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 ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.

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MessageSujet: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptyVen 1 Fév 2008 - 21:21

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Astérix aux Jeux olympiques», potion tragique

Cinéma. Marketing et lancement sans précédent, maximum de dividendes escomptés…
Le film oublie simplement d’être drôle.
Didier Péron 31 JANVIER 2008.

Si l’on procède à une rapide revue de presse sur le cas Asterix aux Jeux olympiques, ça sent la curée : «La vacuité de cette gigantesque marmite finit pas susciter un sentiment de malaise» (le Monde), «Un scénario inconsistant» (Ouest-France), «Consternant d’indigence» (les Inrocks), «Une marmelade tiédasse et sans idées» (le Parisien), «Gags et dialogue primaires, acteurs absents» (VSD). Au risque de ne pas surprendre, on est bien obligé de penser la même chose.

Le film pulvérise des records chiffrables : budget de 78 millions d’euros, plan marketing à 20 millions d’euros, lancement instantané sur 5 000 salles en Europe… Le péplum est profilé pour engranger des dividendes considérables sur l’ensemble de l’Union européenne et au delà (Russie) en essayant de faire mieux que le précédent opus, Mission : Cléopâtre signé Alain Chabat, désormais accusé par Thomas Langmann (fils de Claude Berri) d’avoir restreint ses bénéfices potentiels en raison du caractère intraduisible de nombre de ses gags. L’esprit de calcul semble donc seul avoir traversé indemne l’aventure, dont les errements alimentent les conversations malveillantes des profesionnels depuis plus d’un an. Mais l’humour, le sens du burlesque, le timing d’un gag, la finesse d’une blague ne s’achètent pas. Tous ceux qui ont essayé d’être drôle une fois dans leur vie en savent quelque chose !

Adapté de l’album d’Uderzo et Goscinny datant de 1968, le film cosigné par Langmann et Frédéric Forrestier (le Boulet) raconte les efforts du bellâtre gaulois Alafolix pour ravir la princesse grecque Irina, promise au fils de César, le crétin tyrannique Brutus.

Finalement, les Jeux olympiques doivent départager les soupirants au terme d’épreuves émaillées par les tricheries et le dopage généralisé. Le casting est chargé à bloc d’apparitions qui ressemblent à un listing de soirée privée au Tropicana Dancing de Saint-Trop’ (Dany Brillant, Adriana Karembeu, Zinedine Zidane, Francis Lalanne, on s’attend à tout moment à voir surgir Nicolas Sarkozy et Van Damme).

Les anachronismes nazebroques (l’épée-laser de Star Wars, le char en plastique rouge piloté par Michael Schumacher…) tapissent les tunnels d’ennui générés par le cabotinage d’un Benoît Poelvoorde qui a bien du mal à cacher son envie de quitter chaque scène en hurlant de détresse.

Trônant au-dessus de la mêlée des bouffons de tout poil (Depardieu, Cornillac, Dubosc), le vieux mérou Delon, sur-UVisé, se livre à un étrange jeu d’autoparodie narcissique («Ave Moi»). Il opère la synthèse entre l’actorat charismatique d’antan (les «monstres sacrés» du ciné de papa) et la réduction jivaro des individus à quelques tics ou grimaces vendeurs (les sociétaires perpétuels des plateaux télé). Le vide sidérant que laissent ces deux heures de bruit confirme au moins que le pouvoir économique (producteurs et acteurs sont tous multimillionnaires) œuvre d’arrache-pied à l’abêtissement des foules.


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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptyVen 1 Fév 2008 - 21:52

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«Astérix aux Jeux Olympiques»: une oeuvre spectaculaire ou crépusculaire?

CINEMA | 16h08 Petit tour d'horizon, non exhaustif, sur la toile et la presse à propos de la dernière adaptation de la BD de Goscinny et Uderzo.

Tous les goûts sont dans la nature, il n'y a pas que de mauvaises critiques. Même si elles restent minoritaires.

Les magazines «Télé star» et «Télé Loisirs» ont adoré. «Le Parisien», «L'express», «Télérama», «Le Monde», «Voici»....et bien d'autres, en revanche, détesté.

«Astérix aux Jeux olympiques»: un film bâtard, coincé entre le nullissime Astérix et Obélix contre César et le drôlissime «Mission Cléopâtre». Le Nouvelliste estime que la dernière adaptation des la BD de Goscinny et Uderzo est constamment tiraillée entre humour potache et séquences second degré. Le quotidien valaisan n'y décèle du talent que dans l'interprétation de Benoît Poelvoorde, lequel sauverait le film à lui tout seul.

«Le Figaro», quant à lui, s'attarde sur le budget consacré à ce dernier volet de la célèbre BD éponyme. Une surenchère qui a atteint 78 millions d'euros, soit le chiffre le pus élevé du cinéma français. Et c'est bien là qu'est tout le problème de cette récente adaptation. Il y a des moyens, des décors, beaucoup d'acteurs connus. Mais encore?

Le journal «Le Temps» n'est pas moins tendre. Selon lui, «Astérix et Obélix» est un ouvrage en trois actes totalement hétéroclite. Avec pour préambule et nœud narratif du film, la lutte entre César (Alain Delon) et Brutus (Benoît Poelvoorde), malheureusement abandonnée par la suite. Pire, leurs sketches ne font de loin pas le film et la promotion a tant utilisé leurs performances qu'au bout du compte le spectateur a déjà tout vu, avant même de se rendre dans les salles obscures. Sans parler de l'enjeu narratif, ponctué d'improbables numéros burlesques en duo.

Même topo pour la «Tribune de Genève» qui, compte tenu de la qualité du film, ne prend même pas la peine de s'étendre. L'oeuvre semble s'inscrire contre toute logique artistique. En d'autres termes, si «Astérix aux Jeux olympiques» marche, c'est que le film est bon.

Yahoo reconnaît que le long métrage est très attendu par le grand public et en partie grâce à une vaste campagne publicitaire de quatre mois. Mais le film n'en demeure pas plus drôle!

Les notations du site www.geneve.cine.ch, quant à elles, sont médiocres. Malgré un casting impressionnant, le scénario ne vole pas haut. Une comédie française, sans finesse ni surprise, où finalement on sourit plus souvent que prévu.

Tous les goûts sont dans la nature, malgré le fait qu'«Astérix aux Jeux Olympiques» ne paraît pas être du goût de tout le monde.


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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptyVen 1 Fév 2008 - 21:55

ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. Canoecatv7

LA CRITIQUE FRANÇAISE SANS PITIÉ

Astérix aux Jeux olympiques n'est pas monté sur le podium
Maxime Demers
Le Journal de Montréal
31-01-2008 | 14h37
Même s'il a été démoli par la critique française, Astérix aux Jeux olympiques a connu un départ canon hier dans les salles de la France et de l'Europe.

Lors des premières séances dans la région parisienne, le troisième film tiré des aventures du célèbre petit Gaulois, qui met en vedette notamment Stéphane Rousseau, Gérard Depardieu et Alain Delon, a enregistré près de 25 000 entrées, soit plus que le score des deux premiers longs métrages (Astérix et Obélix contre César et Mission Cléopâtre), à la même heure, lors de leurs sorties respectives, en 1999 et en 2002.

Après les représentations de 16 heures, le nombre d'entrées dépassait déjà les 40 000. Il faut dire que ce nouveau film de Thomas Langmann et Frédéric Forestier était présenté dans un nombre record de salles en France (1070), ainsi que sur environ 5000 écrans dans le reste de l'Europe.

Misant sur le second plus important budget du cinéma français (115 M$, dont 20 M$ pour la promotion), Langmann (qui produit aussi le film) joue donc très gros.

Critiques assassines

Même s'il dit viser avant tout un succès populaire, Langmann aurait sûrement aimé voir son film obtenir des critiques plus flatteuses que celles qui ont été publiées ces derniers jours dans la presse française.

Les critiques n'ont en effet pas été tendres envers cette comédie grand public qualifiée par Le Parisien de «marmelade tiédasse et sans idées» qui «rate la médaille du rire».

Le Parisien s'est même permis de donner une note aux huit acteurs principaux du film. Et c'est le Québécois Stéphane Rousseau qui a obtenu la moins bonne note: 3/10.

«Le comique play-boy québécois n'est pas franchement à la fête dans le costume d'Alafolix, le ravi du village. Son personnage d'amoureux-naïf flirte parfois avec la niaiserie», a écrit le critique du Parisien.

Quant au film en tant que tel, tous les médias, ou presque, ont souligné la faiblesse de son scénario et la «paresse de ses gags».

Télérama parle d'un «spectacle médiocre», le Métro déplore sa «succession de gags pas toujours drôles et inexplicablement inachevés», La Croix note sa mise en scène paresseuse, tandis que Le Monde indique que le film n'est «pas à la hauteur» au point où il finit par «susciter un sentiment de malaise».

«Ce n'est pas un film pour les critiques; c'est un film pour le public, a dit hier Patrick Roy, président d'Alliance Vivafilm (qui distribuera le film au Québec), au sujet des échos négatifs de la presse française. «Je suis convaincu que le film fonctionnera très bien au Québec, d'abord parce que Stéphane (Rousseau) y a un rôle très important, et puis parce que le film mise sur un humour plus international et surtout moins français que le deuxième film (Mission Cléopâtre).


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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptyVen 1 Fév 2008 - 22:01

ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. Feature30gh7

jeudi 31 janvier 2008

Astérix taillé en pièces

Gérard Depardieu et Stéphane Rousseau sont passés à la trappe, tout comme la plupart des autres comédiens de cette superproduction de 115 millions. Malgré les mauvaises critiques, le film pourrait prétendre à 8 ou 10 millions d’entrées.

Cela dépasse les prévisions les plus pessimistes. On savait à travers les branches que cet Astérix aux Jeux olympiques serait très mal accueilli par la critique française, pour cause d'esprit beauf. On ne savait pas que ce serait une exécution à la mitrailleuse lourde, du genre qui ne laisse pas de survivants.

Depuis mardi, tous les clignotants sont au rouge pour l'opus coréalisé par Frédéric Forrestier et Thomas Langmann, par ailleurs producteur de cette énorme machine à 78 millions d'euros (115 millions de dollars).

Les critiques de télé, traditionnellement indulgents pour les produits français, ne pouvaient s'empêcher de dire leur «déception» devant ce film «mal ficelé auquel on ne croit pas».

Sur le tableau de bord du cahier ciné-télé du Nouvel Observateur, qui paraît le jeudi et recense les critiques de 10 hebdos parisiens, ce nouvel Astérix récolte neuf as de pique (équivalent de zéro) et une fois un coeur (la note passable).

Sur le site Allo Ciné, la superproduction, sortie hier dans 1000 salles françaises et 5000 autres salles européennes, arrive en 48e position sur 49 films récents pour l'appréciation des critiques. Même le quotidien suisse Le Temps y va de son crachat et parle de film «ignoble».

Et, pour ajouter l'outrage à l'insulte, le principal quotidien populaire du pays, Le Parisien (500 000 exemplaires), a priori favorable aux films commerciaux et grand public, consacre deux pleines pages à cette sortie pharaonique, mais pour préciser que le film est «une marmelade tiédasse et sans idées».

La cause est entendue: le premier Astérix, réalisé en 1999 par Claude Zidi, avait été exécuté par la presse «de référence», mais traité avec indulgence par les médias populaires, qui y voyaient un honnête divertissement familial et un film pour les enfants.

Cette fois, Langmann, qui revendique le label «film qui s'adresse d'abord aux enfants», fait l'unanimité contre lui: d'un côté France-Soir, ultra commercial, parle d'un «ratage d'anthologie». Et Le Monde, qui essaie pourtant de rester poli, écrit: «La vacuité de cette gigantesque marmite finit par susciter un sentiment de malaise.»

Rousseau «n'est pas à la fête»

Une sorte de tsunami de boue qui, à la fin, emporte à peu près tout le monde dans le film: Benoît Poolvorde (dans le rôle de Brutus) réussit à surnager, de même qu'Alain Delon (César). Le Parisien leur accorde par exemple respectivement 9 et 8 sur 10. Tous les autres comédiens passent à la trappe: Clovis Cornillac (Astérix) a droit à 4, Franck Dubosc à 5, José Garcia à 3, Élie Semoun à 5. Stéphane Rousseau qui, de surcroît joue les jeunes premiers «sérieux», récolte un piètre 3.

«Le comique play-boy québécois n'est pas à la fête. Son personnage flirte parfois avec la niaiserie», écrit Le Parisien. «Ce rôle était pour Stéphane une formidable rampe de lancement, estime une spécialiste du cinéma. Avec de telles critiques, on ne sait plus.»

L'atmosphère de cette sortie n'est franchement pas euphorique. On apprend que sur le tournage (de six mois), les relations entre certains comédiens et Langmann ont été exécrables. Clovis Cornillac, dans une interview parue hier, refuse de dire un mot sur le film. Mais finit par lâcher: «Si on me dit que mon personnage d'Astérix est bidon, j'entends le message.»

Pour couronner le tout, Libération révèle que son critique a été interdit de projection de presse, tout comme ceux d'autres journaux «sérieux» (Le Canard et Les Inrockuptibles entre autres). Pour éviter les descentes en flammes. En vain.

Malgré cette réception pour le moins fraîche, la fatidique première séance du mercredi, à 14 h à Paris, donne de très bons chiffres de fréquentation: 6278 spectateurs pour 26 salles, à peine un tiers de moins que pour Mission Cléopâtre en 2002, un film salué par la critique.

Sur une telle pente, le film peut prétendre à 8 ou 10 millions d'entrées (contre 15 pour le précédent, un record historique). La tendance va-t-elle se maintenir malgré une critique aussi massivement hostile? Pour une fois ce n'est pas sûr.


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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptyVen 1 Fév 2008 - 22:07

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Stéphane Rousseau se révèle transparent dans un Astérix médiocre


PARIS - A l'affiche à partir de mercredi en France et en Europe, la superproduction française "Astérix aux Jeux olympiques", avec Stéphane Rousseau, a été démolie par la critique française. Celle-ci a jugé le film "très mauvais", "médiocre" et "consternant d'indigence". C'est "une marmelade tiédasse et sans idées", a résumé le quotidien Le Parisien.

A quelques exceptions près, les médias ont par ailleurs passé sous silence la performance de Stéphane Rousseau, qu'un quotidien a trouvé tout bonnement "transparent".

Dans ce troisième volet des aventures d'Astérix au cinéma, Stéphane Rousseau incarne un Gaulois du nom d'Alafolix, dont l'amour pour une princesse grecque sert de prétexte à l'histoire. Jugeant le travail des huit principaux acteurs, le journal "populaire" Le Parisien lui a accordé la plus mauvaise note: trois sur dix, contre neuf pour le Belge Benoît Poelvoorde, le vrai héros du film.

"Le comique play-boy québécois n'est pas franchement à la fête dans le costume d'Alafolix, le ravi du village. Son personnage d'amoureux naïf flirte parfois avec la niaiserie", a estimé le journal.

Au milieu des stars qui défilent à l'écran (Gérard Depardieu, Alain Delon en César, Benoît Poelvoorde en Brutus, Zinedine Zidane, Michael Schumacher), Stéphane Rousseau a du mal à exister. Il faut dire que les deux réalisateurs du film ont bridé son côté comique pour le confiner à un rôle d'amoureux fleur bleue et sans relief. Au final, l'humoriste se révèle "transparent", selon la formule du journal gratuit Métro.

Alafolix, tout en demeurant un personnage secondaire, occupe pourtant une place centrale. Pendant les 15 premières minutes du film, on ne voit même que lui. C'est pour éviter que son amoureuse ne soit donnée en mariage à Brutus, le fils de César, que les Gaulois prennent part aux Olympiques.

Calibré pour faire sonner les tiroirs-caisses, "Astérix aux jeux olympiques" est le film français le plus coûteux de l'histoire : 78 millions d'euros (115 millions $), dont 20 pour la publicité. Le long métrage est sorti dans 1070 salles en France (un record) et environ 5000 dans une quarantaine de pays d'Europe. Les producteurs visent les dix millions d'entrées au minimum.

Rien n'est acquis, même si la superproduction a connu, comme il fallait s'y attendre, un excellent démarrage lors des premières projections parisiennes. Le Parisien, qui rejoint le public cible du film, avait pourtant mis ses lecteurs en garde dès le début de la journée: "Vous risquez d'être déçus", pouvait-on lire en première page du quotidien, qui a cherché "en vain une once d'esprit, un brin de vivacité au milieu d'un défilé de stars et d'une mise en scène poussive".



L'ensemble de la critique est de la même eau, le film, " consternant d'indigence " (Les Inrockuptibles), avec ses " gags mal écrits " et son scénario " anémique ", n'ayant pas convaincu grand monde. " Le film est très mauvais ", a dit L'Express, pendant que Télérama parlait d'un "" spectacle assez médiocre " et Le Monde d'un " échec ".

" La vacuité de cette gigantesque marmite finit même par susciter un sentiment de malaise ", a écrit le quotidien. .

" Par Toutatis, que le temps parait long ! ", a soupiré de son côté le Figaroscope, le supplément culturel du Figaro.


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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptyVen 1 Fév 2008 - 22:22

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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptyVen 1 Fév 2008 - 22:43

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Le nouvel "Asterix" à l'assaut de 1.000 salles de cinéma en France

Clovis Cornillac (G) et Gérard Depardieu grimés en Astérix et Obélix(AFP)
"Asterix aux Jeux Olympiques", le film le plus cher de l'histoire du cinéma français, est parti mercredi à la conquête de son public avec une sortie sans précédent dans plus de 1.000 salles, et l'espoir d'écraser d'un coup de menhir des critiques de presse souvent négatives.


Le film français de tous les records ne pouvait se permettre de rater son démarrage: le producteur Pathé a revendiqué un premier succès dans les premières séances de début de journée mercredi en région parisienne.

"Astérix aux Jeux Olympiques" a fait mieux que les deux précédents opus -- "Astérix et Obélix contre César" de Claude Zidi (3 février 1999) et "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre" d'Alain Chabat (30 janvier 2002) -- en attirant 24.628 personnes à 15H00 dans les 67 établissements parisiens et franciliens qui le projetaient, selon Pathé.

Ce lancement du film de Thomas Langmann et Frédéric Forestier est bien meilleur que celui des "Bronzés 3", qui n'avait réuni à la même heure que 13.299 spectateurs dans Paris et sa périphérie, pour finir sa carrière en France avec plus de 10 millions d'entrées, l'objectif affiché du nouvel Astérix.

"Astérix" a cependant le démarrage moins vif que les plus récentes productions hollywoodiennes (à commencer par les "Spiderman" et "Harry Potter"), dont huit avaient dépassé les 30.000 entrées à la même heure, selon les chiffres de l'institut spécialisé CBO Box-Office.

La moyenne de spectateurs par salle (368) place également le film plutôt en queue de peloton des vingt plus grosses sorties des dernières années, selon la même source.

Si ces premiers chiffres sont scrutés à la loupe par les professionnels, ils n'augurent pas forcément de la carrière d'un film, pour lequel le bouche-à-oreille demeure crucial.

Les avis des premiers spectateurs parisiens, interrogés mercredi par l'AFP, paraissaient plutôt partagés. "Le film est génial, vraiment drôle et plein de surprises, surtout à la fin quand apparaissent Zidane et Tony Parker", s'enthousiasme David Richard, 24 ans. Ce qui n'est pas l'avis de Delphine Lemonnier, 37 ans, pour qui "la sauce ne prend pas du tout" car "le scénario est trop facile et totalement téléphoné".

Avis aussi mitigés à Lyon: si Pierre, 17 ans, trouve "inutile de mettre autant de stars dans un film aussi décevant", Ouda, 24 ans, juge le film "très drôle" et les acteurs "très bons".

Précédé d'une campagne publicitaire massive grâce à la multiplication des "partenariats" -- de TF1 à la radio RTL, de l'opérateur Orange à la chaîne de restauration rapide McDonald's ou le groupe de distribution Intermarché -- le film n'a le plus souvent pas séduit les critiques de presse.

Si le Journal du Dimanche y voit "un spectacle populaire et familial dans le sens le plus noble du terme", le Parisien a prévenu ses lecteurs, en Une, qu'ils "risquaient d'être décus", Le Monde évoque "une vacuité (qui) finit même par susciter un sentiment de malaise" et Le Figaro regrette "peu d'humour, quelques gags, trop de temps morts".

D'un budget de 78 millions d'euros, projeté dans un nombre record de 1.074 salles en France, et quelque 5.000 dans toute l'Europe, le film s'appuie sur une distribution tout aussi vertigineuse: Alain Delon alias César, Gérard Depardieu qui incarne à nouveau Obélix mais aussi Clovis Cornillac sous les traits d'Astérix, Benoît Poelvoorde, Franck Dubosc, José Garcia, Elie Semoun...

Sorti en avant-première en Pologne dès vendredi, le film s'est installé ce week-end à la tête du box office de ce pays avec 138.949 entrées.


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ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. Hplogo01zj9 CH DEPECHE SUISSE.


«Astérix», le populaire sans qualité

Depuis le tournage, la promotion est, pour certains des acteurs, l´occasion d´un grand déballage.

• Le film le plus cher du cinéma français débarque aujourd'hui, prêt à générer des recettes record.
• Grâce à une ponction sur les entrées, l'ouvrage permettra ensuite l'existence de films plus rapides.
• Le point sur une mécanique qui en arrive à mépriser le public. Pour le bien dela culture...

Thierry Jobin
Mercredi 30 janvier 2008

Le cinéma a besoin de locomotives populaires dont les retombées financières sont ensuite redistribuées et permettent de monter des films plus fragiles. Plus le nombre d'entrées augmente, plus la manne permet aux vrais auteurs de créer, a fortiori de vivre. Depuis que Nicolas Bideau est arrivé à la tête de la Section cinéma de l'Office fédéral de la culture, la Suisse a eu deux ans pour se familiariser avec ce discours. La quasi-totalité des pays où le cinéma se plie à un système de subventions, avec des appareils de ponction sur les entrées (l'outil Succès cinéma chez nous, l'Avance sur recettes en France), ont adopté cette logique depuis plus longtemps. L'Hexagone, en particulier, s'est posé en première ligne, considérant qu'il s'agit là du meilleur moyen de lutter contre l'envahisseur hollywoodien. Astérix aux Jeux olympiques en est la dernière émanation.

Passons sur le martèlement des chiffres astronomiques qui concernent ce film (lire ci-dessous). De même que sur la campagne promotionnelle à 20 millions d'euros qui a fabriqué de toutes pièces l'événement qui envahit jusqu'à cette page. Voyons plutôt le film. Premier constat: Astérix aux Jeux olympiques est un ouvrage en trois actes si totalement hétérogènes qu'ils semblent avoir été mis en images par trois équipes différentes. En fait, deux, puisqu'il transpire de partout la présence d'un duo de réalisateurs: Frédéric Forestier, auteur de The Peacekeeper avec Dolph Lundgren et surtout du plus mauvais Benoît Poelvoorde, Le Boulet; et Thomas Langmann, producteur du film (et du Boulet). Très remonté ces temps-ci, Benoît Poelvoorde n'a pas caché que la réalisation de Langmann a systématiquement pris le contre-pied de celle de Forestier. Au point qu'Alain Delon, d'après d'autres acteurs du film qui ont profité de la promotion pour se lâcher, aurait fini par refuser de tourner en présence de Thomas Langmann. Autant dire que la réputation du producteur n'est pas au mieux actuellement à Paris: lui qui rêvait d'être son père (Claude Berri), est sans doute le personnage le plus haï du cinéma français.

Trois actes, donc, que rien ne connecte. D'abord, un préambule qui pose la lutte entre César (Alain Delon) et Brutus (Poelvoorde) comme le nœud narratif du film, malheureusement abandonné ensuite: les deux acteurs sont excellents, mais leurs sketches ne font pas un film et la promotion a tant utilisé leurs performances qu'il n'y a plus rien à voir.

Ensuite, les Jeux olympiques, grand zapping d'improbables numéros comiques en duo, sans le moindre enjeu narratif: Franck Dubosc et Francis Lalanne ou Jean Todt et Michael Schumacher, qui font regretter, tous, la drôlerie des échanges entre Edouard Baer et Jamel Debbouze dans le film précédent.

Enfin, le pompon de la traditionnelle fête finale, tellement différente, stylistiquement et musicalement, du reste du film qu'elle paraît avoir été ajoutée d'urgence lorsque la production s'est rendu compte que les deux premières parties ne justifiaient pas 78 millions d'euros de budget, et encore moins, pour le public, l'achat d'un ticket de cinéma: durant une demi-heure, la fête tourne à la démonstration de force, alignant soudain Zizou, Amélie Mauresmo, Tony Parker, tous plus mauvais acteurs les uns que les autres et surtout vendus comme de vrais personnages alors qu'ils apparaissent à peine quelques secondes. La France avait un président bling-bling. Elle a son film bling-bling.

La logique des locomotives n'est pas, en soi, détestable: quand Alain Chabat avec Mission Cléopâtre, Jean-Pierre Jeunet avec Un long dimanche de fiançailles ou Olivier Dahan avec La Môme s'y mettent, avec un certain respect voire un amour du cinéma et du public, il s'agit même de réussites flagrantes dans la politique du «populaire de qualité».

Sauf que cette politique a sa zone rouge. Berne l'a frôlée récemment avec Tell, la lamentable comédie alémanique qui n'a pas rencontré le succès espéré - ce qui confirme avec bonheur que le public n'est pas aussi idiot que les décideurs aiment à le penser. Astérix aux Jeux olympiques, lui, est dans le rouge le plus total, le plus cynique, le plus racoleur. Il ne s'agit pas d'un film, mais d'un plateau de TF1, genre Les Enfants de la télé, où chacun, acteur, sportif, chanteur, people, vient faire lustrer sa célébrité. Jamais pour penser cinéma, ni pour, ne serait-ce qu'un instant, respecter le public. Comme ces horreurs de Bronzés 3 de Taxi 2, 3, 4 ou d'Auberge rouge,Astérix aux Jeux olympiques actionne un unique levier: le réflexe pavlovien du public immergé sous un raz-de-marée promotionnel. Et sans rien lui donner en échange.

Le pire, c'est qu'il ne faudrait pas critiquer. Qu'il faudrait au préalable admettre qu'Astérix aux Jeux olympiques existe pour la bonne cause. Qu'il permettra ensuite de réinjecter de l'argent dans le cinéma français. Et que les vrais auteurs, les Alain Resnais, les Abdellatif Kechiche, les Claude Chabrol, pourront monter des projets qui font, eux, avancer le schmilblick. Astérix, une potion magique pour l'amour de l'art, quoi.

D'accord, mais à condition d'accepter que Thomas Langmann soit capable d'un tel désintéressement. A 36 ans, le fils de Claude Berri peut se targuer d'avoir été un acteur très attachant chez plusieurs cinéastes pointus comme Pierre Boutron (Les années sandwiches, 1988), Chantal Akerman (Nuit et jour, 1991), Olivier Assayas (Paris s'éveille, 1991) ou Jacques Doillon (Amoureuse, 1992). Et puis, piqué par l'envie de produire, il a tourné le dos à toute ambition artistique pour ne monter que des navets ultracommerciaux: Le Boulet (qu'il a également, comme Astérix, écrit), Double Zéro (avec les comiques TV Eric et Ramzy) et Blueberry. Contrairement à son papa, Thomas Langmann n'a jamais cherché, au sein de ses propres activités, à réinjecter une partie de son argent dans des œuvres plus ambitieuses.

Comment alors croire une seconde qu'il puisse monter Astérix dans l'intérêt général? Ses productions semblent surtout destinées à alimenter la rubrique faits divers: tensions sur les plateaux, affaires troubles de chantage et de prostitution (lire ci-dessous) ou coups de sang inquiétants comme lorsque, apprenant que Benoît Magimel ne serait pas de sa prochaine production (une vie de Mesrine), Langmann a fracturé le nez de son agent en lui assénant un coup de tête.

Avec Astérix aux Jeux olympiques, Langmann n'intime rien d'autre que: «Avale ça, cochon de public!» Il sait que les mauvais films sont comme les mauvaises graisses: le spectateur a conscience que ça ne lui fait pas de bien, mais, repu de publicités incitatives, il craque toujours, en se promettant de manger des fruits le lendemain.

Veut-on vraiment d'un art qui survive grâce à ça? Veut-on que le cinéma, entité en principe intelligente, ciment culturel le plus populaire de nos sociétés, doive payer sa liberté en descendant plusieurs fois par an sur le trottoir, là où les télévisions privées battent déjà le pavé depuis une paie? Est-ce vraiment cela que nous voulons du cinéma, a fortiori de la culture? En payant un ticket pour Astérix aux Jeux olympiques, même innocemment, pour rigoler entre copains, c'est ce que nous voulons.
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 0:36

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« Astérix Aux Jeux Olympiques », le nouveau film français événement réalisé par Thomas Langmann et Frédéric Forestier sort aujourd'hui sur les écrans. Pour remporter les Jeux Olympiques et permettre au jeune Alafolix (Stéphane Rousseau) d'épouser la Princesse Irina (Vanessa Hessler), Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu) devront affronter le machiavélique Brutus (Benoît Poelvoorde), fils de Jules César (Alain Delon), au cours d'une Olympiade. Aventure, action et comédie sont les maîtres mots de « Astérix Aux Jeux Olympiques », dont toute la presse entière parle. Enfin, le merveilleux casting de ce nouveau long métrage événement accueille également le très respecté Zinedine Zidane (Numérodix).

Quant à la bande originale de « Astérix Aux Jeux Olympiques » cette fois-ci, laquelle est sortie physiquement le 28 janvier sur Milan Music, elle est tout aussi extraordinaire que le film. La musique originale est signée Frédéric Talgorn et on y retrouve aussi cinq titres spécialement dédiés à « Astérix Aux Jeux Olympiques », à savoir Loïs Andréa et Big Ali (Bob Sinclar), « All We Need » et « Funk Machine » (Astérix Funk), Hakimakli (« Dollaly »), Eight (« Supernatural Funky Fresh ») et Benoît Poelvoorde (« Besoin De Rien, Envie De Toi »).
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 0:43

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ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES **Edition du mercredi 30 janvier 2008

Pas d’exploit pour Thomas Langmann mais une médaille pour le duo Poelvoorde-Delon
Aujourd’hui, toute la Gaule est envahie par les troisièmes aventures filmées d’Astérix, un opus qui ne tient pas toutes ses promesses. Clinquant sur la forme, paresseux sur le fond, reposant sur une performance survitaminée de Benoît Poelvoorde et une prestation auto-parodique d’Alain Delon.

PAR CHRISTOPHE CARON


L’histoire ? A son grand dam, la princesse grecque Irina est convoitée par le machiavélique Brutus, fils de César. Mais le jeune et vaillant Gaulois Alafolix est lui aussi sur les rangs. Pour départager les coeurs, Irina décrète qu’elle épousera le vainqueur des jeux olympiques. Alafolix n’aura pas trop de l’aide d’Astérix, Obélix et Panoramix pour l’aider à relever le défi… Beaucoup de Français n’iront qu’une seule fois au cinéma cette année et ce sera pour voir Astérix aux jeux olympiques. Cette bonne nouvelle pour les stats de fin d’année n’enlève rien au fait que cet Astérix-là n’est pas à la hauteur de la mission Cléopâtre réalisée par Alain Chabat, qui avait réussi sa potion magique.


La recette a changé : c’est un grand argentier qui est au fourneau. Thomas Langmann, fils de Claude Berri, producteur, coscénariste, n’a laissé à personne le soin d’enfanter de ce nouvel épisode en s’improvisant coréalisateur, avec Frédéric Forestier (Le Boulet). Un exemple ? La volonté affichée de réaliser un carton européen, vu le budget (78 millions d’euros, le film de langue française le plus cher de l’histoire). D’où la présence d’une kyrielle de guest-stars inconnues ici, mais susceptibles d’attirer le public en Italie, en Espagne ou en Allemagne. Conséquence implacable de ce plus petit dénominateur humoristique commun : les zygomatiques ne sont pas toujours à la fête.


Défilé de vedettes

Point de scénario à sauvegarder ici, mais un défilé d’invités de marque qui possèdent chacun leur propre espace à sketches : Francis Lalannix en barde pas vraiment habile des cordes vocales ; Alexandre Astier en fourbe romain expatrié de Kameloot ; José Garcia en sorcier grimaçant ; Elie Semoun en juge provisoirement incorruptible. On se croirait chez Arthur !… Astérix (Clovis Cornillac, appliqué) et Obélix (Gérard Depardieu, infantile) sont réduits à des seconds rôles facétieux qui plairont aux moins de 12 ans. On a bien compris que les vrais héros d’Astérix aux jeux olympiques, ce sont d’abord Benoît Poelvoorde, auteur d’un numéro explosif dans la peau du fiston intrigant, et Alain Delon, à l’aise dans la jupette d’un César autosatisfait dont on peut s’amuser sans remords.

Leur duo fonctionne parfaitement et le désormais fameux monologue face caméra de Delon (« César est un samouraï »… sur le thème musical du Clan des Siciliens) est appelé à figurer dans les prochains dictionnaires des répliques qui font mouche. Ajoutons à cela une course de chars qui ne fait pas oublier Ben Hur, mais qui s’avère rythmée, d’autant qu’elle est rehaussée de la participation de Mickaël Schumacher, en lice dans un char de couleur rouge.

Bilan contrasté donc. On aurait aimé qu’une telle débauche d’argent et de stars (c’est quand même un film avec Delon et Depardieu, quand on y pense !) débouche sur une comédie plus conforme à l’ambition. A ce titre, l’ahurissant bal final, où s’invite une brochette de stars du sport (Mauresmo, Zidane, Parker) sans que personne ne se soucie de leur insertion dans le récit, reste un sommet de n’importe quoi. Thomas Langmann précise qu’ils n’ont touché aucun sesterce, reversant leur cachet à des associations caritatives. Encore heureux ! •



PAROLES DE COMÉDIENS- Clovis Cornillac, à propos d’un rôle précédemment tenu par Christian Clavier : « Astérix est comme une licence, on ne s’approprie pas ce rôle. J’ai travaillé non pas à partir du jeu de Christian Clavier, mais sur le dessin. Dans la BD, c’est un personnage enfantin, très actif. Ce qu’il dit n’est pas toujours passionnant, mais la manière dont il le dit est rigolote ».

- Clovis Cornillac, à propos d’Alain Delon : « Il a une réelle justesse, dans le rôle de César. Ce qui marche, c’est que cet acteur a le charisme, mais il a aussi l’humour ».

- Gérard Depardieu, à propos de son personnage : « J’adore le personnage d’Obélix. D’ailleurs, qui peut manger autant que lui, à part moi ? »

- Gérard Depardieu, à propos de Clovis Cornillac : « C’est un acteur qui va chercher davantage dans la gestuelle. Un véritable artisan ».

- Francis Lalanne, très deuxième degré, à propos de son rôle de barde qui chante (forcément) mal : « Rire de soi, c’est la liberté absolue. La caricature est une prison, mais en riant de cette caricature, comme dans le film, on s’en libère. C’est un pied de nez ».
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 0:54


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« Astérix » jugé par son publix

Propos recueillis par Caroline Andrieu, Paola Chomicki, Alexis de La Fontaine

jeudi 31 janvier 2008

Sorti hier sur 1 074 écrans français, « Astérix aux Jeux olympiques », la comédie de Thomas Langman et Frédéric Forestier, a fait un bon démarrage.


SORTI hier sur 1 074 écrans français, « Astérix aux Jeux olympiques », la comédie de Thomas Langman et Frédéric Forestier , a fait un bon démarrage (lire ci-contre). A cette occasion, nous sommes allés prendre le pouls des premiers spectateurs. Enfants, ados et adultes, à Paris, en banlieue, à Lyon et même en Belgique, ils nous ont confié leurs impressions.

« J'ai aimé la course de chars »
Paris (XVIII e ), séance de 15 h 5. Les enfants sont venus par légions et, parmi eux, Lola, 9 ans, Ruben, son petit frère de 7 ans, et leurs cousins Jérémy et Grégory, 6 ans et demi. Tous les quatre se disent bien contents, même si, pendant la séance, nul éclat de rire n'a résonné dans un Wepler archicomble. L'histoire est simple, Ruben l'a bien comprise : « C'est un garçon, il est amoureux, alors il prévient la fille qu'il aime qu'il arrivera trois lunes après, mais, quand il arrive, il y a le méchant, Brutus, qui triche tout le temps... » Lola s'est « régalée pendant la course de chars, parce qu'il y a beaucoup d'action et que tout se passe très vite. Ça ressemble pas trop à la BD, mais un peu quand même grâce aux personnages ». En tout cas, la jeunesse force l'humilité : les petits n'ont reconnu aucun des prestigieux interprètes. Pas même le footballeur aux yeux bleus qui arrive à la fin ? Si, Grégory a noté la présence de Zidane. « Oh mais lui, il compte plus maintenant », relativise Ruben devant son père effaré...

« Le mieux, c'est la fin »
Villeneuve-la-Garenne (93), séance de 15 heures Attirés par la forte médiatisation de cette superproduction, Madr et Alexandre, 19 ans, ainsi que Cyril et Malik, 18 ans, en sortent du cinéma plutôt satisfaits. « On s'attendait à un peu mieux, mais c'est quand même pas mal ! » Selon ces adolescents, les meilleurs moments du film restent le début et... la fin. « Les dix dernières minutes sont les plus réussies, notamment grâce à Jamel Debbouze. » Entre les deux, « c'est assez vide », mais les quatre copains jugent « les décors très beaux et les effets spéciaux très bien faits ». Alexandre a même préféré cette troisième adaptation d'« Astérix » à celle d'Alain Chabat, tout en regrettant que Christian Clavier ait cédé la place à Clovis Cornillac, « même si c'est vraiment un très bon acteur ». Malik, lui, a été conquis par Vanessa Hessler en princesse Irina : « Heureusement qu'il y a certaines présences féminines... »

« Les gags ne fonctionnent pas »
Lyon, séance de 14 heures Dans ce cinéma du centre, les opinions divergent sur les performances olympiques d'Astérix et Obélix. « C'est une superproduction très décevante, on n'est pas encore au niveau des Américains ! » jette Kevin, 20 ans, qui s'est « beaucoup ennuyé ». « Les gags ne fonctionnent pas, le scénario est mal ficelé », ajoute Floriane, 18 ans, déçue par un film « trop grand public pour que ça fonctionne vraiment ». Elle se montre toutefois plus clémente envers Brutus-Benoît Poelvoorde, « hilarant ». Jacques, 55 ans, venu avec son fils de 10 ans, décerne la palme du meilleur acteur à Depardieu-Obélix, qui « crève l'écran comme d'habitude », et à Delon, « superbe César mégalo ». Jordan, le fiston, a préféré des héros plus jeunes et plus sportifs, comme Tony Parker et Zinedine Zidane, même s'ils ne font qu'une rapide apparition à la fin.

« En Belgique, on vient voir Poelvoorde »
Bruxelles (Belgique), séance de 16 heures. « Il est fou ce Belge ! » Nicolas, un Français de 46 ans, rit encore à la sortie de l'UGC-De Brouckère, l'une des principales salles bruxelloises. « Benoît Poelvoorde est désopilant, c'est lui qui fait le film. On en oublie presque Astérix et Obélix et un scénario bien éloigné de la BD de ma jeunesse... » A son côté, Igor, 11 ans, est rouge de plaisir : « C'était bien, j'ai beaucoup aimé les courses de chevaux et toutes ces bagarres ! » Sophie Vanschel, directrice du cinéma Acinapolis de Namur, la ville natale de Poelvoorde, se frotte les mains. « Ici, c'est lui que l'on vient voir, l'enfant du pays ! »


Les producteurs d'«Astérix aux Jeux Olympiques» ont revendiqué jeudi dans un communiqué un «excellent démarrage» pour ce film au budget record, affirmant qu'il a approché le demi-million d'entrées dès le premier jour de son exploitation, mercredi.

«Astérix aux Jeux Olympiques» a été vu par 464.248 spectateurs en France au premier jour de son exploitation, indiquent ses deux producteurs Thomas Langmann (La Petite Reine) et Pathé, la société de Jérôme Seydoux, ainsi que les Editions Albert René qui publient les aventures des héros Gaulois.

Tourné en 1998 par Claude Zidi, «Astérix et Obélix contre César» avait eu 10 millions de spectateurs en France; le deuxième opus, «Astérix et Obélix: mission Cléopâtre», réalisé en 2002 par Alain Chabat, avait fait mieux, avec 14,5 millions de tickets vendus.

Doté d'un budget pharaonique de 78 millions d'euros, «Astérix aux Jeux Olympiques» a d'ores et déjà battu le record de la sortie en salles la plus massive en France, en s'adjugeant 1.074 écrans mercredi.




Précédé par une campagne publicitaire de plusieurs mois grâce à la multiplication des «partenariats» -- de TF1 à RTL, de l'opérateur Orange à la chaîne de restauration rapide McDonald's ou le groupe de distribution Intermarché -- le film a reçu des critiques plutôt mauvaises.

Il affiche une ribambelle de stars en guise de casting: Alain Delon alias César, Gérard Depardieu qui incarne à nouveau Obélix mais aussi Clovis Cornillac sous les traits d'Astérix, Benoît Poelvoorde, Franck Dubosc, José Garcia et Elie Semoun.
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:07

ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. 985196985jy8

Astérix aux Jeux olympiques

Et le scenarius, par Toutatis!

Alors qu’il contemple la jolie face d’une pièce de monnaie où est gravé le visage de la princesse Irina (Vanessa Hessler), le jeune gaulois Alafolix (Stéphane Rousseau) sent le septième ciel lui tomber sur la tête. Eperdument amoureux de la belle Hellène, il décide sur-le-champ d’aller se faire voir chez cette Grecque afin de lui demander sa main. Malheureusement, le roi Samagas a déjà promis sa fille au Romain Brutus (Benoît Poelvoorde), le redouté fils à papa de Jules César (Alain Delon). Pour départager les deux rivaux, Irina déclare qu’elle épousera le vainqueur des Jeux olympiques. Bientôt, de tout l’Empire, les athlètes affluent à Olympie, avec la délégation gauloise composée d’Astérix (Clovis Cornillac), d’Obélix (Gérard Depardieu), du druide Panoramix (Jean-Pierre Cassel), du barde Assurancetourix (Franck Dubosc)...
LES EFFETS SPECIAUX ET LES DECORS IMPOSANTS NE COMPENSENT PAS LE MANQUE DE RYTHME
Cette hyperproduction, lancée dans 950 salles tel un char cinématographique, a été conçue pour tout balayer sur son passage à l’écran. Seule une poignée d’irréductibles cinéphiles boudera cette comédie conçue pour ratisser large... mais pas très haut. Oubliez l’adaptation innovante et pleine de fantaisie d’Alain Chabat. Thomas Langmann et Frédéric Forestier ont préféré coller à l’esprit de la bande dessinée de Goscinny et Uderzo, publiée en 1968. Enrichi en anachronismes, gags en tout genre et « guest stars » improbables, ce péplum burlesque bénéficie de moyens colossaux, mais d’un scénario de... B.d. Ce qui suffit pour gonfler des bulles manque cruellement de matière quand il s’agit de donner de l’épaisseur et du souffle à un film. Si l’on prend plaisir à regarder Poelvoorde faire son numéro de Brutus mâtiné d’Iznogoud, si l’on se délecte de voir Delon se caricaturer en rendant à César ce qui lui appartient, on regrette que certains personnages soient laissés pour compte. Franck Dubosc en Assurancetourix, Jean-Pierre Cassel en Panoramix, et même Clovis Cornillac en Astérix et Depardieu en Obélix en sont réduits à jouer les seconds rôles. A croire qu’on a acheté leur nom plutôt que leur talent.
Les effets spéciaux et les décors imposants ne compensent pas le manque de rythme. Même la course de chars, dopée aux gags à gogo, ne parvient pas à trouver son tempo. Il faut dire que Michael Schumacher a autant de charisme qu’une clé de douze, et que Jean Todt, son acolyte, ne risque pas de récolter un (Jules) César pour son interprétation. Quant au dénouement racoleur, qui a tout d’une vitrine tape-à-l’œil où sont exposés des people « bankables » comme Jamel Debbouze, Zinedine Zidane ou Tony Parker, il ravira les 6-12 ans, fera rire les 12-15 et sourire les 15-18. Au-delà, comme aux Jeux olympiques, rien n’est gagné. Il y a ceux qui aimeront parce qu’ils auront gardé une certaine âme d’enfant, et ceux qui préféreront garder... leur argent.
Astérix aux Jeux olympiques, un film de Thomas Langmann et Frédéric Forestier. Avec Benoît Poelvoorde, Alain Delon, Gérard Depardieu, Vanessa Hessler...
Retrouvez également le récit de la plus péplum des soirées du cinéma français par notre reporter Jérôme Béglé ainsi que l'interview de Frédéric Forestier et Thomas Langmann.

Alain Spira (31/01/2008)
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:10

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Astérix aux Jeux Olympiques
Un film de Thomas Langmann, Frédéric Forestier
Article de Jean-Michel Deroussent
"Panem et circenses" ou les jeux de l'Olympe pour tout public.

La recette de la potion magique, préparée par Panoramix, n’est plus un secret : il semble qu’une fuite ait eu lieu au conseil des Druides ! Un soldat romain nous en parle en format cinémascope. Quelle est sa formule ?

Tout d’abord réunir un casting flamboyant : Clovis Cornillac pour Astérix, Gérard Depardieu pour Obélix, Franck Dubosc pour Assurancetourix, Jean-Pierre Cassel pour Panoramix. Veillez à bien séparer les Gaulois des Romains. Alain Delon pour Jules César, Benoît Poelvoorde pour Brutus, Elie Semoun pour le juge Omega et Alexandre Astier pour Malosinus. Mention spéciale à Alain Delon, dans une scène notamment au détour d’un jeu de mots faisant directement référence à ses plus grands rôles (Rocco et ses Frères, Le guépard, Le Clan des siciliens, Le Samouraï, ...). Ne pas oublier à ce stade les costumes pour mieux faire revenir les acteurs.

Mélanger ensuite avec quelques clins d’œil à un univers créé par René Goscinny et Albert Uderzo. Une copie de la marque déposée suffit. Nul besoin de s’encombrer de l’histoire originale. Le produit cinématographique est marqué, signé. Les anachronismes sont les bienvenus.

Ajouter ensuite une pincée de rêve, avec des ingrédients rares, comme des apparitions de stars. Zinédine Zidane, jouant Numérodix, accompagnant Jamel Debbouze, dans le rôle de Numérobis, l'architecte du palais de Cléopâtre. Michael Schumacher et Jean Todt jouant les représentants "rouges" de l’équipe d’Allemagne, Tony Parker et Amélie Mauresmo jouant des sportifs, etc.

Vous obtiendrez alors une recette bien rodée de la célèbre potion magique. La question n’est pas de savoir si le film est bon ou mauvais, elle serait plutôt de déterminer si tous les ingrédients d’un succès populaire y sont. La potion prend les allures d’un rêve accessible à tous.

Derrière une mise en scène percutante aux nombreux effets spéciaux, il manque toutefois un arôme essentiel, « le goût ». L’humour repose sur quelques farces convenues quand il n’est pas carrément absent. Sur ce point, Astérix Mission Cléopâtre était un autre met.


Astérix aux Jeux Olympiques : interview de Depardieu


Gérard Depardieu interprète comme a son habitude Obélix, dans le dernier opus de la série des Astérix. Voici l'interview officiel concernant le tournage du film réalisé par Thomas Langmann.


C’est la troisième fois que vous retrouvez le personnage d’Obélix. Qu’est-ce qui vous touche chez lui ?

Gérard Depardieu – L’amour qu’il a pour les choses et les gens qui l’entourent. C’est quelqu’un qui n’a aucune mauvaise pensée. Il ne voit pas le mal – c’est quand même reposant ! En plus, s’il lui arrive de le voir, il s’amuse avec. C’est quelqu’un d’extrêmement intelligent qui, grâce à la potion magique, est muni d’une force incroyable qu’il n’utilise jamais à mauvais escient. C’est la beauté de cette bande dessinée…

Tout le monde, Uderzo le premier, dit qu’il ne peut pas y avoir d’autre Obélix que vous. Pourquoi, selon vous ?

G.D. – Je ne sais pas. Peut-être parce que, dans la vie, je suis très « obélixien ». Je suis un peu comme lui. Je peux balancer des choses aux gens comme Obélix donne des baffes. Mais c’est pour jouer. Comme lui, je crois davantage aux gens bons qu’à ceux qui remuent la merde ! Et si j’ai à faire à quelqu’un d’emmerdant, eh bien, j’en fais un jouet. Je m’amuse souvent d’ailleurs avec les gens qui m’emmerdent !

Avez-vous été surpris lorsque Thomas Langmann vous a dit que Clovis Cornillac allait jouer Astérix et non plus Christian Clavier ?

G.D. – Forcément. En même temps, ça m’a paru évident. Je me suis beaucoup amusé avec Christian. Sa force, c’est ce potentiel comique incroyable. Pourtant - et bien sûr, il n’est pas question de dire que l’un est meilleur que l’autre, ce n’est pas ça la question – je pense que c’est plus juste que Clovis soit Astérix. C’est un Astérix plus juste. Y compris dans le rapport qu’il a avec les choses à faire. Ce n’est jamais laborieux, c’est léger, mais ça va au bout, c’est profond. On sent qu’il a travaillé avec Peter Brook, comme moi avec Claude Régy. Pour faire des personnages de comédie comme Astérix et Obélix, qui sont des traits, presque des caricatures, il faut être costaud. Il ne faut pas faire de l’artifice, il faut être dedans… Pour moi, il a tout de suite été Astérix. Dès qu’on s’est vus. Et ce sentiment a été renforcé dès qu’on a travaillé, grâce à ces attitudes physiques qu’il a trouvées et qui sont très vite devenues des réflexes.

D’autres personnages aussi, comme Assurancetourix ou Panoramix, ont changé d’interprètes…

G.D. – Cela fait partie de l’aventure des films… J’aimais beaucoup Piéplu pour Panoramix. Je trouvais que Claude Rich – c’est sa nature ! – était certainement un peu trop inquiet. Jean-Pierre Cassel est idéal… Cette manière d’être là et un peu ailleurs en même temps. Ce charme, ce côté tranquille, serein… Franck Dubosc, c’est une bonne idée. C’est un Assurancetourix plus vrai que nature ! Et Elie Semoun aussi, c’est une bonne idée de l’avoir pris… Et Stéphane Rousseau, et la petite Vanessa Hessler… Il y avait une bonne alchimie sur ce tournage. Sur les autres aussi, mais de nature différente simplement.

En quoi, Thomas Langmann et Frédéric Forestier se complètent-ils selon vous ?

G.D. – Il y en a un qui est très bien pour monter des affaires, entraîner une équipe, avoir mille idées à la seconde, et puis il y a l’autre qui est très bien pour manier au jour le jour tous ces éléments, pour fabriquer le film… Thomas, c’est un mélange d’Astérix et d’Obélix à lui tout seul, mais ça lui plaît aussi de diriger des Ferrari comme nous, d’avoir juste à appuyer sur le champignon pour qu’on y aille… Fred, en plus de son savoir-faire, de sa maîtrise, de sa manière de tenir le plateau, a une patience magnifique. Finalement, chacun complète l’autre…

Avez-vous été surpris que Delon accepte ce rôle qui joue beaucoup sur son image?

G.D. – Non, je n’ai pas été surpris. Parce qu’il est intelligent. Ses dialogues sont remplis de clins d’oeil à sa réputation, à sa carrière. Ils sont formidables… « Ave moi ! » et il dit ça, l’oeil perçant. C’est forcément jouissif. Pour lui comme pour le spectateur. J’aime bien ses rapports avec Brutus qui ne pense qu’à tuer le père… La partition de Benoît est aussi très bien.

Qu’est-ce qui vous frappe chez Benoît Poelvoorde ?

G.D. – C’est un Brutus total ! Quand il est au service d’un rôle, il y est totalement. Benoît est presque plus auteur qu’acteur, il est doté d’une énergie et d’une force qui lui donnent une nature exceptionnelle avec laquelle d’ailleurs, il doit avoir lui-même du fil à retordre ! En tout cas, question occupation d’un rôle et d’un territoire, il est imbattable. C’est quelqu’un de très inventif. Un surdoué. Le drame des surdoués, c’est leur perfectionnisme, cette sensation qu’ils peuvent toujours mieux faire… jusqu’à se faire exploser. Il n’a vraiment aucune limite. Et humainement, c’est quelqu’un ! J’étais très heureux d’avoir toute cette bande-là, différente des deux précédentes…

Quelle a été votre impression lorsque vous avez découvert le stade olympique ?

G.D. – Il faisait plus vrai, plus grand, qu’un vrai stade ! Et lorsqu’on y a tourné la course de chars, c’était encore plus impressionnant… Tous ces chars tirés par quatre chevaux… La vitesse à laquelle ils allaient… Il y avait à la fois quelque chose de spectaculaire et de dangereux… On parle toujours des films américains, mais je peux vous dire que là, on n’a rien à leur envier. Il y a eu sur ce film à tous les postes, au niveau technique comme au niveau exploit humain, un sacré travail, quelque chose de vraiment costaud !

Votre premier souvenir d’Astérix en bande dessinée ?

G.D. – Je ne me souviens pas mais ce que je sais, c’est qu’Astérix est la seule bande dessinée que je trouvais digne. Tintin m’ennuyait. Je ne supportais pas le côté journaleux-flic-bourge. Alors que dans Astérix, j’adorais l’histoire de la potion magique, et ce côté - qui fait toujours rêver - du résistant contre l’envahisseur… Il y a dans Astérix beaucoup de légèreté et d’espoir. Et l’espoir est porté par le rire… Ça, c’est grandiose.
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:16

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Vendredi 1 Février 2008 mise à jour 00h59

« L'idée d'interpréter un dessin me fascinait »
Clovis Cornillac interprète Astérix dans le 3e volet de la série en salle ce mercredi...
Gamin, lisiez-vous Astérix ou Tintin?

Ni l'un, ni l'autre! Quand j'ai commencé à faire l'acteur, vers 15 ans, je ne m'intéressais qu'aux romans. Ce n'est qu'à 25 ans que j'ai découvert Astérix avec Le Domaine des dieux qui m'a ouvert au monde de la bande dessinée.

Jouer le petit Gaulois n'était donc pas un rêve d'enfant?

Pas du tout. En revanche, l'idée d'interpréter un dessin me fascinait. C'est pour cela que j'ai beaucoup étudié la façon dont Astérix est représenté. Ce qu'il dit n'est pas toujours très drôle, mais c'est la façon dont il le dit qui lui donne son charme.

Etiez-vous angoissé à l'idée de passer après Christian Clavier?

Comme j'ai fait pas mal de théâtre, je suis habitué à ne pas être la seule incarnation d'un rôle. Un acteur qui monte Britannicus sait qu'il n'est pas le premier à l'incarner, et il ne se compare pas forcément à ses prédécesseurs. J'espère juste que le public aimera ma façon de faire vivre Astérix.

Etes-vous inquiet en pensant à la sortie du film?

Je suis plutôt optimiste de nature, donc je ne m'angoisse pas trop. Surtout après avoir vu le film dans une salle pleine d'enfants qui ont merveilleusement réagi. J'aimerais que, comme eux, tout le monde ait le sourire en sortant de la salle. Quand un film comme le nôtre trouve son public, c'est bon pour l'ensemble du cinéma français.

Vous seriez prêt à reprendre le personnage?

Si le public apprécie cet Astérix-là, si Thomas Langmann est d'accord pour se relancer dans l'aventure et si le scénario est à la hauteur, pourquoi pas! Je serais ravi de retrouver Gérard Depardieu car ma rencontre avec lui a été l'un des moments forts de cette expérience. Comme Astérix et Obélix, Gérard Depardieu et moi formons un vrai couple de cinéma.
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:23

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30 01 08
Le blog spectacles
Cinéma

Astérix aux jeux olympiques

C’est évidement l’événement de la semaine. Un film qui sort sur 900 écrans en France, et même 5 000 dans toute l’Europe. Un film au budget hallucinant de 78 millions d’euros. Et qui dispose d’un incroyable casting avec notamment Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Alain Delon, Benoît Poelvoorde, José Garcia, Franck Dubosc, Jamel Debbouze... ou le lyonnais Alexandre Astier. Et on peut même voir des sportifs comme Tony Parker, Michael Schumacher, Zinedine Zidane et David Beckham. Ça fait rêver ! L’histoire n’est pas extraordinaire mais semble tenir la route : Astérix et Obélix doivent remporter les Jeux Olympiques pour permettre au jeune Alafolix d'épouser la Princesse Irina. Ils vont donc devoir affronter Brutus, le méchant fils de César ! Le début est plutôt sympa mais le problème, c’est qu’au bout de quinze minutes il n’y a plus rien. On s’ennuie, les effets spéciaux n’apportent rien et les “gags” ne sont pas drôles du tout. Seuls Delon et surtout Poelvoorde, dans le rôle de Brutus, s’en sortent grâce à leur interprétation. Et c’est au fond même Poelvoorde qui tient le premier rôle car Cornillac et Depardieu, qui jouent Astérix et Obélix, semblent faire de la figuration. Le dernier quart d’heure remonte un peu le niveau général mais ce troisième volume des aventures d’Astérix au cinéma est quand même un échec. Un échec à 78 millions...
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:26

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Bon départ pour Astérix

Les producteurs d'"Astérix aux Jeux Olympiques" ont revendiqué aujourd'hui un "excellent démarrage" pour ce film au budget record, affirmant qu'il a approché le demi-million d'entrées dès le premier jour de son exploitation, hier.

"Astérix aux Jeux Olympiques" a été vu par 464.248 spectateurs en France au premier jour de son exploitation, indiquent ses deux producteurs Thomas Langmann (La Petite Reine) et Pathé, la société de Jérôme Seydoux, ainsi que les Editions Albert René qui publient les aventures des héros Gaulois.

Tourné en 1998 par Claude Zidi, "Astérix et Obélix contre César" avait eu 10 millions de spectateurs en France; le deuxième opus, "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre", réalisé en 2002 par Alain Chabat, avait fait mieux, avec 14,5 millions de tickets vendus.

Doté d'un budget pharaonique de 78 millions d'euros, "Astérix aux Jeux Olympiques" a d'ores et déjà battu le record de la sortie en salles la plus massive en France, en s'adjugeant 1.074 écrans mercredi.

Source : AFP
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:28

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Un Astérix sans potion magique

Clovis Cornillac semble être le bon complément à Depardieu-Obélix.
Astérix aux Jeux Olympiques est peut-être la plus fidèle adaptation à l'univers de Goscinny et Uderzo. A défaut d'être tout le temps drôle, Poelvoorde interprète Brutus avec talent. Alexandre Astier est la bonne surprise de ce film. Alain Delon met du temps pour être César et non Delon. On attend de revoir Vanessa Hessler dans un autre contexte. Astérix aux Jeux Olympiques vaut le détour pour ses décors majestueux.Le film le plus attendu de l'année est sorti hier, mercredi, dans nos salles. Avec un Poelvoorde à l'humour grandiloquent, rarement marrant. Comme le film d'ailleurs, qui plaira à un public familial et aux curieux, finalement nombreux malgré des critiques peu dithyrambiques.

Adaptation difficile
Alafolix, poète gaulois, se voit obligé d'affronter Brutus aux Jeux Olympiques pour obtenir la main de la Princesse Irina, fille du Roi de Grèce. Pour ce faire, il sollicite Astérix et Obélix qui, accompagnés du druide Panoramix et Assurancetourix, rejoignent Olympie. Les diverses péripéties des héros ne les empêcheront pas d'atteindre leur but. Sans vouloir tomber dans la critique facile, cette troisième adaptation cinématographique inspirée du douzième album des aventures du petit gaulois démontre une fois encore la difficulté de transposer à l'écran une bande dessinée.

Si le premier essai (Astérix et Obélix contre César) est rangé au rayon des navets et que le deuxième opus, dirigé par Chabat, n'a pas trop plu à Albert Uderzo, Astérix aux Jeux Olympiques manque de quelques ingrédients pour rendre la potion totalement efficace. D'ailleurs, on se demande si le duo de réalisateurs Langmann-Forestier (déjà collaborateurs sur Le Boulet, avec Poelvoorde déjà) n'aurait pas dû en prendre, tant le film peut manquer parfois (voire souvent, diront les plus sévères) de ressorts.

Amuseur de service
Seuls Alexandre Astier (auteur-réalisateur et acteur de Kaamelott qui campe Claudius Mordicus) et Benoît Poelvoorde, omniprésent et très crédible dans son rôle de Brutus, se chargent de décrisper les zygomatiques, même si l'acteur belge ne fera pas toujours sourire les fans de ses débuts. A sa décharge, la majorité du public tombe dans un rire incoercible dès qu'il apparaît, le réduisant à l'amuseur de service. Profil que les deux réalisateurs ont sans aucun doute souhaité, tant les autres campent, pour la plupart, des personnages aux répliques bien fades.

Alain Delon, à qui il faut du temps pour être César et non Delon, joue un rôle taillé sur mesure et sans surprises. La première apparition du "mythe" sur la musique du Clan des Siciliens est bien inspirée, mais s'inscrit dans une série d'allusions à sa carrière qui frise l'allégeance. Clovis Cornillac s'en tire pas trop mal dans un Astérix moins hystérique qu'à l'époque Clavier, et semble être le complément idéal à Depardieu, fidèle à l'image que l'on se fait d'Obélix.

Peter Ustinov
Pour le reste, peu de choses à dire, vu le faible temps de paroles accordé à certains. Vanessa Hessler (Princesse Irina), juste là pour faire joli, Bouli Lanneers, copie-conforme en roi grec de Peter Ustinov, ou Stéphane Roussau (Alafolix) sont paradoxalement très présents, mais (quasi) muets. Quant aux guest-stars (Tony Parker, Amélie Mauresmo, Zidane, Debouzze), elles apparaissent lors d'un festin devenu indigeste par l'inutilité de leur présence. Seuls Michaël Schumacher (en pilote de chars) et Zizou, accompagné de Jamel "Numérobis" Debouzze, méritent leur place.


C'est dans les décors, les costumes et l'utilisation des effets-spéciaux façon BD que le film se montre le plus satisfaisant et justifie du coup le budget pharaonique (78 millions d'euros) qui fait de lui le film le plus cher de l'histoire du cinéma français. Astérix aux Jeux Olympiques est bel et bien un divertissement destiné à un public familial ou juvénile qu'il n'est pas interdit de (re)voir à l'occasion, sans pour autant qu'on sorte une réplique pour faire rire l'assemblée.

Loïc Struys
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:31

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Le nouvel "Asterix" à l'assaut de 1.000 salles de cinéma en France


PARIS (AFP) — "Asterix aux Jeux Olympiques", le film le plus cher de l'histoire du cinéma français, est parti mercredi à la conquête de son public avec une sortie sans précédent dans plus de 1.000 salles, et l'espoir d'écraser d'un coup de menhir des critiques de presse souvent négatives.

Le film français de tous les records ne pouvait se permettre de rater son démarrage: le producteur Pathé a revendiqué un premier succès dans les premières séances de début de journée mercredi en région parisienne.

"Astérix aux Jeux Olympiques" a fait mieux que les deux précédents opus -- "Astérix et Obélix contre César" de Claude Zidi (3 février 1999) et "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre" d'Alain Chabat (30 janvier 2002) -- en attirant 24.628 personnes à 15H00 dans les 67 établissements parisiens et franciliens qui le projetaient, selon Pathé.

Ce lancement du film de Thomas Langmann et Frédéric Forestier est bien meilleur que celui des "Bronzés 3", qui n'avait réuni à la même heure que 13.299 spectateurs dans Paris et sa périphérie, pour finir sa carrière en France avec plus de 10 millions d'entrées, l'objectif affiché du nouvel Astérix.

"Astérix" a cependant le démarrage moins vif que les plus récentes productions hollywoodiennes (à commencer par les "Spiderman" et "Harry Potter"), dont huit avaient dépassé les 30.000 entrées à la même heure, selon les chiffres de l'institut spécialisé CBO Box-Office.

La moyenne de spectateurs par salle (368) place également le film plutôt en queue de peloton des vingt plus grosses sorties des dernières années, selon la même source.

Si ces premiers chiffres sont scrutés à la loupe par les professionnels, ils n'augurent pas forcément de la carrière d'un film, pour lequel le bouche-à-oreille demeure crucial.

Les avis des premiers spectateurs parisiens, interrogés mercredi par l'AFP, paraissaient plutôt partagés. "Le film est génial, vraiment drôle et plein de surprises, surtout à la fin quand apparaissent Zidane et Tony Parker", s'enthousiasme David Richard, 24 ans. Ce qui n'est pas l'avis de Delphine Lemonnier, 37 ans, pour qui "la sauce ne prend pas du tout" car "le scénario est trop facile et totalement téléphoné".

Avis aussi mitigés à Lyon: si Pierre, 17 ans, trouve "inutile de mettre autant de stars dans un film aussi décevant", Ouda, 24 ans, juge le film "très drôle" et les acteurs "très bons".

Précédé d'une campagne publicitaire massive grâce à la multiplication des "partenariats" -- de TF1 à la radio RTL, de l'opérateur Orange à la chaîne de restauration rapide McDonald's ou le groupe de distribution Intermarché -- le film n'a le plus souvent pas séduit les critiques de presse.

Si le Journal du Dimanche y voit "un spectacle populaire et familial dans le sens le plus noble du terme", le Parisien a prévenu ses lecteurs, en Une, qu'ils "risquaient d'être décus", Le Monde évoque "une vacuité (qui) finit même par susciter un sentiment de malaise" et Le Figaro regrette "peu d'humour, quelques gags, trop de temps morts".

D'un budget de 78 millions d'euros, projeté dans un nombre record de 1.074 salles en France, et quelque 5.000 dans toute l'Europe, le film s'appuie sur une distribution tout aussi vertigineuse: Alain Delon alias César, Gérard Depardieu qui incarne à nouveau Obélix mais aussi Clovis Cornillac sous les traits d'Astérix, Benoît Poelvoorde, Franck Dubosc, José Garcia, Elie Semoun...

Sorti en avant-première en Pologne dès vendredi, le film s'est installé ce week-end à la tête du box office de ce pays avec 138.949 entrées.
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:36

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"Asterix" revendique un bon début d'exploitation sur la région parisienne
30.01.08 | 17h35

Les producteurs de "Astérix aux Jeux Olympiques" ont revendiqué un bon début d'exploitation mercredi en début d'après-midi sur la région parisienne, un test important pour l'avenir commercial du film le plus cher de l'histoire du cinéma français.

Le film d'un coût de 78 millions d'euros a attiré 24.628 entrées sur Paris et sa périphérie à 15h00, soit plus que les deux précédents opus, "Astérix et Obélix contre César" (3 février 1999) et "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre" (30 janvier 2002), selon les chiffres communiqués par le producteur Pathé.


Le film de Thomas Langmann et Frédéric Forestier a également fait mieux que "Les Bronzés, amis pour la vie", troisième opus des Bronzés, également accompagné d'une grosse opération de promotion lors de sa sortie le 1er février 2006.

Les chiffres sont cependant plus médiocres pour la seule ville de Paris, avec un peu plus de 7.000 entrées avant les séances de 15H00, soit moins que les deux premiers opus.

7.020 personnes au total ont été voir le film projeté dans 26 établissements de cinéma parisiens mercredi avant 15H00, selon les chiffres collectés par l'organe de presse spécialisé Ciné-chiffres.

Le premier opus tourné par Claude Zidi, "Astérix et Obélix contre César", avait réuni 7.526 spectateurs au premier jour d'exploitation à la même heure, et "Astérix et Obélix: mission Cléopâtre" réalisé par Alain Chabat, avait attiré 8.818 spectateurs.

"Astérix aux jeux Olympiques" a d'ores et déjà battu mercredi le record de la sortie en salles la plus massive en France, en s'adjugeant 1.074 écrans. Il bénéficie d'une distribution prestigieuse à l'écran avec Alain Delon alias César, Gérard Depardieu qui incarne à nouveau Obélix mais aussi Clovis Cornillac sous les traits d'Astérix, Benoît Poelvoorde, Franck Dubosc, José Garcia et Elie Semoun.
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:40

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La Gaule de Poelvoorde au cinéma

Le très attendu "Astérix aux Jeux Olympiques" débarque dans les salles ce mercredi. On y retrouve un Poelvoorde sans doute cabotin mais impérial, comme à son habitude. Clovic Cornillac, qui reprend le rôle d'Astérix délaissé par Clavier, et Gérard Depardieu (Obélix) sont éclipsés par la relation père/fils de Delon (César) et Poelvoorde (Brutus). Seul Delon avait l'ego adéquat pour succéder à Chabat sous la cape de César.C'est donc ce mercredi que sort dans nos salles Astérix aux Jeux Olympiques, troisième adaptation cinéma tirée de la célèbre bande dessinée imaginée en 1959 par René Goscinny et Albert Uderzo. Avec une promo' proportionnelle au budget record du film (plus de 78 millions d'euros, soit 4 fois plus qu'Astérix Mission Cléopâtre), peu d'éléments restent encore inconnus du grand public. Que cela soit la gestion des égos de chacun, de l'ennui du lieu de tournage (à Alicante en Espagne), où des hésitations du duo de réalisateurs Thomas Langmann-Frédéric Forestier, tout a été dit ou presque. Alors que peut-on attendre de cette nouvelle version?

Astérix aux Jeux Olympiques est une quasi-fidèle réécriture de la bande dessinée originale. Astérix et Obélix doivent remporter les Jeux Olympiques pour permettre au jeune Gaulois Alafolix (Stéphane Rousseau) d'épouser la Princesse Irina (campée par la sculpturale Vanessa Hessler) et lutter contre le terrible Brutus, prêt à tous les stratagèmes pour lui aussi gagner les Jeux Olympiques et se débarrasser de son père : Jules César. Si le premier Astérix et Obélix contre César était un melting-pot de différentes aventures des guerriers gaulois, le deuxième opus Astérix: Mission Cléopâtre se distinguait par un humour franchouillard sorti tout droit du désormais labellisé "esprit Canal+", cher à Alain Chabat ou Jamel Debouzze. Une formule qui avait plu au public français, mais qui avait eu du mal à conquérir un public non-francophone. Et qui avait également fait de l'ombre aux deux héros gaulois. Cette discrétion des personnages centraux se répète dans ce troisième numéro.

Il appert que Gérard Depardieu (Obélix) et Clovic Cornillac, qui reprend le rôle "chiant" (dixit Poelvoorde) d'Astérix délaissé par Christian Clavier, vexé d'avoir vu le projet de son ami Gérard Jugnot refusé par la famille Uderzo, sont éclipsés par la relation père/fils de Delon (César) et Poelvoorde (Brutus), véritables personnages centraux de l'intrigue. Pour le reste, on annonce des effets spéciaux à gogo, un passage express (et inutile pour la plupart) de quelques sportifs - Michaël Schumacher (Schumix), Zinédine Zidane (Numerodix), Tony Parker (Pakertonix) ou Amélie Mauresmo (Amélix).

Voilà donc planté le décor du film le plus attendu de l'année. Une attente qui pourrait se révéler être à double tranchant en cas d'échec. Retrouvez la critique du film dès demain sur 7sur7.be.

Loïc Struys
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:42

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Alain Delon dans Astérix : « César ? Je fais ! »


Alain Delon, tête d'affiche d'Astérix aux Jeux olympiques. : Bruno Calvo Laurent Pons

« J'ai lu la première scène. J'ai refermé le script et j'ai dit : 'Je fais'. C'est aussi simple que cela. » N'est pas César qui veut. Mais quand on s'appelle Alain Delon...


Vous allez voir le film, donnez votre avis !


Le voici donc en tête d'affiche de la production française la plus chère de l'année, et ça n'est pas son cachet qui a grevé le budget pharaonique d'Astérix aux Jeux Olympiques. Les techniciens ont coûté deux fois plus cher (20 millions d'euros) que les comédiens dans la facture (78 millions) de l'entreprise. C'est donc pour son seul plaisir de jouer avec un personnage et avec son image qu'il est revenu à l'affiche, alors qu'on le croyait fâché avec le cinéma.

Rôle écrit sur mesure

Rangé des plateaux de tournage ? C'était un malentendu à ce qu'il dit : « Je n'avais plus envie de tourner, parce qu'à mon sens, et ça n'est pas une parole sacrée, le cinéma français n'existait plus dans son identité. Il y avait des personnalités, ce qui ne fait pas un cinéma national. » Il s'est mis entre parenthèses, restant quand même à la disposition de Besson, Polanski ou Spielberg, « s'ils le voulaient ». Mais c'est Thomas Langmann qui l'a sollicité pour un numéro d'autodérision écrit sur mesure, avec jupette plissée et couronne de lauriers : « Depuis cinquante ans, c'est pareil. Je me glisse dans le costume. Il faut que ce soit très écrit. L'improvisation, je m'y perds. »

De retour devant les caméras, il est ébahi des progrès de la technologie. Trucages, effets spéciaux, informatique. Un exemple : « A l'écran, vous me voyez parler à une foule de 20 000 personnes. Il y en avait 200 au tournage. » Il ne cherche même pas à comprendre : « Je regarde ça avec de gros yeux très ronds un peu comme je regarde ma fille avec son ordinateur. »

Il a aussi découvert l'univers de la BD qui n'est pas son loisir de chevet. Même si dans son enfance, « comme tous les mômes », il se donnait quelques héros pour rêver : « Ma soeur, c'était Bécassine. Moi j'étais plutôt Lucky Luke. L'homme qui tire plus vite que son ombre. C'est peut-être pour ça que j'ai fait cette carrière-là au cinéma. » Une carrière rarement portée sur le rire. Comme une fatalité : « J'aime bien la comédie, c'est la comédie qui ne m'aime pas. J'ai dû en faire trois dans ma vie. »

Il cite Notre histoire, Doucement les basses et cet Astérix. Il pourrait ajouter Une chance sur deux. Avec Vanessa Paradis. Et ce Belmondo qui, lui, a pu goûter tous les plaisirs du cinéma : « L'explication, je la donne une fois encore. Un train entre en gare, deux têtes passent la fenêtre. Quand Belmondo passe la tête, tout le monde rigole. Quand je passe la mienne, personne ne rit. » Vous trouvez ça drôle ? « Je ne regrette rien. Peut-être que la comédie n'était pas mon truc. » Qui sait, une vocation tardive : « Peut-être que ça l'est maintenant. »
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:45

ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. Parison2



Pierre Vavasseur
mercredi 30 janvier 2008 | Le Parisien

Forte de son budget record de 78 millions d'euros, cette superproduction déferle sur 6 000 écrans européens. Dommage que sa pléiade de stars, Poelvoorde et Delon en tête, doive se contenter d'un scénario... anémix.

PAR TOUTATIS ! Avant même que le public ne découvre le film aujourd'hui sur les écrans, « Astérix aux Jeux olympiques », coréalisé par Thomas Langmann, également majoritairement producteur, et Frédéric Forestier (« le Boulet »), a déjà fait tomber un record. Celui du manque d'imagination. En effet, au-delà de ses autres caractéristiques - 78 millions d'euros de budget, soit le plus important du cinéma français, un casting de stars rehaussé de vedettes sportives, une campagne de pub de 22 millions d'euros et une sortie dans toute l'Europe - ce troisième volet, adapté des albums du petit Gaulois, qui succède à « Astérix et Obélix contre César », de Claude Zidi en 1999, et « Astérix et Cléopâtre », d'Alain Chabat en 2002, est d'abord et avant tout l'exemple même de la domination du marketing sur l'imaginaire.




Une marmelade tiédasse et sans idées

Le scénario en témoigne. Sous prétexte de plaire aux enfants et d'être exportable partout - de l'Italie à l'Allemagne en passant par la Slovaquie, chaque pays retrouve au générique ses vedettes respectives -, « Astérix aux Jeux olympiques », dont l'élaboration a été suivie de près par Albert Uderzo, baigne dans une marmelade tiédasse et sans idées. Résumons : Alafolix (Stéphane Rousseau et son accent du Québec) est amoureux fou d'une jeune princesse grecque (Vanessa Hessler, héroïne de la publicité Alice), laquelle est convoitée par le mal dégrossi Brutus (Benoît Poelvoorde), fils de César (Alain Delon). Et alors ? Alors rien. Ou pas grand-chose. Les gags sont plats, le volume comique des personnages secondaires - Assurancetourix, notamment, incarné par Frank Dubosc-- bridé, les répliques souvent anémiques.

Lancé comme une lessive

Certes, Clovis Cornillac est un clone d'Astérix assez réussi, mais sa prestation fait de la peine. En dépit de quelques scènes qui lui sont jetées en pâture, ainsi qu'à Obélix-Depardieu, les héros jouent les utilités faméliques. Ils sont mangés tout cru par le duo Poelvoorde-Delon, excellent, la vraie bonne surprise du film. Seulement, la surprise passée, leurs effets s'usent vite, à l'image d'un comique de répétition - le gag du goûteur - assez pénible. L'aspect le plus symbolique de la volonté des producteurs de réaliser un grand chelem financier plutôt qu'un grand film tient à la séquence finale. A ce film lancé comme une lessive ils ont ajouté un dénouement qui ressemble à un cadeau bonus, façon « et pour quelques dollars de plus ». Il réunit, pour cinq minutes, des vedettes du monde du sport - Amélie Mauresmo, Zinedine Zidane, Tony Parker - auxquelles viennent se greffer Jamel Debbouze et Adriana Karembeu. Mauresmo est subliminale, Tony Parker joue à la baballe, Debbouze fait un bisou à Zidane. Ça n'est même plus une scène, c'est un porte-clés. Le succès, évidemment, est garanti.

Au fond, avec cet « Astérix » 3, qu'est-on censé apprendre ? Que la France sait faire comme l'Amérique ? Grand bien nous fasse. On croyait pourtant qu'Astérix, à sa façon, était le symbole d'une résistance. Celui de notre exception culturelle, en quelque sorte. L'argent rattrape tout. Et aplatit tout.
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MessageSujet: Re: ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE.   ASTERIX AUX J.O. OPINION PRESSE. EmptySam 2 Fév 2008 - 1:46

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Astérix aux Jeux olympiques, le film

GAULOISERIE | 01h00 Troisième volet des aventures du petit mais téméraire Gaulois. Une ambitieuse production française au casting très européen. Le son de cloche de Gérard Depardieu.

dr | POIDS LOURD: Gérard Depardieu assume le rôle d'Obélix pour la troisième fois, avec le même plaisir que précédemment: «Obélix s'émerveille de tout, c'est extrêmement facile à jouer. Il a un côté enfantin très nourrissant.»
Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer l'article Envoyer par email Réagir sur l'article Recommander JEAN-FRÉDÉRIC DEBÉTAZ | 30 Janvier 2008 | 01h00

Il est le seul à avoir fait partie des trois épisodes, mais il ne se lasse pas de mettre des baffes aux Romains et d'engloutir des quantités industrielles de sanglier. Gérard Depardieu se sent bien dans la peau et le ventre du plus costaud de tous les Gaulois. Dans l'un des salons cossus du domaine genevois La Réserve, l'acteur français parlait récemment d'Obélix et de Delon, tout en déplorant l'état actuel du cinéma.
Vous avez participé aux trois Astérix, en quoi celui-ci diffère-t-il des deux précédentes aventures?
Je trouve que c'est celui qui se rapproche le plus de l'histoire originale imaginée par Goscinny et Uderzo, celui qui retranscrit le plus l'esprit de la bande dessinée. Le premier était bien, le second était porté par le fameux esprit Canal... qui fait que je n'ai pas tout compris, et celui-ci renoue avec l'Astérix véritable. D'ailleurs, Uderzo n'avait pas trop apprécié la couleur donnée par Chabat à Mission Cléopâtre. A nouveau, certains déplorent qu'il n'y ait pas davantage de scènes avec Astérix et Obélix et que le film soit axé sur le rapport entre Brutus et César. Moi ça me va, parce que je suis un peu feignant et que cela m'aurait ennuyé de tourner plus de scènes. (Rire)
Que pensez-vous de la performance de Clovis Cornillac par rapport à celle de Christian Clavier sur les deux autres volets?
Christian était très bon, mais je vois davantage Astérix sous les traits de Clovis. Il a su adopter les bonnes attitudes.
Vous n'en avez pas marre de jouer Obélix?
Pas du tout. Obélix s'émerveille de tout, c'est extrêmement facile à jouer. Il a un côté enfantin très nourrissant. Mais le plus important, c'est d'être honnête avec soi-même, car les gens sentent immédiatement lorsque c'est faux. Surtout les enfants. D'ailleurs, cet épisode est plus familial que le précédent.
Il y a plusieurs acteurs comiques dans ce film: Poelvoorde, Dubosc, Semoun, Astier, Garcia. Difficile d'éviter le cabotinage dans des conditions pareilles?
Avec ce film, j'ai appris à voir différemment ceux qui font ce qu'on appelle aujourd'hui du «stand up», c'était enrichissant comme tournage. Je trouvais étrange qu'ils soient seuls sur scène. Maintenant je comprends. En fait, ils sont libres. J'ai une réelle admiration pour les acteurs, c'est beau lorsque l'on ne les voit plus. De mon côté, je ne me suis jamais senti acteur, ça va plus loin.
Et de partager un plateau avec Alain Delon pour la première fois?
Delon, c'est un personnage. Quand tu vois Delon incarner César, tu te dis que César devait être comme ça. Mais j'ai surtout découvert Benoît Poelvoorde, qui est un véritable poète. Il vit plus que les autres et possède l'énergie d'un poète. Les gens comme lui sont très rares. Mais la charge du poète est un fardeau lourd à porter, difficile à vivre.
Quelles images pensez-vous que ce film renvoie?
Astérix est un Breton, le symbole d'un esprit résistant. C'est un personnage qui génère de l'enthousiasme, avec cette potion magique que l'on ne doit utiliser que pour faire le bien. Et puis, il y a également les Jeux olympiques et la dérive actuelle de cette immense machine à fric. Quand tu vois qu'ils en viennent à changer l'air à Pékin, tu te demandes jusqu'où on va pouvoir aller pour le fric.
Et la suite pour vous? Je vais jouer dans le prochain Chabrol et également dans le nouveau long-métrage de Mathieu Kassovitz. Chabrol, c'est une belle partition, j'adore. Il n'y a jamais rien de faux chez cet homme. J'ai envie de travailler avec ce genre de personnes. Si l'on regarde les productions actuelles, on se dit que quelqu'un comme Buñuel ne serait jamais produit aujourd'hui. Je me dis parfois que tout s'est arrêté dans les années 1970. Il y a très peu de joie maintenant.
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Des méthodes hollywoodiennes à la sauce hexagonale

Le point sur la recette de la potion magique.


Nicole Vulser (avec Dave Kouliche), Le Monde
Mercredi 30 janvier 2008


Un budget pharaonique, un nombre record de salles en Europe, une pléiade de stars, des déclinaisons dans les jeux vidéo, des partenariats multiples, des dizaines de préventes à l'étranger. Le dernier épisode d'Astérix au cinéma a tout d'un projet colossal.

En salles dès aujourd'hui, Astérix aux Jeux olympiques, réalisé par Thomas Langmann (également producteur) et Frédéric Forestier, se targue d'être le film français le plus cher de l'histoire, avec un budget de 78 millions d'euros - la moyenne des films hexagonaux oscille autour de 5,2 millions. Ce montant, similaire à celui d'un gros film américain, s'explique en partie par la longue brochette de stars au générique - Alain Delon, Gérard Depardieu, Clovis Cornillac (Astérix), Benoît Poelvoorde, Jean-Pierre Cassel, Jamel Debbouze, Franck Dubosc, Elie Semoun, José Garcia, Adriana Karembeu... Seul Le Cinquième Elément, de Luc Besson, en 1997, affichait un budget supérieur, de 90 millions de dollars, mais ce film était tourné en anglais.

Le casting d'Astérix aux Jeux olympiques a coûté, selon la production, 10 millions d'euros. Sont également à l'affiche - même pour de brèves apparitions - des grandes figures du sport, comme Zinédine Zidane, Amélie Mauresmo, Michael Schumacher ou Tony Parker. Contrairement aux acteurs, les sportifs ont fait don de leur cachet à des organisations caritatives.

Multiplication des copies

Le superlatif vaut aussi pour le nombre de copies: ce long métrage, distribué par Pathé, sort dans 1066 salles en France - soit un écran sur cinq -, pour un total de 6000 en Europe*. Le film sort partout le même jour afin de minimiser les risques de piratage. Dans une période récente, seuls les deuxièmes épisodes d'Harry Potter et du Seigneur des anneaux, ainsi qu'Arthur et les Minimoys de Luc Besson, ont atteint en France le millier de salles. Et encore, Pathé affirme refuser de donner la copie à tous les exploitants qui la demandent... Ce matraquage en salles et l'importance du budget marketing - 20 millions d'euros en France - sont calqués sur les méthodes hollywoodiennes.

A l'origine, ce troisième film sur le héros gaulois devait être tiré d'Astérix en Hispanie et réalisé par Gérard Jugnot, avec l'équipe du Splendid. «Uderzo n'a pas donné son accord», explique Thomas Langmann. Ce dernier a de son côté proposé aux Editions Albert René, il y a trois ans et demi, un projet inspiré de l'album des Jeux olympiques. Dans sa première version, le scénariste Olivier Dazat avait déjà «écrit le rôle de César pour Alain Delon».

Pour boucler le budget et intéresser d'autres pays européens, Thomas Langmann a intégré au film le comique allemand Michael Herbig, l'Espagnol Santiago Segura, les Italiens Paolo Kessisoglu et Luca Bizzarri, le Canadien Stéphane Rousseau. Il a eu recours à une succession de gags selon chaque pays visé, au risque d'altérer la narration. Coproduit majoritairement par Pathé Renn Production-La Petite Reine (Jérôme Seydoux, Claude Berri et son fils Thomas Langmann), ces derniers ont été ralliés par TF1, la société allemande Constantin Film, l'espagnole Tri Pictures et l'italienne Novo RPI. Canal+ a acquis les droits de télévision payante.

C'est parce que ce film est largement prévendu, dans 60 pays - sauf aux Etats-Unis, où le public ne connaît quasiment pas le petit Gaulois -, qu'il a des chances d'être rentabilisé. «Avec 55 millions d'euros de ventes internationales et 15 millions de droits télévisés déjà signés, nous comptons sur 18 millions de recettes en salles et en vidéo en France», souligne Thomas Langmann. Ce qui, selon lui, correspond à 6 à 7 millions d'entrées en salles et à 1 million de DVD vendus dans l'Hexagone.

Pas une partie de plaisir

«Dans le domaine du licensing (produits dérivés), jusque-là réservé à Disney, Spider-Man ou Harry Potter, Astérix s'est imposé, sauf dans les pays anglo-saxons», souligne le producteur. Ce film est le premier à conclure autant de partenariats: avec Atari, Nestlé, Volkswagen, McDonald's ou Orange... Comme dans les projets hollywoodiens, des jeux vidéo aussi bien que des milliers de jouets et de figurines ont été créés en même temps que le film s'élaborait.

Le long métrage a été tourné pendant plus de six mois et à 95% dans les nouveaux studios d'Alicante (Espagne), à la Ciudad de la Luz. Pour attirer un tournage qui risquait d'aller au Maroc, la région de Valence a signé un chèque de plus de 5 millions d'euros à la production, qui a fait appel à des techniciens français ou madrilènes.

Les tensions ont été parfois très vives entre les acteurs et les réalisateurs. «Ça n'a pas été une partie de plaisir», résume Benoît Poelvoorde dans un entretien à Allociné. De plus, une sordide affaire de chantage et de prostitution a entaché le tournage fin 2006. Surnommée Maïté, une jeune Cap-Verdienne, grande figure des nuits genevoises, a réclamé 20000 euros à la production pour non-paiement de prestations. Maïté et son avocat ont été placés plusieurs mois en détention provisoire à Genève. La procédure a été transmise au Parquet. Selon Marc Bonnant, l'avocat genevois de Thomas Langmann, «cette affaire est indépendante du tournage».

Le cinéma français, dans sa diversité, y compris les films d'auteur, a tout à gagner au succès d'Astérix aux Jeux olympiques. Plus le nombre d'entrées augmente, plus la manne redistribuée, via le compte de soutien, aux producteurs de films plus fragiles, sera élevée.

* Le film sort sur 34 écrans en Suisse romande, soit cinq à Lausanne, cinq à Genève et quasiment un écran sur deux hors de ces deux villes: à quand une loi qui protège la diversité?
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• Le film le plus cher du cinéma français débarque aujourd'hui, prêt à générer des recettes record.
• Grâce à une ponction sur les entrées, l'ouvrage permettra ensuite l'existence de films plus rapides.
• Le point sur une mécanique qui en arrive à mépriser le public. Pour le bien dela culture...

Thierry Jobin
Mercredi 30 janvier 2008

Le cinéma a besoin de locomotives populaires dont les retombées financières sont ensuite redistribuées et permettent de monter des films plus fragiles. Plus le nombre d'entrées augmente, plus la manne permet aux vrais auteurs de créer, a fortiori de vivre. Depuis que Nicolas Bideau est arrivé à la tête de la Section cinéma de l'Office fédéral de la culture, la Suisse a eu deux ans pour se familiariser avec ce discours. La quasi-totalité des pays où le cinéma se plie à un système de subventions, avec des appareils de ponction sur les entrées (l'outil Succès cinéma chez nous, l'Avance sur recettes en France), ont adopté cette logique depuis plus longtemps. L'Hexagone, en particulier, s'est posé en première ligne, considérant qu'il s'agit là du meilleur moyen de lutter contre l'envahisseur hollywoodien. Astérix aux Jeux olympiques en est la dernière émanation.

Passons sur le martèlement des chiffres astronomiques qui concernent ce film (lire ci-dessous). De même que sur la campagne promotionnelle à 20 millions d'euros qui a fabriqué de toutes pièces l'événement qui envahit jusqu'à cette page. Voyons plutôt le film. Premier constat: Astérix aux Jeux olympiques est un ouvrage en trois actes si totalement hétérogènes qu'ils semblent avoir été mis en images par trois équipes différentes. En fait, deux, puisqu'il transpire de partout la présence d'un duo de réalisateurs: Frédéric Forestier, auteur de The Peacekeeper avec Dolph Lundgren et surtout du plus mauvais Benoît Poelvoorde, Le Boulet; et Thomas Langmann, producteur du film (et du Boulet). Très remonté ces temps-ci, Benoît Poelvoorde n'a pas caché que la réalisation de Langmann a systématiquement pris le contre-pied de celle de Forestier. Au point qu'Alain Delon, d'après d'autres acteurs du film qui ont profité de la promotion pour se lâcher, aurait fini par refuser de tourner en présence de Thomas Langmann. Autant dire que la réputation du producteur n'est pas au mieux actuellement à Paris: lui qui rêvait d'être son père (Claude Berri), est sans doute le personnage le plus haï du cinéma français.

Trois actes, donc, que rien ne connecte. D'abord, un préambule qui pose la lutte entre César (Alain Delon) et Brutus (Poelvoorde) comme le nœud narratif du film, malheureusement abandonné ensuite: les deux acteurs sont excellents, mais leurs sketches ne font pas un film et la promotion a tant utilisé leurs performances qu'il n'y a plus rien à voir.

Ensuite, les Jeux olympiques, grand zapping d'improbables numéros comiques en duo, sans le moindre enjeu narratif: Franck Dubosc et Francis Lalanne ou Jean Todt et Michael Schumacher, qui font regretter, tous, la drôlerie des échanges entre Edouard Baer et Jamel Debbouze dans le film précédent.

Enfin, le pompon de la traditionnelle fête finale, tellement différente, stylistiquement et musicalement, du reste du film qu'elle paraît avoir été ajoutée d'urgence lorsque la production s'est rendu compte que les deux premières parties ne justifiaient pas 78 millions d'euros de budget, et encore moins, pour le public, l'achat d'un ticket de cinéma: durant une demi-heure, la fête tourne à la démonstration de force, alignant soudain Zizou, Amélie Mauresmo, Tony Parker, tous plus mauvais acteurs les uns que les autres et surtout vendus comme de vrais personnages alors qu'ils apparaissent à peine quelques secondes. La France avait un président bling-bling. Elle a son film bling-bling.

La logique des locomotives n'est pas, en soi, détestable: quand Alain Chabat avec Mission Cléopâtre, Jean-Pierre Jeunet avec Un long dimanche de fiançailles ou Olivier Dahan avec La Môme s'y mettent, avec un certain respect voire un amour du cinéma et du public, il s'agit même de réussites flagrantes dans la politique du «populaire de qualité».

Sauf que cette politique a sa zone rouge. Berne l'a frôlée récemment avec Tell, la lamentable comédie alémanique qui n'a pas rencontré le succès espéré - ce qui confirme avec bonheur que le public n'est pas aussi idiot que les décideurs aiment à le penser. Astérix aux Jeux olympiques, lui, est dans le rouge le plus total, le plus cynique, le plus racoleur. Il ne s'agit pas d'un film, mais d'un plateau de TF1, genre Les Enfants de la télé, où chacun, acteur, sportif, chanteur, people, vient faire lustrer sa célébrité. Jamais pour penser cinéma, ni pour, ne serait-ce qu'un instant, respecter le public. Comme ces horreurs de Bronzés 3 de Taxi 2, 3, 4 ou d'Auberge rouge,Astérix aux Jeux olympiques actionne un unique levier: le réflexe pavlovien du public immergé sous un raz-de-marée promotionnel. Et sans rien lui donner en échange.

Le pire, c'est qu'il ne faudrait pas critiquer. Qu'il faudrait au préalable admettre qu'Astérix aux Jeux olympiques existe pour la bonne cause. Qu'il permettra ensuite de réinjecter de l'argent dans le cinéma français. Et que les vrais auteurs, les Alain Resnais, les Abdellatif Kechiche, les Claude Chabrol, pourront monter des projets qui font, eux, avancer le schmilblick. Astérix, une potion magique pour l'amour de l'art, quoi.

D'accord, mais à condition d'accepter que Thomas Langmann soit capable d'un tel désintéressement. A 36 ans, le fils de Claude Berri peut se targuer d'avoir été un acteur très attachant chez plusieurs cinéastes pointus comme Pierre Boutron (Les années sandwiches, 1988), Chantal Akerman (Nuit et jour, 1991), Olivier Assayas (Paris s'éveille, 1991) ou Jacques Doillon (Amoureuse, 1992). Et puis, piqué par l'envie de produire, il a tourné le dos à toute ambition artistique pour ne monter que des navets ultracommerciaux: Le Boulet (qu'il a également, comme Astérix, écrit), Double Zéro (avec les comiques TV Eric et Ramzy) et Blueberry. Contrairement à son papa, Thomas Langmann n'a jamais cherché, au sein de ses propres activités, à réinjecter une partie de son argent dans des œuvres plus ambitieuses.

Comment alors croire une seconde qu'il puisse monter Astérix dans l'intérêt général? Ses productions semblent surtout destinées à alimenter la rubrique faits divers: tensions sur les plateaux, affaires troubles de chantage et de prostitution (lire ci-dessous) ou coups de sang inquiétants comme lorsque, apprenant que Benoît Magimel ne serait pas de sa prochaine production (une vie de Mesrine), Langmann a fracturé le nez de son agent en lui assénant un coup de tête.

Avec Astérix aux Jeux olympiques, Langmann n'intime rien d'autre que: «Avale ça, cochon de public!» Il sait que les mauvais films sont comme les mauvaises graisses: le spectateur a conscience que ça ne lui fait pas de bien, mais, repu de publicités incitatives, il craque toujours, en se promettant de manger des fruits le lendemain.

Veut-on vraiment d'un art qui survive grâce à ça? Veut-on que le cinéma, entité en principe intelligente, ciment culturel le plus populaire de nos sociétés, doive payer sa liberté en descendant plusieurs fois par an sur le trottoir, là où les télévisions privées battent déjà le pavé depuis une paie? Est-ce vraiment cela que nous voulons du cinéma, a fortiori de la culture? En payant un ticket pour Astérix aux Jeux olympiques, même innocemment, pour rigoler entre copains, c'est ce que nous voulons.
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