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 INTERVIEWS BEN 2008.

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BENGI*
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MessageSujet: INTERVIEWS BEN 2008.   INTERVIEWS  BEN  2008. EmptyMar 15 Avr 2008 - 0:14

INTERVIEWS  BEN  2008. Logocharentelibrebx0

Un salon d'un hôtel parisien pour la promotion des «Randonneurs à Saint-Tropez». On attend Benoit Poelvoorde pour un entretien. Dans les couloirs une forte voix rocailleuse se fait entendre. «Le voilà» annonce Philippe Harel le réalisateur, «lui, on l'entend toujours avant de le voir». Poelvoorde déboule dans la pièce avec un petit chien en laisse aussi énervé que son maître. «Il a un an. Je vais fêter son anniversaire sur le tournage du Patrice Leconte (NDLR: «La guerre des Miss»). J'y fais un coach des Miss France. Un genre de Geneviève de Fontenay au masculin».
Toujours debout à s'agiter, il réclame une «clope». Puis s'assoit enfin et ouvre un sac plastique. «Je sors de Virgin, là. J'ai fait provision de bouquins. Je lis de tout. Des essais philosophiques. Romain Gary. Le dernier Russel Banks…». Facile pour lui d'aller dans un magasin des Champs-Elysées? «Oui. Pourquoi? Personne ne m'emmerde. Je ne me suis jamais plaint de la popularité.»
«Je fais les films (...) et après je m'en tape»
Dont acte. Poelvoorde ne se plaint pas. Pourtant il ne cache pas le fait qu'il sort d'une dépression. «Je ne l'ai pas gardée secrète puisque j'en ai parlé chez Mireille Dumas. Le problème est toujours là, tapi, mais je m'habitue et je gère».
Gérer, pour lui, c'est travailler et enchaîner les films dans la boulimie. Ainsi, à peine débarqué du «Astérix aux Jeux Olympiques», le voilà dans «Les randonneurs à Saint-Tropez», deux suites aussi peu utiles l'une que l'autre. «Je fais les films que l'on me propose et après je m'en tape. Succès ou pas. Je n'ai même pas vu "Astérix". Je n'aime pas me voir. Je ne lis même pas les critiques!» .
Curieux détachement qu'il exprime aussi en évoquant sa participation dans «Louise Michel», le nouveau film de Benoît Delepine après «Aaltra» et «Avida». «C'est un pote. Lui et Kerven sont fous et je n'ai rien compris à ce que j'ai dû faire. Mais on se marre.»
Mais on l'écoute, on l'écoute et on oublie presque que Poelvoorde est là pour parler des «Randonneurs 2» dans lequel il reprend le personnage d'Eric qu'il avait laissé il y a dix ans sur les sentiers de Corse. Apparemment il n'a pas grand-chose à en dire. On peut le comprendre car cette suite ne sert à rien surtout pas à faire rire. «Personnellement je n'irai jamais en vacances à Saint-Tropez. D'ailleurs je ne vais jamais en vacances. Je reste chez moi à Namur. Lors du tournage, je ne suis pas sorti de l'hôtel. Trop de monde, trop de fric. ça ne m'intéresse pas. J'aime les hôtels et je pique encore les savons et les pantoufles. Pour les peignoirs c'est plus difficile...»
Un mot enfin sur la Belgique. «Le gouvernement provisoire, tous les Belges s'en foutent. En tout cas je préfère la Belgique pour m'exprimer. Et je suis en train d'y monter un spectacle sur le bien et le mal. C'est pour ça que je lis des bouquins de philo. Les Français, eux, montent au créneau pour la moindre pauvre vanne pourrie. Un jour j'ai dit que je n'irai pas voir "Le secret de Brockeback Mountain". On m'a immédiatement taxé d'homophobie. Je n'avais pas envie d'y aller, c'est tout. Chez nous en Belgique, c'est sûr, on surveille beaucoup moins ce que l'on dit.»

Marie-Aimée BONNEFOY Avril 08.
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MessageSujet: Re: INTERVIEWS BEN 2008.   INTERVIEWS  BEN  2008. EmptyMar 15 Avr 2008 - 0:31

INTERVIEWS  BEN  2008. Logoer2yd8

Benoit Poelvoorde :
« J'avais trop tourné Je prends tout sur moi ,
assure l'acteur qui tourne « La Guerre des Miss » dans le Doubs,
et est à l'affiche des « Randonneurs à Saint-Tropez ».


«Je n'aime pas me voir dans les films, ça me met mal à l'aise, une fois que c'est fait c'est fait, je n'ai même pas vu Astérix», dit Benoît Pœlvoorde, pendant que son petit chien Billy Bob, son «royal canin», le mordille. L'acteur belge tourne actuellement en Franche-Comté, dans les villages de Vuillafans et Montgesoye (Doubs), un film de Patrice Leconte, «La Guerre des Miss». Il est aussi à l'affiche des «Randonneurs à Saint-Tropez», film de Philippe Harel (sortie le 9 avril), où l'on retrouve la bande (Karin Viard, Géraldine Pailhas, Vincent Elbaz...) dix ans après leur virée en Corse.

- Comment se sont passées les retrouvailles avec les Randonneurs et votre personnage Eric ?

- Je m'étais demandé comment Philippe Harel allait me faire revenir, parce qu'Éric est tellement con, on le déteste tellement à la fin du premier film, je ne les voyais pas retomber dans le panneau avec ce connard, c'est toujours le même, il n'y a pas de doute. Mais se retrouver dix ans plus tard c'était amusant, très gai, on était tous ensemble, ça me plaisait.

«Je déteste voyager»
- Et tourner à Saint-Tropez ?
- Déjà la montagne m'angoissait, mais alors Saint-Tropez, je peux pas vous dire... c'est minuscule et il y a un milliard de gens, c'est une ville incroyable ; ça m'a angoissé, donc je suis resté à l'hôtel et sur le bateau. Tu as l'air d'un con sur un bateau à quai, tout le monde te regarde, c'est vraiment la vie à Saint-Tropez, ils louent des bateaux et naviguent pas avec ! Je ne suis jamais sorti, la seule fois où je suis sorti, j'ai été flashé par Voici.
- Vous ne passeriez donc pas vos vacances là-bas ?
- Je ne pourrais pas, il y a trop de monde, il y a un côté complètement surréaliste, je n'y avais jamais mis les pieds, je n'en revenais pas, le moindre verre d'eau gazeuse coûte 50€. Je déteste voyager, je ne prends jamais de vacances, dès que j'ai fini de tourner je rentre chez moi, je n'ai aucune curiosité touristique. On a tourné en mai-juin, juste avant que débarquent les touristes, mais c'est quelque chose, il faut le voir pour le croire, tout ce qui est dans le film est encore en dessous.

« Rentrer dans le lard »
- Où en êtes-vous de votre dépression, que vous aviez évoqué il y a quelques mois ? -

Comme tout le monde, je la soigne, je la traite. J'essaye d'aborder le moins possible le sujet ; je ne vais pas me faire un t-shirt avec : Je suis dépressif. Ce qui est très touchant, après mon passage chez Fogiel qui m'a mis à nu en direct, les gens ont été assez émus, je n'ai jamais autant reçu de courrier de ma vie, des lettres de solidarité, des témoignages d'affection, de gens qui s'en sont sortis, qui m'ont offert des livres, dont un qui s'appelle Les avantages de la dépression, parce qu'il y en a, je ne l'ai pas encore lu. Dans dix ans, ce ne sera plus le tabac la cause principale du déficit de la sécurité sociale mais les dépressions nerveuses et le stress au travail. En fait j'avais fait un pétage de câble parce que j'avais trop tourné, je suis trop perfectionniste, je prends tout sur moi.

- Vous aviez commencé l'écriture d'un spectacle, est-il terminé ?
- C'était une thérapie pour moi de travailler, c'est un spectacle que je vais jouer exclusivement en Belgique, parce qu'en France ils ne sont pas préparés, je vais me faire lapider. C'est un spectacle sur le bien et le mal, ce sera sérieux et en même temps assez drôle parce que je le tourne de manière à ce que les gens se disent qu'on l'a tous vécu. Où est-ce qu'on se situe dans une société sans Dieu, par exemple, puisque c'est Dieu qui définit ce qui est bien ou mal. Il y a plein de sujets tabous, on est dans une société tellement consensuelle, énervante, agaçante, même dans le cinéma, on ne peut plus rien faire, plus rien dire, je n'en peux plus. Tout le monde est d'accord pour dire que ça va mal, mais personne ne le dit à voix haute, j'ai vraiment envie de gueuler, allons-y, faisons un spectacle où on va bien rentrer dans le lard.

Propos recueillis par Patrick TARDIT
4/04/08


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