MAMMUTH

MAMMUTH UN TOURNAGE EN TONG.

Des nouvelles "fraiches " du tournage de "Mammuth", article lu dans sud-ouest , on n'y parle pas beaucoup d'Isabelle Adjani mais on entrevoit un tournage plutôt sympathique, comme nous le montre la photo ci-dessous lors des prises de vues sur la plage de Nauzan :



Article du 22 août 2007 / «S'il vous plaît, un peu de silence ! » Les réalisateurs plaisantent et sourient, Gérard Depardieu anime la galerie, l'atmosphère est à la déconne, mais personne n'oublie qu'il y a un film à tourner. Benoît Delépine et Gustave Kervern, complices télévisuels sur l'émission satirique « Groland », diffusée sur Canal+, tournent plusieurs scènes de leur quatrième long-métrage commun à Royan, Vaux-sur-Mer et Saint-Palais-sur-Mer. Silence. Action. Gérard Depardieu bascule automatiquement dans son rôle.

« Gérard est comme ça, sourit Benoît Delépine. Il se refuse à être son personnage en permanence. Mais dès que l'on tourne, il est dedans. C'est sa manière de se concentrer, il fonctionne à l'instinct. L'anti-Actor's Studio. »

Les deux réalisateurs ont eu le temps de se familiariser avec le bonhomme, monstre sacré du cinéma. « Nous ne le connaissions pas plus que ça avant, explique Gustave Kervern. Nous avions pensé le film pour lui. Nous lui avons communiqué le pitch, il a accepté. Sans lui, nous ne l'aurions pas fait. Nous aurions fait un autre film. »

« Il bouffe tout ! »

Acteur et réalisateurs se sont apprivoisés mutuellement. L'acteur a dû composer avec l'univers décalé des deux auteurs de « Aaltra », « Avida » et « Louise-Michel ». La scène tournée sur la plage de Nauzan met en scène Gérard Depardieu en compagnie de Miss Ming, égérie de Groland plus connue pour ses créations visuelles que pour ses talents d'actrice.

« Nous mettons tout le monde sur le même plan, acteurs professionnels ou non, explique Gustave Kervern. C'est notre manière de fonctionner. Maintenant, avec Gérard, l'équilibre est plus difficile. Il bouffe tout ! » L'équipe enchaîne les scènes, passant du château d'eau de Saint-Palais-sur-Mer à un appartement de Royan, de la plage de Nauzan à la discothèque Le Rancho. Peu de temps pour se poser la question universelle de la vie, de l'univers et du reste : Bip-Bip ou Coyote ?

« Plus pratique »

« Les deux ! (rires) Plutôt Bip-Bip pour le tournage. Nous avons un plan de seulement cinq semaines. C'est très serré, nous y sommes six jours sur sept. Nous avons heureusement eu ici des conditions exceptionnelles. Nous retournons ensuite à Angoulême pour la dernière semaine de tournage. Pour le reste, nous sommes plutôt Coyote. Pour ce que nous payons les acteurs... Monter le budget du film a été compliqué. Tous ont fait des efforts considérables. Gérard, mais aussi Isabelle Adjani, Yolande Moreau, Benoît Poelvoorde... C'est un cadeau qu'ils nous font. Ils sont d'une générosité incroyable... »

La contrepartie ? Un petit tour sur les côtes de Saintonge. Là, Benoît Delépine plaide coupable. « Cela fait des années que je vis en Charente, que je viens à Saint-Palais-sur-Mer le week-end et en vacances. C'était plus pratique pour faire des repérages. » Retour aux caméras. On tourne à Nauzan. Plus que quelques jours pour boucler. Le film, lui, ne sortira qu'en 2010.

Auteur : Philippe Belhache
royan@sudouest.com



Article du 20 août 2009 :

sur la photo Gustave Kervern


Comédie nostalgique
Le pitch de « Mammuth » ? « C'est l'histoire d'un retraité d'une petite soixantaine d'années », racontait Benoît Delépine avant le tournage. « Le lendemain de son pot d'adieu, sa caisse de retraite lui apprend que quelques employeurs de sa jeunesse ne l'ont pas déclaré. Il reprend donc sa Mammuth, une vieille moto allemande des années 1970, repart sur les traces de ses anciens boulots et se confronte à ses jeunes années. On peut parler d'une comédie nostalgique, d'un road-movie dans lequel le héros fait une marche arrière sur sa vie. »
L'essentiel du tournage a eu lieu en Charente, à Angoulême, non loin du lieu de résidence de l'acteur-réalisateur-humoriste. Angoulême, dont les anciens abattoirs sont devenus une résidence d'artiste, à l'initiative de Benoît Delépine et d'un groupe d'amis. Le « Maki », qui abritait, il y a encore quelques mois, les dessins de résistance de son pote Siné, sert également de toile de fond à « Mammuth ». « Nous avions beaucoup tourné dans le Nord, explique Benoît Delépine. Ou en Picardie. Pour ce film, nous avions besoin de ciel bleu, et quels plus beaux ciels que ceux de la Charente et de la Charente-Maritime. En plus, j'ai une maison à Saint-Palais... »
Inutile de chasser les autographes. Gérard Depardieu et son mètre quatre-vingts se font tout petits. Yolande Moreau - l'égérie de « Louise-Michel » - et Isabelle Adjani ont déjà tourné toutes leurs scènes en Charente. Le truculent Benoît Poelvoorde pourrait les rejoindre dans les prochains jours. Lui aussi était de l'aventure « Louise-Michel ». Dans la famille Delépine-Kervern, amitié et fidélité ne sont pas des mots en l'air.
Làhaut, sur le château...
La discrétion de l'équipe n'obéit cependant pas qu'à des impératifs techniques. « Certaines scènes contiennent de véritables trouvailles visuelles, explique un membre de l'équipe. Benoît et Gustave ne veulent pas gâcher la surprise. » Cela peut se comprendre. Les lieux de tournage ne sont pas moins atypiques. Passons pour le Golf de Royan ou même le Rancho. Les premières scènes de Saint-Palais-sur-Mer n'en ont pas moins été réalisées en haut... d'un château d'eau, au carrefour de l'avenue de la Source et de son homologue de Verdun.
« Ma seule peur était que Gérard ne puisse aller jusqu'en haut, rigole Benoît Delépine. Mais il y est allé d'un coup, comme à son habitude. » Seule peur ? Voire. Son camarade de tournage, Gustave Kervern, se laisse aller à la confidence. « Benoît est sujet au vertige. Il s'est forcé à aller tourner là-haut. Mais une fois qu'il y était, il n'a pas voulu redescendre tant que tout ne serait pas terminé. »

Auteur : Philippe Belhache et Frédéric says
royan@sudouest.com



Gerard Depardieu parle de son rôle dans le film


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extrait d'une interview de Depardieu :




"Pour revenir sur le film, il n'est pas question que de retraite?

G. Depardieu: Cet homme que je joue va chercher des gens plus ou moins honnêtes qui lui ont pris quelques trimestres. En allant récupérer ses cotisations, il revoit les personnes de son passé. Et puis il y a cette chose qui ne le quitte jamais, qui l'obsède: cet accident de moto qu'il a eu à 20 ans et dans lequel il a perdu sa fiancée, la dame blanche du film jouée par Isabelle Adjani. Je trouve ça intéressant parce que, finalement, ce retour en arrière lui fait découvrir l'importance de regarder les choses et les gens. Il a passé sa vie à transporter des boîtes d'un lieu à un autre et, finalement, les rencontres lui redonnent le goût de la vie."

VAUX SUR MER







SAINT- PALAIS SUR MER.

http://www.lepicerie-de-venat.com/liens-amis.htm

http://www.le-maki.org/

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