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 NARCO

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MessageSujet: NARCO   NARCO EmptyJeu 27 Avr 2006 - 15:29

NARCO Narco
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MessageSujet: Re: NARCO   NARCO EmptyJeu 27 Avr 2006 - 20:22

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MessageSujet: Re: NARCO   NARCO EmptyVen 2 Juin 2006 - 21:42

ENTREZ DANS LE SITE OFFICIEL ICI Arrow Arrow Arrow


http://www.marsdistribution.com/site/narco/






Casting complet
Réalisation
--------------------------------------------------------------------------------

Réalisateur Gilles Lellouche
Tristan Aurouet


Acteur(s)
--------------------------------------------------------------------------------

Gus Guillaume Canet
Lenny Bar Benoît Poelvoorde
Pam Zabou Breitman
Guy Bennet François Berléand
le père de Gus Jean-Pierre Cassel
Samuel Pupkin Guillaume Gallienne
la jumelle patineuse Léa Drucker
le jumeau patineur Gilles Lellouche
le directeur de supermarché Lionel Abelanski
la fille moitié des choses Mélanie Doutey
la fille du night-club Diane Kruger
Hervé Philippe Lellouche
le père des jumeaux François Levantal
l'homme qui hurle Alexis Tomassian
le manager pizzeria Olivier Doran
le père Pupkin Jacques Zabor
la mère Pupkin Odile Mallet
Flic 1 Marc Citti
Flic 2 Thomas Jouannet
la secrétaire de Bennet Smadi Wolfman
l'ami fille moitié des choses Sinclair
l'homme du tank Jean-Francois Gallotte
elle-même Valérie Lemercier
lui-même Yann Queffélec


Scénario, production
--------------------------------------------------------------------------------

Scénariste Gilles Lellouche
Alain Attal
Philippe Lefèvre
Tristan Aurouet
Production Les Productions du Trésor, France
StudioCanal, France


Equipe Technique
--------------------------------------------------------------------------------

1er assistant réalisateur Pascal Salafa
Directeur de la photographie Tetsuo Nagata
Producteur délégué Alain Attal
Producteur exécutif Jean-Philippe Blime

Distribution
--------------------------------------------------------------------------------

Distribution Mars Distribution, France


Synopsis Smile

Gustave Klopp est narcoleptique. Il s'endort n'importe où, n'importe quand, ses fréquentes crises de sommeil sont aussi brutales qu'inattendues. Si cette maladie constitue un véritable handicap pour sa vie professionnelle, elle lui permet cependant de vivre, dans ses rêves, des aventures inoubliables. À peine endormi, Gustave devient Klopp, un super-héros invincible et vengeur...
Gus partage sa vie entre Pam, sa femme qui tient une boutique de manucure et qui rêve à des jours meilleurs, et Lenny Bar, son meilleur ami, karatéka approximatif, disciple inconditionnel de Jean-Claude Vandamme. Ce petit monde est prédestiné à une vie simple et pépère, dans une petite ville qui sent bon le bonheur et la sérénité. Mais Gus a décidé de "bouger son cul" et entame une thérapie de groupe. Son psy, Samuel Pupkin, découvre alors que Gus transforme ses rêves en incroyables bandes dessinées...


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MessageSujet: Re: NARCO   NARCO EmptyVen 2 Juin 2006 - 22:03

Secrets de tournage

--------------------------------------------------------------------------------

A propos de la narcolepsie

Pour les besoins du film, Guillaume Canet et les réalisateurs, Tristan Aurouet et Gilles Lellouche, ont rencontré un vrai narcoleptique. Tous souhaitaient ne pas trahir la réalité de cette maladie. C'est ainsi qu'ils ont découvert la faculté des narcoleptiques à reprendre leurs rêves où ils les laissent en se réveillant et à les poursuivre tout naturellement. En fait, ces personnes sont immédiatement plongés dans le sommeil paradoxal que nous mettons entre deux et trois heures à atteindre. Au final, les réalisateurs jugent qu'il n'existe aucune incohérence vraiment énorme entre leur fiction et la réalité.

Les deux font la paire
Tristan Aurouet et Gilles Lellouche, se connaissent depuis qu'ils ont 15 ans, bien avant qu'ils ne décident de travailler dans le cinéma. Ensuite, les choses se dont faites naturellement et, lorsqu'à 25 ans ils ont réalisé leur premier court, l'osmose était parfaite entre eux : pas besoin de diviser les tâches. Gilles Lellouche est juste plus proche des comédiens (il l'est lui-même) alors que Tristan Aurouet est plus attiré par la technique.

Un rôle écrit pour Benoît Poelvoorde
De l'aveu même des réalisateurs, le personnage de Lenny Barr a été écrit pour Benoît Poelvoorde. Mais, même s'il aimait beaucoup le rôle, l'acteur a du le refuser tant son emploi du temps était surchargé (deux films prenants la même année : Atomik Circus, le retour de James Bataille et Podium). Plus tard, sur le tournage d'Atomik Circus, Gilles Lellouche et Tristan Aurouet sont revenus à la charge : nouveau refus. Ils se sont donc résolus à auditionner un autre comédien... qui leur a fait faux bond à 15 jours du tournage ! Ils ont donc contacté de nouveau Benoît Poelvoorde qui a finit par accepter l'invitation.

Guillaume Canet prend du poids
Coïncidence, Les Productions du Trésor qui produisent Narco ont aussi financé le premier long-métrage de Guillaume Canet, Mon idole. C'est là que Gilles Lellouche et Tristan Aurouet ont rencontré celui qui deviendra Gustave Klopp. Non seulement, Guillaume Canet a totalement adhéré à l'univers mi-mélancolique, mi-déjanté des deux réalisateurs, mais, pour les besoins du rôle, il a aussi accepté de prendre dix kilos et de se laisser pousser la barbe. Le résultat se passe de commentaires...

Un film bourré d'effets spéciaux
Pour donner corps aux rêves de Gustave Klopp, les réalisateurs ont imaginé des scènes démentes de guerres, combats spatiaux et autres fusillades pétaradantes. A l'écran, cela se traduit par des séquences bourrées d'effets spéciaux réalisés par Autre Chose et Eclair Numérique. Malgré tout, certaines scènes techniquement complexes nécessitaient des effets trop coûteux pour la production. Tristan Aurouet et Gilles Lellouche ont donc du faire preuve d'ingéniosité pour contourner cette difficulté.

Clin d'oeil à Scorsese
Narco aborde le thème de la célébrité et les moyens que certains sont prêts à mettre en oeuvre pour l'atteindre. C'est sans doute pour cette raison que les réalisateurs ont donné au personnage le plus avide de reconnaissance le nom de Pupkin, ce héros en quête de gloire médiatique dans La Valse des pantins de Martin Scorsese. Un joli hommage.

Critiques Presse close-te


Studio Magazine - Patrick Fabre Barème AlloCiné* :

Pour : Avec sa folie, ses trouvailles narratives et visuelles, ce premier long-métrage a tout d'un "narc-ovni" dans le ciel cinématographique français.
Retrouvez toutes les critiques sur le site "Studio Magazine"
La revue de presse AlloCiné de "Studio Magazine"



Ciné Live - Sandra Benedetti Barème AlloCiné* :

Aux frontières du réel, un joyau de fantaisie mélancolique roulé comme une BD de collection, bourré d'idées de mis en scène, qui prouve au passage que Guillaume Canet a l'étoffe d'un grand acteur.
Retrouvez toutes les critiques sur le site "Ciné Live"
La revue de presse AlloCiné de "Ciné Live"



Paris Match - Alain Spira Barème AlloCiné* :

Ce premier film n'est, bien sûr, pas exempt de quelques maladresses, mais il y a une chose que Narco ne risque pas de vous faire, c'est de vous endormir !
La revue de presse AlloCiné de "Paris Match"



Première - Nicolas Schaller Barème AlloCiné* :

Au sein de ce premier long à la mise en scène ludique, les acteurs s'en donnent à coeur joie. Si Poelvoorde excelle dans son registre (trop) habituel de con pathétique, les deux Guillaume, eux, nous surprennent. Gallienne (...) ferait bien de déserter plus souvent la Comédie Française pour le ciné. Quant à Canet, très touchant, il s'endort comme personne. Et pas sur ses lauriers.
Retrouvez toutes les critiques sur le site "Première"
La revue de presse AlloCiné de "Première"



Rolling Stone - Sabine Gros La Faige Barème AlloCiné* :

Un gros délire à l'esprit cartoonesque dans lequel Poelvoorde fait son show à coup de répliques calibrées pour devenir cultes. (...) Si on peut regretter l'essoufflement du film dans une seconde partie moins fantasque visuellement, le ton décalé et la drôlerie du casting l'emportent finalement.
La revue de presse AlloCiné de "Rolling Stone"



Télé 7 Jours - Gérard Lenne Barème AlloCiné* :

Comédie improbable, traitée sur le mode outrancier.
Retrouvez toutes les critiques sur le site "Télé 7 Jours"
La revue de presse AlloCiné de "Télé 7 Jours"



TéléCinéObs - Olivier Bonnard Barème AlloCiné* :

Filmés d'un peu haut par Lellouche et Aurouet, qui finissent par pardonner aux personnages de ne pas être à la hauteur de leurs fantasmes pourtant médiocres. Les personnages, dont l'humanité était (...) hésitante, prennent alors leur essor: l'émotion est enfin au rendez-vous. Il est, hélas, l'heure de se réveiller.
La revue de presse AlloCiné de "TéléCinéObs"



Aden - Philippe Piazzo Barème AlloCiné* :

C'est parfois drôle, pas assez quand le scénario s'effondre, trop vaseux, avec des ressorts mécaniques quand on ne sait plus comment avancer (...). Toute l'énergie du film s'est ainsi concentrée dans l'envie d'une mise en scène efficace, cultivant la surprise et le second degré, bien décidée à convaincre le spectateur " à l'arraché ".
Retrouvez toutes les critiques sur le site "Aden"
La revue de presse AlloCiné de "Aden"



Télérama - Aurélien Ferenczi Barème AlloCiné* :

Guillaume Canet, pas mal en ahuri, peine à habiter un scénario qui sent l'effort, et glisse inéluctablement vers le n'importe quoi pas drôle.
Retrouvez toutes les critiques sur le site "Télérama"

La revue de presse AlloCiné de "Télérama"



Zurban - Olivier Pélisson Barème AlloCiné* :

(...) ce premier long se distingue certes par un travail soigné sur l'image et l'ambiance, mais pêche par manque d'épaisseur. Le film s'essouffle comme un ballon de baudruche.
La revue de presse AlloCiné de "Zurban"





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MessageSujet: Re: NARCO   NARCO EmptySam 3 Juin 2006 - 1:06

whaou merci 044
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MessageSujet: Re: NARCO   NARCO EmptySam 3 Juin 2006 - 12:09

JE SUIS LE PLUS GRAND KARATEKA
QUE LA TERRE AIT JAMAIS CHIE !!!!!


NARCO Narco5

RENCONTRE AVEC BEN fleur


Dans le premier film de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche, Benoît Poelvoorde incarne Lenny Bar, karatéka approximatif et meilleur ami de Gustave Klopp (Canet). Le comédien a répondu aux questions de CineMovies...


CineMovies: Qu'est-ce qui vous a fait accepter ce rôle ?

Benoît Poelvoorde : Le scénario ! Le scénario m'a tellement fait rire ! C'était frais, c'était joyeux, j'avais envie de voir les séquences. Dans les didascalies, il y avait des descriptions qui me faisaient rire comme un pendu, par exemple quand je dois frapper ma tête contre le puching-ball, il y avait une description de l'objet qui était fantastique ! Je me suis dit que pour écrire un truc pareil, ils devaient avoir un degré de lecture suffisant pour qu'on s'amuse et qu'on le fasse bien.

Avez-vous eu besoin de beaucoup d'entraînement ?

Rien du tout ! Que des Doliprane ! Toute la journée, j'ai mis ma gueule dans le puching-ball et on riait comme des idiots ! C'est tellement ridicule, de mettre ta tête là-dedans ! On a eu des grands moments de fous rires.

Et pour le karaté ?

On est quasi persuadé que Lenny n'a même pas sa licence pour enseigner ! Je ne me suis pas entraîné, d'une part parce que je n'avais pas le temps, j'ai dû arriver sur le film en quinze jours. Ils m'ont envoyé des cassettes de munchaku, des trucs de karaté, et m'ont demandé si je voulais m'entraîner un peu avec un cascadeur, mais non ! C'est un baltringue ! Il vaut mieux l'inventer, c'est de la poésie ! De toute façon, le cinéma, c'est de la fiction, tu peux faire ce que tu veux ! Cela dit, la Fédération française de karaté m'a envoyé un diplôme parce qu'ils ont vu et le film et qu'ils ont beaucoup rigolé. J'ai le diplôme du premier instructeur de cinéma de karaté ! Je suis fier, quand même !


Vous aviez quand même vu les films de Vandamme ?

Ah oui, j'ai vu pas mal de films de lui ! N'importe quel enfant les a vus et a joué au karateka dans la cour de l'école ! Je suis fan de ses films. Je ne peux pas regarder que ça, parce que c'est quand même de la distribution de coups. Mais je suis fan de tous les films où il y a un distributeur de baffes, parce que c'est à mes yeux l'incarnation du vrai cinéma, au sens où c'est la définition de la fiction. La fiction, c'est se dire qu'on est hors du réel : qui va aller chercher des noises à Jean-Claude Vandamme ? Et pourtant, dans ces films-là, il y a toujours un petit mec qui vient lui dire « Qu'est-ce que t'as dit, bonhomme ? » Et toi tu te dis qu'il va en prendre plein la gueule, et on continue à croire qu'il y a encore des gens assez cons pour aller chercher la bagarre avec des types comme ça, et ces films continuent à fonctionner. Donc c'est une vraie définition de la fiction pure.

Votre rencontre avec lui ?

C'était sur le tournage, mon premier jour. Je l'avais déjà interviewé pour le journal Première, mais il ne m'avait pas remis. C'était la scène du vigile et je suis rentré dans sa loge, habillé en vigile. Il ne m'a pas reconnu, il m'a zappé. Il a demandé où était Benoît Poelvoorde ! Mais j'adore cette séquence avec lui, parce qu'elle remet les pendules à l'heure. Et c'est très marrant de se retrouver en calebar à côté de lui !

Qu'auriez-vous envie de dire de lui ?

C'est un garçon bienveillant et très sensible. Il n'est pas dupe. Il sait très bien ce qu'on pense de lui. Les murmures médiatiques qui disent que c'est un imbécile… C'est un peu facile, de se moquer de lui. Il n'est pas idiot du tout. Il fait de la digression perpétuelle. En tout cas, lui, au moins, c'est un acteur qui se mouille. Il a le mérite de dire, de parler… C'est quelqu'un d'extrêmement généreux, si vous écoutez bien son discours. Il n'est pas un donneur de leçons ; il essaie d'expliquer… Mais il a du mal à rassembler ses idées. Je préfère mille fois quelqu'un comme lui, qui prend la parole et qui se vautre parfois, aux acteurs américains qui se réfugient dans un silence intelligent. Parce que si tu fermes ta putain de gueule, t'as cinquante pour cent de chances de paraître intelligent. Les Américains font ça très bien. Je préfère mille fois un mec comme Jean-Claude Vandamme qui prend le risque de parler, à quelqu'un qui ne dit rien. Pendant le tournage, il tremblait comme un petit garçon ; il avait un tel trac ! Il avait tellement le trac que moi, je ne l'ai pas eu ! C'était très attachant. Bien sûr, il a des défauts ; mais ce ne sont pas les défauts de Jean-Claude Vandamme, ce sont ceux des Américains. Il est un enfant avec des responsabilités d'adulte. Alors parfois tu te retrouves en face d'un petit garçon qui a peur, et parfois en face d'un mec qui commence à te dire « Il faut faire ça, parce que le cinéma, c'est ça, ça, ça… » Mais il est né dans le cinéma en Amérique, donc il a un rapport au cinéma et au vedettariat qui n'a rien à voir avec le nôtre ! Les acteurs, là-bas, sont perpétuellement dans une détermination de la réussite qui les isole d'une réalité qui leur fait mal.

Auriez-vous accepté de jouer le rôle de Gustave Klopp ?

Non, je n'aurais pas pu le faire parce que certains rôles inspirent moins que d'autres. De toute façon, ça aurait été une erreur de casting. Ça n'aurait pas été le même film. C'était plus périlleux de mettre Guillaume dans ce rôle, qui est assez mignon, qui a un visage assez vif, assez éclairé. Il rayonne beaucoup, Guillaume. C'était donc plus intéressant d'aller contre cette énergie. Il a pris du poids, il a un côté lymphatique, dans le film. Je ne crois pas aux rôles de composition. C'était plus intéressant d'aller prendre quelque chose chez Guillaume, qui est du côté du rêve et de la poésie.


Vous arrivez à rendre ce personnage sympathique, alors qu'au départ il est plutôt « couilles en avant » et que ça ne donne pas franchement envie de le connaître…

C'est tout à fait vrai. Il n'y a aucun cynisme par rapport au personnage. Il n'est pas jugé. Les personnages gagnent en épaisseur au fur et à mesure du film parce qu'ils sont dans du réel, dans des vrais problèmes d'hommes. Au départ, ils sont dans une espèce de schéma.

Autant le personnage de Guillaume sort du rêve, autant le vôtre s'y accroche…

Du moment qu'il reste avec sa conscience - Jean-Claude Vandamme est sa conscience -, il n'est pas seul. Parce que c'est quand même un personnage très seul. Il a ce chien avec qui tu ne sens aucune affinité ! Tu imagines très bien la suite du film, où il est seul dans la caravane avec ce clebs… De toute façon, si tu l'analyses, c'est un film qui révèle de grandes solitudes. Je ne suis pas partisan de la psychologie à quatre balles, mais ce qui ressort dans un film, c'est ce qui t'échappe. Je pense que les personnages sont extrêmement seuls, mais c'est révélateur d'une société, d'un siècle. On pourrait en faire quatre pages dans certains journaux, en disant « Oui, ces hommes sont à la recherche de quelque chose ; ils sont dans l'inachevé et l'inachevé les tient en vie… » Tu peux blablater tout ce que tu veux, que « c'est dans la maladie que se révèle sa conscience… », tout ça… Mais ce qui est vrai et qui se révèle dans l'image, au bout d'un moment, c'est quand même des endroits de solitude et, en même temps, des endroits où tu aimes être. Sincèrement, je n'irais pas y vivre, mais quand je regarde le film, j'ai envie de boire une bière. J'aime bien. Il y a quelque chose du plaisir, même si ça désigne quelque chose de très solitaire, de très dur en soi. C'est en ça que c'est un film de notre époque. Un film qui est joyeux, humain, mais qui révèle une grande solitude.


Propos recueillis par Isabelle Kersimon
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MessageSujet: Re: NARCO   NARCO EmptySam 3 Juin 2006 - 12:52

Super interview Merci Mamie :D
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MessageSujet: Re: NARCO   NARCO EmptySam 3 Juin 2006 - 13:59

merci 102
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