les gens", estime son ami Pascal. Pour Philippe Maymat, "il nous éclabousse à la gueule quelque chose d'humaniste". A ses yeux, "Augustin, c'est le courage la détermination, le charisme et la joie. La joie d'être dans le mieux, le positif et le respect de l'autre", ajoute-t-il. Augustin, lui, se voit simplement comme quelqu'un "de vraie valeur".
Impulsif et révolté
En homme libre, Augustin a choisi sur le tard d'être comédien, "pour avoir du temps libre pour sa famille". " C'est aberrant mais c'est comme ça", dit-il. Avant de monter sur scène, il a étudié le droit à Orléans, Londres et Paris pour sa maîtrise de droit fiscal. "Bosser 70 heures par semaine avec son attaché-case et ne pas voir sa famille ne m'intéressait pas", se plait-il à dire. De ses études de droit, il a gardé un sens aigu de la justice.
Pour lui, ce qu'il fait avec les Enfants de Don Quichotte est "un truc normal". "Une action juste et bonne qui aide à la tolérance", selon sa mère, que ce grand gaillard de 31 ans appelle encore "ma maman". Animé par la certitude que son projet en faveur des SDF fonctionnera, cet homme impulsif et révolté, n'espère qu'une chose une fois le combat terminé : "Ne plus jamais avoir à en parler". ........////////..... | |
| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Lun 5 Fév 2007 - 22:53 | |
| .....///////........MATHIAS MLEKUZ
Acteur Rôle
-------------------------------------------------------------------------------- Qui m'aime me suive (2006), de Benoît Cohen Jojo Les Brigades du Tigre (2006), de Jérôme Cornuau Hennion Petits meurtres en famille (2006) - Saison 1 SÉRIE TV Antonin Brice de Nice (2005), de James Huth Eudes l'avocat Tout pour plaire (2005), de Cécile Telerman Pierre La Bourde (2005), de Mathieu Demy Le serveur L'Américain (2004), de Patrick Timsit Tennessee Nos enfants chéris (2003), de Benoît Cohen Arnaud Le Bonheur ne tient qu'à un film (2003), de Laurence Côte Thierry Demonlover (2002), de Olivier Assayas l'homme X Avocats & Associés (2002) - Saison 6 SÉRIE TV épisode : 5 Paul Merlet Les Acteurs anonymes (2001), de Benoît Cohen Mathias | |
| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Mar 6 Fév 2007 - 0:08 | |
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| | | so WEBMASTER
Nombre de messages : 603 Age : 42 Date d'inscription : 15/04/2006
| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Jeu 8 Fév 2007 - 23:31 | |
| merci beaucoup pour tout cela | |
| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Sam 17 Mar 2007 - 1:57 | |
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| | | BENGI* Admin
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| | | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Mar 12 Juin 2007 - 13:55 | |
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Dernière édition par le Mer 15 Aoû 2007 - 17:24, édité 1 fois | |
| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Mer 15 Aoû 2007 - 17:18 | |
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| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Lun 19 Nov 2007 - 16:50 | |
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| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Jeu 22 Nov 2007 - 0:10 | |
| SECRETS DE TOURNAGE. http://cine.ados.fr/benoit-poelvoorde-deux-mondes-interview-video_article6421.html Genèse du projet "L'origine des Deux mondes, comme l'explique le réalisateur Daniel Cohen, c'est une réflexion sur le potentiel caché de chacun. Je crois qu'il existe une différence entre ce qu'on pense être capable de faire de sa vie, ce qu'on en fait réellement et ce que les autres voient en nous. Nous avons souvent le sentiment d'être sous estimés ou sous utilisés dans notre travail par les autres. C'est un thème universel. Alors, à partir de cette idée, j'ai commencé à écrire un scénario où Rémy Bassano, un type sans histoires, se retrouve projeté dans un autre monde."
La production des "Deux mondes" Benoît Jaubert raconte comme le projet des Deux mondes est arrivé chez MNP : "D'abord j'ai aimé le premier film de Daniel, Une vie de prince. Ensuite je l'ai rencontré et je lui ai proposé de réaliser le remake d'un film américain. Il a demandé à réfléchir et quand nous nous sommes revus, il m'a parlé d'un film très cher qu'il voulait réaliser, l'histoire d'un type happé dans un autre monde, deux films en un... c'était Les Deux mondes. Me parler de ce projet était une manière de décliner ma proposition de remake. Comme j'ai trouvé l'histoire géniale, j'ai signé un développement, avec Daniel, pour l'écriture du scénario. Des mois ont passé, j'ai changé de société, je me suis associé avec Mathieu Kassovitz, chez MNP. Là, j'ai revu Daniel qui nous a fait lire son scénario. Mathieu et moi l'avons trouvé fin drôle et intelligent, alors on a dit : on fonce ! C'est ainsi que l'aventure a démarré avec sur le chemin, une association décisive et capitale, celle de la Gaumont."
Dessinateur avant d'être réalisateur Le réalisateur Daniel Cohen raisonne et élabore ses films tel un dessinateur. Il s'en explique : "Je dessine depuis l'âge de huit ans, c'est une véritable passion qui ne m'a jamais lâché. Enfant, je racontais déjà des histoires puisque je faisais des petites bandes dessinées. Chez moi, aujourd'hui encore, tout passe par le dessin, ça me sert à m'exprimer, à expliquer mes idées à mes collaborateurs. De même, quand j'écris un scénario, je pense comme un dessinateur, dans le sens où j'essaye toujours de reproduire les situations et les images que j'invente en me demandant si ça ressemble vraiment à ce que j'ai en tête."
La création du 2ème Monde Pour le réalisateur Daniel Cohen, la difficulté était d'imaginer un monde qui soit identifiable, sans être daté. Un monde suffisamment familier pour qu'on le comprenne et assez étrange pour qu'on se sente ailleurs. "Très vite, raconte-t-il, j'ai pensé à un monde qui ressemblerait à l'époque mérovingienne où l'on connaîtrait le métal fondu, le principe de fabrication des bâtiments et les armes. Enfin pour que le destin de Bassano bascule véritablement, il fallait que ses connaissances, c'est-à-dire les technologies de notre monde actuel, puissent avoir une incidence forte sur la vie des habitants du 2ème Monde. C'est tout cela qui a déterminé le niveau de développement de ce monde."
Une langue inventée pour le film : le Bégaménien Pour son deuxième long métrage, le réalisateur Daniel Cohen a littéralement inventé une langue avec ses propres codes : le Bégaménien. Celle-ci est utilisée dans l'autre monde au début du film. "J'ai écrit le Bégaménien, raconte-t-il, on l'a répété avec les acteurs et je l'ai même traduit. En effet, contrairement à ce qu'on peut imaginer, c'est un langage très précis. Après, dans un souci de compréhension du spectateur, je me suis amusé à dessiner les traductions des dialogues du début du film." Le cinéaste est même allé jusqu'à enregistrer une chanson en Bégaménien. "C'était incroyable de voir 16 choristes chanter dans cette langue totalement imaginaire, explique-t-il. Mais cette chanson n'est qu'une petite partie de la musique du film. J'ai eu la chance que Richard Harvey, qui a composé des musiques pour Da Vinci code ou encore Harry Potter, compose les musiques de mon film. Il a créé une musique symphonique avec au beau milieu, comme venu de nulle part, des sons produits par des instruments ethniques. C'était un travail très intéressant. Puis nous avons enregistré la musique dans les Studios d'Abbey road, à Londres. Ces 87 musiciens et 16 choristes, dans ce lieu, resteront un des grands souvenirs de la fabrication de ce film."
Un film à gros moyens Comme l'explique le réalisateur Daniel Cohen, il y 150 plans truqués dans le film. "C'est beaucoup. On peut dire que c'est un vrai film à effets spéciaux. Une grande partie du 2ème Monde existe grâce à ces technologies. En fait, aujourd'hui, il est possible de réaliser toutes les folies qu'on a en tête. On peut tout inventer ... si le producteur est d'accord !" Et Benoît Jaubert de poursuivre : "On avait établi un premier devis à 20 M? et on a terminé à 18. Nous voulions que le deuxième monde soit crédible, or avec ces ambitions, cela signifiait de grosses sommes d'argent. Nous avons tourné une grande partie du film en Afrique du Sud, où certains coûts étaient amoindris, nous avons été très rigoureux sur la création des décors, le nombre d'effets spéciaux. Daniel et moi avons toujours travaillé en confiance. J'ai aimé mettre des moyens au service de ce film, car son réalisateur est un travailleur acharné qui ne laisse rien au hasard. Il a cru dans son projet et il s'est donné les moyens d'y croire."
Le choix de Benoît Poelvoorde Le réalisateur Daniel Cohen n'avait pas d'acteur en tête lorsqu'il a écrit le scénario. Ce n'est qu'après que Benoît Poelvoorde ait accepté le rôle qu'il a fait du "sur mesure" pour lui. "Le rôle de Rémy Bassano est difficile, car le film est un mélange de genres, raconte-t-il. C'est un film d'aventure qui peut devenir un film très intime, puis subitement reprendre une tournure burlesque. Je trouve que Benoît est un comédien drôle, burlesque, émouvant, touchant. Et s'il est possible de faire coexister toutes ces humeurs dans le film, c'est vraiment grâce à lui. Benoît a tout ça en lui, il est constitué de toutes ces folies."
Dernière édition par le Dim 30 Déc 2007 - 4:59, édité 1 fois | |
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Nombre de messages : 1637 Age : 75 Localisation : BANLIEUE - PARIS. Loisirs : PHOTO - PEINTURE - CINEMA. Date d'inscription : 25/04/2006
| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Mer 5 Déc 2007 - 18:09 | |
| Les 5 bonnes raisons de découvrir... le monde parallèle de la Bégaméni
1. Vous y découvrirez la langue locale : (poème Bégaménien, Hymne des guerriers) Lena mapo satonifikane ? Satonifiane. Ochane Miokti, Nari sala. Miyakte sa le ich, Pariamine. Chintil mayane, Poni lo ochane. Où es-tu notre sauveur ? Il viendra du deuxième monde. Il volera dans le ciel, Comme un oiseau rapide. Il jettera des boules de feu sur nos ennemis, Et ils seront très étonnés. Il nous libérera de l'esclavage, Sinon, on le noiera dans le lac. 2. Vous y découvrirez l'art de la guerre :
En Bégaméni, un pays où règne la barbarie animale et combative... Un conseil alors, avant de partir documentez-vous sur les tactiques de combat en lisant des ouvrages tels que “La théorie du combat” et “L'Art de la guerre”. Et pour être prêt au combat, il serait aussi plus prudent d'organiser des plans de bataille avec les jouets de vos enfants ! 3. Vous y découvrirez un pays magnifique où tout reste à construire :
Vous aurez l'impression de partir au bout de la Terre, dans l'hémisphère sud... à plus de 9000 kilomètres de la France... sous le soleil... près de la mer... parmi les animaux sauvages... avec ces montagnes et ces dunes de sable blanc. Un paysage magnifique, le seul petit problème.... Tout reste à construire... pas de route, pas de pont, que des sentiers de terre ! 4. Vous y découvrirez les coutumes locales :
Vous découvrirez l'hospitalité des Bégaméniens... Surtout des Bégaméniennes, très accueillantes et très chaleureuses ! Les Begaméniens aiment la gastronomie et sont de gros mangeurs... Faites juste attention à ne pas passer pour un Zotanien... on pourrait vous manger ! 5. Vous y découvrirez vos propres richesses (Interview de Benoît Poelvoorde) :
« Ce qui m'a séduit (dans le scénario, ndlr) c'est son originalité mais surtout sa poésie. L'idée qu'un homme puisse être surpris par ses propres richesses est une belle idée. »
« Ce que j'ai apprécié dans l'écriture, c'est qu'on puisse faire rire sans tabou avec, en même temps, beaucoup de délicatesse. »
« Un acteur est quelqu'un qui est apprécié pour des valeurs qu'il possède mais qu'il ignore souvent avant qu'on les lui révèle. »
« Pour moi, le regard du héros, c'est celui qui voit ce que nous, nous ne voyons plus. » | |
| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Dim 30 Déc 2007 - 5:28 | |
| CRITIQUE PRESSE. BONNE SURPRISE.
MARIE-NOËLLE TRANCHANT
Rémy Bassano (Benoît Poelvoorde) est restaurateur de tableaux à Paris, marié, père de deux enfants, plus artiste que gestionnaire, un peu trop gentil, facilement débordé. Jusqu’ici, rien que de normal. Mais alors que les choses se gâtent pour lui (sa femme le quitte pour un médecin humanitaire, une inondation détruit son atelier), il est soudain aspiré dans un autre monde, dans un autre temps. Il se retrouve dans un cirque montagneux, au milieu d’un peuple opprimé qui le prend aussitôt pour le sauveur qu’il attend. Dès lors, la vie de Rémy va se partager bizarrement entre les deux mondes, celui où il subit et celui où il règne.
CRITIQUE. En voyant s’agiter le peuple improbable de Bégaméni autour d’un prophète annonçant un sauveur, on craint la grosse extravagance, et en tombant au milieu de la petite famille de Rémy, on craint la plate banalité. Mais Daniel Cohen évite assez bien les deux écueils : si l’écriture du scénario laisse parfois à désirer, le réalisateur fait preuve d’une imagination très inventive et se tire avec originalité des lieux communs. Il y a de bonnes surprises visuelles, et une vision singulière, judicieusement impertinente, des rapports humains, que ce soit dans le couple ou dans la société. Et le riche talent de Benoît Poelvoorde s’accorde parfaitement à la palette bizarre et nuancée de Cohen pour composer une comédie étonnante et attachante. | |
| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Ven 4 Jan 2008 - 0:56 | |
| L’interview
Quelle est selon vous la principale qualité du scénario des Deux Mondes ? Ce qui m’a séduit, c’est son originalité mais surtout sa poésie. L’idée qu’un homme puisse être surpris par ses propres richesses est une belle idée. J’aimais aussi qu’à trop vouloir faire le bien, le héros finisse par faire le mal. Qui n’a pas rêvé un jour de devenir roi ? Imaginez un type passant de la vie la plus calme possible à des aventures les plus extravagantes. Ce que j’ai apprécié dans l’écriture, c’est qu’on puisse faire rire sans tabou avec, en même temps, beaucoup de délicatesse. Daniel Cohen, le scénariste et réalisateur du film, ne respecte pas les idées reçues. Et quand il fait dire à ses personnages : « On n’en a rien à foutre de la liberté ! », ça me plaît.
Quelles ont été les scènes les plus amusantes à jouer ? Ce sont les mensonges de Rémy, quand il revient dans sa famille. J’adore jouer les menteurs, et ici, ce qui était amusant c’était de jouer l’extraordinaire dans l’ordinaire. Raconter aux enfants ou à ma femme que ce qu’ils avaient sous le nez n’existait pas. Ces situations me permettaient de mentir effrontément. Exactement comme dans du Théâtre de Boulevard. Je me suis aussi beaucoup amusé quand il a fallu provoquer, au combat, trois milles hommes alors que j’étais presque nu, seulement vêtu d’un caleçon, de chaussures
Est-ce difficile d’entrer dans un univers totalement imaginaire ? Au-delà de l’imaginaire, c’est la poésie que le réalisateur avait en tête que je ne voulais pas perdre. Ainsi, quand Bassano marche avec sa couette en guise de cape sur le dos, il y a de la comédie, mais aussi de la poésie. Or c’est la mise en scène qui provoque ça. C’est parce que la scène est filmée d’une certaine façon, que cet homme a quelque chose d’un ange. J’ai très vite fait confiance au réalisateur, c’est pour cela que j’ai pu rentrer dans son univers. | |
| | | BENGI* Admin
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| Sujet: Re: LES DEUX MONDES. Jeu 1 Oct 2009 - 21:38 | |
| FILMSACTU.COM Pour sa grosse sortie estivale, Gaumont a fait, comme souvent, les choses bien. Les couleurs du film sont respectées puisque le contraste entre l'aspect terne du monde réel et les teintes chaudes du deuxième monde ressort à merveille. La définition est quant à elle optimale, tandis que la copie immaculée et l'encodage ne se fait presque pas ressentir. Seul bémol : les noirs manquent parfois un peu de profondeur (notamment dans les séquences dans le monde réel), ce qui donne l'impression qu'un léger voile gris ternit l'image.
Une seule piste son au programme : une Dolby Digital 5.1 qui se montre de qualité honorable sans vraiment casser la baraque. Les dialogues sont bien mis en avant sur l'enceinte centrale, les deux arrières sont mises relativement souvent à contribution, et le caisson de basse frémit de temps à autre. On regrettera que la bande son n'explose pas un peu plus durant les quelques scènes de batailles du film, mais dans l'ensemble, ce DVD des Deux Mondes est plutôt agréable pour les oreilles.
Commentaire audio de Daniel Cohen
Ah la vache ! C'est pas le roi de la déconne, le père Cohen ! Rares sont ces commentaires durs à écouter, non pas parce que rien d'intéressants n'y est raconté, mais parce la personne qui commente le fait sur un rythme et un ton qui vous plonge dans une lente torpeur. Alors oui, ce que raconte Daniel Cohen est pertinent (on apprend par exemple que de nombreuses scènes du film sont en fait des hommages à des peintures célèbres), mais le metteur en scène parle avec tellement de détachement et laisse place à de si longues pauses que l'on se lasse vite de ce bonus. La présence de Poelvoorde derrière le micro aux côtés du réalisateur aurait pu apporter une petite plus-value à la chose.
Un long making-of plutôt sympathique, puisqu'il évite de tomber dans la facilité du discours promotionnel. D'ailleurs, ce module pourrait un peu plus s'apparenter à un carnet de tournage, puisque jamais les images prises sur le vif sur le plateau ne sont interrompues par des interviews pompeuses disant à quel point Benoît Poelvoorde est bon acteur, où quel plaisir c'était de tourner en Afrique du Sud. On pourra peut-être regretter que l'ensemble se focalise un peu trop souvent sur l'acteur principal du film et ses pitreries entre deux prises, mais sinon, cet Envers des Deux Mondes est un making-of comme on les aime.
Un petit doc qui vient très bien compléter le précédent. Se focalisant dans un premier temps sur la pré-production et la préparation au tournage (recherches autour du design du deuxième monde, création des costumes, répétitions des comédiens...), le tout raconté par la voix off monocorde de Daniel Cohen, ce module décolle après 7 minutes pour atterrir (comme son titre l'indique) en Afrique du Sud. Des très jolies images viennent alors illustrer le tournage du film dans les dunes et les forêts sud-africaines, notamment la fameuse scène de bataille du film supervisée par Mo Barrais. On appréciera aussi les quelques moments accordés à Olivier Cauwet, le superviseur des effets spéciaux du film.
Au nombre de quatorze, ces scènes coupées sont pour la plupart des prolongements des scènes présentes dans le film. Pas grand chose de très drôle à se mettre sous la dent, si ce n'est la courte scène du bâton du sauveur, que l'on voit filmée dans le premier making-of et qui dévoile ici ses charmes. On remarquera aussi l'importance de l'étalonnage dans le film, puisque les scènes présentées ici sont montrées telles qu'elles ont été tournées, avant traitement numérique et/ou photochimique.
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