FESTIVAL DU CINEMA BELGE 2007

merci pour cet info

so a écrit:

merci pour cet info

19ème FESTIVAL DU CINEMA BELGE


Adresse :
Centre Culturel Gabrielle Bernard
Rue de la Fabrique
5190 MOUSTIER (JEMEPPE-SUR-SAMBRE)


Tél. :+32 (0) 475 41 14 42


Descriptif :
Neuf longs métrages (et autant de courts métrages) parus au cours de l'année à découvrir lors de ce festival consacré au cinéma belge.

Informations pratiques :
Périodes d'ouverture :
du Mercredi 7 Mars 2007 au Dimanche 11 Mars 2007
Thème : CINEMA
En savoir plus :
email : info@cinemabelge.be
url : http://www.cinemabelge.be
Informations touristiques sur la commune JEMEPPE-SUR-SAMBRE

DE RIEN .....il semble que Ben n'en sera pas..
voir liste invités.

+ D'INFOS ICI
http://www.cinemabelge.be/cb/index.php?node=1

Historique du festival


Le Festival du cinémabelge est devenu annuel en 2002


Extrait d'une interview signée Corinne Bodart pour le journal Le Soir (1998)

La vie tient à peu de choses. Une rencontre, dans un train. Une bobine de film. Un dialogue. Une passion commune. Et quelques mois plus tard, un festival de cinéma consacré au cinéma belge voit le jour. Unique en son genre, le festival de Moustier-sur-Sambre est le seul festival entièrement consacré au cinéma belge. Créé en 1976, il n'a pas attendu le triomphe et la reconnaissance internationale pour le défendre, ce cinéma. Sans doute est-ce dû à la personnalité de son président, Claude Leclercq, dont l'amour du 7ème art en général, et du belge en particulier, n'est plus à prouver.

Créer un festival de cinéma dans un petit village de la province de Namur, c'est une idée un peu folle, non?
Peut-être. Surtout à l'époque où il a été créé. Dans les années 70, il fallait vraiment être amoureux du cinéma belge.Parce que, franchement, dans ces années-là, qui allait voir des films belges?
Très peu de monde. Ces films ne sortaient même pas à Namur ou à Charleroi.

Comment cela s'est-il déroulé?
Je venais de m'installer à Moustier et, dans le train qui me ramenait chez moi, un homme portant une bobine de 16 mm s'est assis en face de moi. Je me souviendrai toujours, c'était "Les oiseaux" d'Hitchcock. Comble du hasard, il est aussi descendu à Moustier. Là, je me suis dit, il faut que je lui parle.

Pourquoi ?
Travaillant à la cellule cinéma de la Communauté française (NDLR, il est actuellement chargé de la promotion du cinéma à la Communauté française), cela m'intéressait de savoir pour quelle raison il se baladait avec une bobine sous le bras, à Moustier.

Et quelle était cette raison?
Yves Tock, puisque c'est son nom, animait un ciné-club. Nous avions donc une passion commune. De conversation en conversation, l'idée du festival a mûri. Et en 1976, elle s'est réalisée.

Vous souvenez-vous de cette première édition?
On avait projeté "Rue haute", de Ernotte et il était venu au festival. Nous avions également passé un film de Benoît Lamy. Bref, pour la première édition, nous avions deux ou trois réalisateurs. Ce qui, pour un village, était très important.

Et le public, était-il lui aussi présent?
Oui. Au début, les gens sont venus par curiosité. Nous avons un public rural, populaire, dans le bon sens du terme. Un public qui, à l'époque, n'était pas habitué au cinéma belge. Mais depuis 87, 88, les choses ont changé. Avec "Le maître de musique", le grand public a commencé à le découvrir.

Le cinéma belge serait-il devenu plus populaire?
Je ne dirai pas qu'il est devenu plus populaire mais plus connu. Les gens qui venaient à Moustier ne découvraient plus le film, ils en avaient entendu parler. Maintenant, les gens savent qui est Benoît Mariage. Du coup, nous avons aussi des gens extérieurs qui viennent au festival.

Cela a-t-il amené des changements par rapport au festival même?
Pas vraiment. Moi, ce que je fais à Moustier, c'est présenter un éventail de films belges. Comme c'est une biennale, je présente une palette d'oeuvres des deux dernières années. Souvent, les films projetés ici sont déjà sortis en salle. Cette année (en 1998), par exemple, j'ai la chance de montrer "Pourquoi se marier le jour de la fin du monde" de Harry Cleven avant qu'il ne soit sorti. C'est rare.